« Rue Chicogné » : différence entre les versions

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Elle ne tient pas son nom directement de quelque personne mais d'une maison de Chicoigné qui fut louée au 17e siècle par la communauté de ville pour en faire une maison de convalescence des pestiférés. Elle était en 1703 à l'enseigne ''le Mortier d'Or''.
Elle ne tient pas son nom directement de quelque personne mais d'une maison de Chicoigné qui fut louée au 17e siècle par la communauté de ville pour en faire une maison de convalescence des pestiférés. Elle était en 1703 à l'enseigne ''le Mortier d'Or''.
[[Lucien Decombe]], dans ses [[Notices sur les rues de Rennes 1883]], décrit la rue comme "''percée en 1781, en même temps que la [[rue Tronjolly]], sur des terrains qui s'appelaient Jardins de Chicoigné, et près desquels existait une petite place du même nom sur laquelle, en 1680, on creusa un puits et un abreuvoir publics qui sont figurés sur les anciens plans de Rennes où ils sont désignés sous le nom de Fontaine Chicogne''".


La rue Chicogné conduisait à la route de Nantes et était très fréquentée mais des voitures de vidange y passaient constamment pour gagner un dépôt [[faubourg de Nantes]], d'où, au milieu du 18e siècle, de nombreuses plaintes des habitants, des prêtres de Toussaints, et des directeurs de voitures publiques de Vannes, Lorient et Nantes relayant celles des voyageurs incommodés "''par les mauvaises odeures et le mauvais air qu'ils respirent à la sortie et à l'entrée de la ville'' [...] ''occasionné par les vuidanges de la ville dont le pavé se trouve souvent et particulièrement dans l'hyver si surchargé que les voitures risquent d'y verser..."''<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher, éditeur-1911</ref>.
La rue Chicogné conduisait à la route de Nantes et était très fréquentée mais des voitures de vidange y passaient constamment pour gagner un dépôt [[faubourg de Nantes]], d'où, au milieu du 18e siècle, de nombreuses plaintes des habitants, des prêtres de Toussaints, et des directeurs de voitures publiques de Vannes, Lorient et Nantes relayant celles des voyageurs incommodés "''par les mauvaises odeures et le mauvais air qu'ils respirent à la sortie et à l'entrée de la ville'' [...] ''occasionné par les vuidanges de la ville dont le pavé se trouve souvent et particulièrement dans l'hyver si surchargé que les voitures risquent d'y verser..."''<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat. J. Larcher, éditeur-1911</ref>.
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