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==Histoire==
==Histoire==
===Faits divers===
===Faits divers===
Le [[présidial de Rennes]] par son audience du 13 novembre [[1710]] prend connaissance et transcrit dans son registre les lettres de grâce obtenues par François Day, marchand de bois, accusé de la mort de Jan Piedel, des conséquences du coup de canne qu'il lui porta à la tête, le samedi 5 juillet 1710, alors qu'ils se querellaient à propos de leurs harnois (le sien chargé de bûches ou atelles et venant de la forêt de Rennes) qui se gênaient dans la rue Reverdiais, près de la [[rue Saint-Melaine]], se défendant en particulier en disant que la victime est morte, selon lui, de la chute qu'il fit d'un cerisier, et que "... comme il etait d'un mauvais tempérament, cette chutte luy emeut quantitté de mauvaises humeurs dont il etait remply..."<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 992.</ref>.
* Le [[présidial de Rennes]] par son audience du 13 novembre [[1710]] prend connaissance et transcrit dans son registre les lettres de grâce obtenues par François Day, 45 ans, marchand de bois au Grand Hil, à Mouazé, accusé de la mort de Jan Piedel, fermier à la Motte Brulon, des conséquences du coup de canne qu'il lui porta à la tête, le samedi 5 juillet 1710, alors qu'ils se querellaient à propos de leurs harnois tirés par des boeufs (le sien chargé de bûches ou atelles et venant de la forêt de Rennes, destinées à être vendues au cimetière Sainte-Anne) qui se gênaient au bas de la rue Reverdiais, près de la [[rue Saint-Melaine]], et de l'auberge des Quatre-Vents, se défendant en particulier en disant que la victime est morte, selon lui, de la chute qu'il fit d'un cerisier, et que "... comme il etait d'un mauvais tempérament, cette chutte luy emeut quantitté de mauvaises humeurs dont il etait remply..."<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1038 (dossier) et 2B 992 (audience).</ref>.
 
* Le 27 novembre [[1775]], René Colas, 22 ans, Sieur de La Motte, et Joseph Pinel, 33 ans, jardinier, sergent de la milice bourgeoise, sont interrogés étant accusés du meurtre de Jean Eon, 50 ans, mari de Marguerite Robert, portefaix [[rue Saint-Dominique]], trouvé moribond ''sur le pavé de la rue Reverdiais'', avant que les chirurgiens ne concluent qu'une voiture lui est passée sur le corps. Ils sont acquittés par la sentence du 28 novembre 1777 : ''"... Ils le virent assis au milieu du ruisseau qui est entre les trois carrefours de la place Sainte Anne, de la Visitation et de la Reverdiais, les pieds allongés et le visage tourné vers la place Sainte Anne, qui vassiloit quoyqu'assis comme pour vouloir dormir..."''<ref>Archives départementales d'Ille-et-Vilaine. 2B 1106.</ref>.


== Origine d'Antrain <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>  ==
== Origine d'Antrain <ref>à partir de la notice rédigée par Joël DAVID, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref>  ==
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