Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« Rue d'Isly » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
176 octets ajoutés ,  4 octobre 2017
m
ajout
Aucun résumé des modifications
m (ajout)
Ligne 9 : Ligne 9 :
== Erreur sur la plaque de rue ==
== Erreur sur la plaque de rue ==


La ville de Rennes a donné le nom de l’Isly à l’une des rues (et un passage) de son centre. Le nom de cette rivière maghrébine signifie « fiancé, époux » en berbère. Si l’on veut sortir du poétique pour aller vers le violent, l’Isly fut le lieu d’une bataille (14 août 1844) de la première guerre d’Algérie, dite alors « guerre d’Afrique » puis « conquête de l’Algérie », mais le champ de bataille se situe '''au Maroc''', près d’Oujda, (certes non loin de la frontière algérienne et de la ville algérienne qui s’appela Nemours, comme la rue de Rennes qui lui est parallèle) mais non « en Algérie » comme il est écrit sur la plaque de rue rennaise. Cette bataille fut meurtrière comme nous le rappelle la biographie de ce Breton que fut le général Trochu par J.Brunet-Moret qui n’y relève "que 27 tués" parce qu’il ne se place que du côté français, et la situe bien dans la "campagne du Maroc». C’est à peu près la moitié du nombre de Français qui furent tués dans la « fusillade de la rue d’Isly » à Alger le 26 mars 1962, par l’armée française. Beaucoup moins que le nombre d’Algériens tués par cette armée dans ces deux guerres d’Algérie, mais des morts qui pèsent dans la mémoire douloureuse des Pieds-Noirs.
La ville de Rennes a donné le nom de l’Isly à l’une des rues (et un passage) de son centre. Le nom de cette rivière maghrébine signifie « fiancé, époux » en berbère. Si l’on veut sortir du poétique pour aller vers le violent, l’Isly fut le lieu d’une bataille (14 août 1844) de la première guerre d’Algérie, dite alors « guerre d’Afrique » puis « conquête de l’Algérie », mais le champ de bataille se situe '''au Maroc''', près d’Oujda, (certes non loin de la frontière algérienne et de la ville algérienne qui s’appela Nemours, comme la rue de Rennes qui lui est parallèle) mais non « en Algérie » comme il était écrit, jusqu'à cette intervention, sur la plaque de rue rennaise. Cette bataille fut meurtrière comme nous le rappelle la biographie de ce Breton que fut le général Trochu par J.Brunet-Moret qui n’y relève "que 27 tués" parce qu’il ne se place que du côté français, et la situe bien dans la "campagne du Maroc». C’est à peu près la moitié du nombre de Français qui furent tués dans la « fusillade de la rue d’Isly » à Alger le 26 mars 1962, par l’armée française. Beaucoup moins que le nombre d’Algériens tués par cette armée dans ces deux guerres d’Algérie, mais des morts qui pèsent dans la mémoire douloureuse des Pieds-Noirs.
 
Depuis cette mise au point, la plaque de rue en breton mentionnait "Maroc" puis les plaques en français ont été presque toutes corrigées.


== Sur la carte ==
== Sur la carte ==
3

modifications

Menu de navigation