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Les détenues sont parquées, à 110, 120 par baraque, dans deux baraques de 50m x 8 m. Le 14 octobre elles sont 135 dans une baraque. le 28 octobre on prépare une troisième baraque. | Les détenues sont parquées, à 110, 120 par baraque, dans deux baraques de 50m x 8 m. Le 14 octobre elles sont 135 dans une baraque. le 28 octobre on prépare une troisième baraque. | ||
Le 4 octobre trois poêles ont été installés. Les poux surviennent. Le problème d'accès aux "tinettes" fait l'objet de plusieurs narrations. | Le 4 octobre trois poêles ont été installés. Les poux surviennent. Le problème d'accès aux "tinettes" fait l'objet de plusieurs narrations. | ||
Au fil des jours certaines sont appelées pour l’instruction de leur cas, pour l’incarcération à la prison Jacques Cartier, pour le jugement, pour l’hôpital ou… pour leur libération. Le brigadier Martin, lors de l’appel, tait volontairement le motif, nourrissant ainsi l’angoisse, espoirs de libération déçus. Tentatives de suicide chez les hommes. Un intendant Charles, ''un haut personnage de l'État Pétain'', <ref> Il s'agit probablement d'un intendant régional de police </ref> après avoir manqué son évasion avait été ''battu de nerf de bœuf jusqu'à en crier'', tenta de se suicider, montera sur un toit, sera enfermé à Saint-Méen <ref>[[ Asile de Saint-Méen]] </ref> , et le mari d’une internée, Marcel Dulong, blessé lors de son arrestation, après une tentative au rasoir se suicide, le 24 novembre, en sautant du toit de l’hôpital où il avait été transféré ; il était accusé « d’être le responsable du coup de main de Broualan par la seule faute de cette malheureuse poignée de mains au sinistre Bélier », écrit-il dans une longue lettre à sa femme internée <ref> Le milicien Béllier avait participé à l’opération de la Milice contre le {{w|maquis de Broualan}} le 6 juillet 1944, et aurait tué deux personnes </ref> | Au fil des jours certaines sont appelées pour l’instruction de leur cas, pour l’incarcération à la prison Jacques Cartier ("monter à Jacques Cartier"), pour le jugement, pour l’hôpital ou… pour leur libération. Le brigadier Martin, lors de l’appel, tait volontairement le motif, nourrissant ainsi l’angoisse, espoirs de libération déçus. Tentatives de suicide chez les hommes. Un intendant Charles, ''un haut personnage de l'État Pétain'', <ref> Il s'agit probablement d'un intendant régional de police </ref> après avoir manqué son évasion avait été ''battu de nerf de bœuf jusqu'à en crier'', tenta de se suicider, montera sur un toit, sera enfermé à Saint-Méen <ref>[[ Asile de Saint-Méen]] </ref> , et le mari d’une internée, Marcel Dulong, blessé lors de son arrestation, après une tentative au rasoir se suicide, le 24 novembre, en sautant du toit de l’hôpital où il avait été transféré ; il était accusé « d’être le responsable du coup de main de Broualan par la seule faute de cette malheureuse poignée de mains au sinistre Bélier », écrit-il dans une longue lettre à sa femme internée <ref> Le milicien Béllier avait participé à l’opération de la Milice contre le {{w|maquis de Broualan}} le 6 juillet 1944, et aurait tué deux personnes </ref> | ||
===Le personnel de garde=== | ===Le personnel de garde=== |
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