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Le site industriel cessa alors son activité et presque un millier d'ouvriers furent subitement mis au chômage.En 1928, on annonce, à grand renfort de publicité, la « résurrection » des mines de Pont-Péan et l’embauche imminente de plus de 500 ouvriers. Pour les loger, un lotissement est construit en quelques mois sur la lande de Tellé, route de Laillé. Deux puits sont équipés de nouveaux chevalements. Le dénoyage de la mine débute en 1931, mais il est interrompu un an plus tard. En 1932, la faillite de la société conduit à un procès qui révèle une escroquerie. La cité ouvrière n'accueillera pas de mineurs. | Le site industriel cessa alors son activité et presque un millier d'ouvriers furent subitement mis au chômage.En 1928, on annonce, à grand renfort de publicité, la « résurrection » des mines de Pont-Péan et l’embauche imminente de plus de 500 ouvriers. Pour les loger, un lotissement est construit en quelques mois sur la lande de Tellé, route de Laillé. Deux puits sont équipés de nouveaux chevalements. Le dénoyage de la mine débute en 1931, mais il est interrompu un an plus tard. En 1932, la faillite de la société conduit à un procès qui révèle une escroquerie. La cité ouvrière n'accueillera pas de mineurs. | ||
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[[Fichier:2017-09-18_175613.png|300px|left|thumb| En 1931 on | [[Fichier:2017-09-18_175613.png|300px|left|thumb| En 1931 on décide la réactivation de la mine (''Ouest-Eclair'' du 5 mars 1931]] | ||
Si le site a subi de nombreuses destructions tout au long de ce siècle, l'imposant bâtiment en brique de 1890, qui abritait les bureaux administratifs, est heureusement protégé au titre des monuments historiques depuis 1985. Il est aujourd'hui propriété de la commune de Pont-Péan. L'ancien vestiaire a été transformé en chapelle. L'hôtel-épicerie-mercerie, ainsi que les maisons de mineurs alignées comme les corons du nord sont encore visibles. Les vestiges des puits à l'entrée des galerie sont les témoins muets de ce qui fut l'une des plus grandes entreprises d'Ile et Vilaine. | Si le site a subi de nombreuses destructions tout au long de ce siècle, l'imposant bâtiment en brique de 1890, qui abritait les bureaux administratifs, est heureusement protégé au titre des monuments historiques depuis 1985. Il est aujourd'hui propriété de la commune de Pont-Péan. L'ancien vestiaire a été transformé en chapelle. L'hôtel-épicerie-mercerie, ainsi que les maisons de mineurs alignées comme les corons du nord sont encore visibles. Les vestiges des puits à l'entrée des galerie sont les témoins muets de ce qui fut l'une des plus grandes entreprises d'Ile et Vilaine. | ||
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