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Les '''Bougrières''' est un lieu-dit du secteur de la [[la Prévalaye|Prévalaye]]. Un [[étang des Bougrières|étang]], près de l'écluse et moulin d' | Les '''Bougrières''' est un lieu-dit du secteur de la [[la Prévalaye|Prévalaye]]. Un [[étang des Bougrières|étang]], près de l'écluse et moulin d'Apigné, porte ce nom. Si un manoir et métairie y ont existé, il n'en subsiste aucun bâtiment. | ||
==Métairie des Bougrières== | ==Métairie des Bougrières== | ||
En [[1758]], Jean Baptiste Dubois, médecin, | En [[1758]], Jean Baptiste Dubois, médecin, et Marie Suzanne Samson, possèdent la métairie des Bougrières. Les relations avec le fermier, Joseph Trincard, mari de Bonne Lefeuvre, sont à l'origine d'un procès entre eux devant le [[présidial de Rennes]]. | ||
Les deux témoignages<ref>Enqueste et information civile faite d'autorité du siege presidial de Rennes... 8 juin 1758. 2B 479.</ref> suivant précisent la place de cette métairie dans l'économie locale, notamment au titre de la fourniture de cidre au Grand séminaire, et illustrent les relations interpersonnelles à l'époque. | |||
{{citation |texte=Dame Marie Jeanne Genevieve de Robien, epouse de Messire Bernardin Pierre Thiery, chevalier seigneur de la Prevalays, capitaine des vaisseaux du Roy, demeurante à l'[[hôtel de la Potrie|hostel de la Potrie]], chez Madame de Coniac, sa mere, [[rue Corbin]], psse. St. Germain, agée d'environ 34 ans, temoin jurée par serment de dire la verité... depose qu'au mois de decembre dernier, un des domestiques de la deposante, nommé la Jeunesse, actuellement à la suite du Sr. de la Prevalais à Brest, dit à elle deposante que le nommé Trincard fermier actuel du Sr. du Bois [médecin ordinaire de la maison, qu'il peut luy estre deub quelques visittes sans scavoir le nombre (médecin aussi "des malades de la maison du Grand séminaire")] desirait affermer sa '''mettairie des Bougrières''' ; que laditte deposante luy repondit que la ferme de cette mettairie ne finissait qu'en mil sept cent soixante ; adjoute la deposante qu'à la fin de fevrier ou au commencement du mois de mars dernier, ledit Trincard etant venu à Rennes chez laditte Dame deposante pour se faire payer de quelques baricques de cidre qu'elle avait pris d'avec luy et qu'elle luy paya, ledit la Jeunesse demanda à ladite dame deposante si elle avait pensé à ce qu'il luy avait dit cy devant touchant la ferme de la mettairie des Bougrieres ; à quoy elle repondit ces mots "Mais la ferme n'expire qu'en mil sept cent soixante !" ; sur quoy ledit la Jeunesse repondit "Le terme est bien loin, mais cela ne fait rien !", sans laditte dame deposante avoir parlé audit Trincard qui etait dans sa cuisine et auquel lad. dame avait fait passer le prix de son cidre par son domestique.|auteur=Archives du présidial de Rennes|origine=Cote 2B 479 - Archives d'Ille-et-Vilaine|collecteur=|date=}} | {{citation |texte=Dame Marie Jeanne Genevieve de Robien, epouse de Messire Bernardin Pierre Thiery, chevalier seigneur de la Prevalays, capitaine des vaisseaux du Roy, demeurante à l'[[hôtel de la Potrie|hostel de la Potrie]], chez Madame de Coniac, sa mere, [[rue Corbin]], psse. St. Germain, agée d'environ 34 ans, temoin jurée par serment de dire la verité... depose qu'au mois de decembre dernier, un des domestiques de la deposante, nommé la Jeunesse, actuellement à la suite du Sr. de la Prevalais à Brest, dit à elle deposante que le nommé Trincard fermier actuel du Sr. du Bois [médecin ordinaire de la maison, qu'il peut luy estre deub quelques visittes sans scavoir le nombre (médecin aussi "des malades de la maison du Grand séminaire")] desirait affermer sa '''mettairie des Bougrières''' ; que laditte deposante luy repondit que la ferme de cette mettairie ne finissait qu'en mil sept cent soixante ; adjoute la deposante qu'à la fin de fevrier ou au commencement du mois de mars dernier, ledit Trincard etant venu à Rennes chez laditte Dame deposante pour se faire payer de quelques baricques de cidre qu'elle avait pris d'avec luy et qu'elle luy paya, ledit la Jeunesse demanda à ladite dame deposante si elle avait pensé à ce qu'il luy avait dit cy devant touchant la ferme de la mettairie des Bougrieres ; à quoy elle repondit ces mots "Mais la ferme n'expire qu'en mil sept cent soixante !" ; sur quoy ledit la Jeunesse repondit "Le terme est bien loin, mais cela ne fait rien !", sans laditte dame deposante avoir parlé audit Trincard qui etait dans sa cuisine et auquel lad. dame avait fait passer le prix de son cidre par son domestique.|auteur=Archives du présidial de Rennes|origine=Cote 2B 479 - Archives d'Ille-et-Vilaine|collecteur=|date=}} | ||
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==Notes et références== | ==Notes et références== | ||
<references/> | <references/> | ||
* Jean Baptiste Dubois, docteur en médecine, né à La Croix Avranchin, épouse Marie Samson, née à Saint Sauveur de Dinan, à Dinan le 30 11 [[1720]]. Source : Association ABGH/Parchemin. (Geneanet). Selon le même document, il est doyen | * Jean Baptiste Dubois, docteur en médecine, né à La Croix Avranchin, épouse Marie Samson, née à Saint Sauveur de Dinan, à Dinan le 30 11 [[1720]]. Source : Association ABGH/Parchemin. (Geneanet). Selon le même document, il est doyen des médecins de Rennes. | ||
* Joseph Trincart, épouse Bonne Lefeuvre, veuve de Paul Duherme, le 11 01 [[1742]], à Pacé. Source : Association ABGH/Parchemin. (Geneanet). | * Joseph Trincart, épouse Bonne Lefeuvre, veuve de Paul Duherme, le 11 01 [[1742]], à Pacé. Source : Association ABGH/Parchemin. (Geneanet). | ||
[[Catégorie:Histoire et | [[Catégorie:Histoire et mémoire|Bougrières]] |
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