« Le dernier train de résistants déportés et militaires prisonniers quitte Rennes juste avant la libération » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Seconde Guerre mondiale|Déportation]]
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Le 3 août 1944, moins de vingt-quatre heures avant la libération de Rennes, les troupes américaines étant arrêtées depuis deux jours, tout près, à Maison-Blanche, un dernier train de déportés et de prisonniers américains et britanniques va quitter Rennes, suivant un convoi parti la veille.
Le 3 août 1944, moins de vingt-quatre heures avant la libération de Rennes, les troupes américaines étant arrêtées depuis deux jours, tout près, à Maison-Blanche, un dernier train de déportés et de prisonniers américains et britanniques va quitter Rennes, suivant un convoi parti la veille au matin de la [[rue Jules Verne ]].


Avec ce second train ce sont environ 900 personnes, dont 250 femmes parties de la Courrouze, surtout des prisonniers politiques résistants, mais aussi des prisonniers militaires alliés blessés (293 Américains, 81 Britanniques et 27 Canadiens) et des soldats allemands destinés à passer en conseil de guerre, assemblés de toute la Bretagne dans les prisons de Rennes, [[prison Jacques-Cartier]] et [[camp Margueritte]]. Ils ont bien cru à leur libération, dans leurs prisons sur lesquelles tombent des obus américains en provenance de Maison-Blanche, au nord de la ville, et que leurs gardiens semblent prêts aussi à abandonner. Mais les gardiens français du camp Margueritte refusèrent de libérer les détenus alors que les gardiens allemands s’étaient précipités aux abris. Le 3, aux premières heures, changement de programme, rassemblement et départ en rangs par cinq, sous escorte, vers la Prévalaye, pour embarquer dans les wagons à bestiaux d'un train stationné sur la voie ferrée reliant le dépôt de la Kriegsmarine de la [[route de Lorient]] à la ligne Redon-Rennes, à la Ville-en-Pierre, en [[Saint-Jacques-de-la-Lande|Saint-Jacques de la Lande]].
Avec ce second train ce sont environ 900 personnes, dont 250 femmes parties de la Courrouze, surtout des prisonniers politiques résistants, mais aussi des prisonniers militaires alliés blessés (293 Américains, 81 Britanniques et 27 Canadiens) et des soldats allemands destinés à passer en conseil de guerre, assemblés de toute la Bretagne dans les prisons de Rennes, [[prison Jacques-Cartier]] et [[camp Margueritte]]. Ils ont bien cru à leur libération, dans leurs prisons sur lesquelles tombent des obus américains en provenance de Maison-Blanche, au nord de la ville, et que leurs gardiens semblent prêts aussi à abandonner. Mais les gardiens français du camp Margueritte refusèrent de libérer les détenus alors que les gardiens allemands s’étaient précipités aux abris. Le 3, aux premières heures, changement de programme, rassemblement et départ en rangs par cinq, sous escorte, vers la Prévalaye, pour embarquer dans les wagons à bestiaux d'un train stationné sur la voie ferrée reliant le dépôt de la Kriegsmarine de la [[route de Lorient]] à la ligne Redon-Rennes, à la Ville-en-Pierre, en [[Saint-Jacques-de-la-Lande|Saint-Jacques de la Lande]].
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