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C'est en [[1893]] que la rue aux Foulons fut dénommée '''rue Le Bastard''', du nom de l'ancien maire de Rennes, décédé. Elle part de l'extrémité nord de la [[rue d'Estrées]] au point de rencontre de la [[rue Nationale]] et de la [[rue Lafayette]] et se termine à l'intersection des rues de Bertrand, du Champ-Jacquet et du Pont-aux-Foulons (du nom d'un petit pont en bois qui y donnait accès par-dessus le fossé de ville). Ce nom de rue "aux Foulons" se rapporte à celui de ses occupants du 15e siècle, foulons ou drapiers qui avaient été autorisés à s'y établir par le duc de Bretagne Jean V après avoir fui la Normandie dévastée après le désastre d'Azincourt en 1415. | C'est en [[1893]] que la rue aux Foulons fut dénommée '''rue Le Bastard''', du nom de l'ancien maire de Rennes, décédé. Elle part de l'extrémité nord de la [[rue d'Estrées]] au point de rencontre de la [[rue Nationale]] et de la [[rue Lafayette]] et se termine à l'intersection des rues de Bertrand, du Champ-Jacquet et du Pont-aux-Foulons (du nom d'un petit pont en bois qui y donnait accès par-dessus le fossé de ville). Ce nom de rue "aux Foulons" se rapporte à celui de ses occupants du 15e siècle, foulons ou drapiers qui avaient été autorisés à s'y établir par le duc de Bretagne Jean V après avoir fui la Normandie dévastée après le désastre d'Azincourt en 1415. | ||
C'est dans cette rue, presque en face de l'hôtel de Robien, marqué par sa tourelle en encorbellement coiffée d'un joli lanternon, qu'existait, au numéro 6 au début du 19e siècle, une hôtellerie, "l'hôtel de la Patrie"<ref> ''Les Rues de Rennes'' par Lucien Decombe, Alphonse LE ROY, éditeur -1892</ref>. Au n° 24, un petit immeuble en retrait avec piliers en façade et une frise en bois au-dessus de chaque étage donne l'alignement ancien des bâtiments avant l'[[incendie de 1720]]. Au n°14 on trouve un bâtiment en L, l'hôtel Le Gonidec de Traissan, construit pour cette famille en 1786, marqué en façade principale, au fond de la cour, par quatre pilastres à chapiteaux de style ionique | C'est dans cette rue, presque en face de l'hôtel de Robien, marqué par sa tourelle en encorbellement coiffée d'un joli lanternon, qu'existait, au numéro 6 au début du 19e siècle, une hôtellerie, "l'hôtel de la Patrie"<ref> ''Les Rues de Rennes'' par Lucien Decombe, Alphonse LE ROY, éditeur -1892</ref>. Au n° 24, un petit immeuble en retrait avec piliers en façade et une frise en bois au-dessus de chaque étage donne l'alignement ancien des bâtiments avant l'[[incendie de 1720]]. Au n°14 on trouve un bâtiment en L, l'hôtel Le Gonidec de Traissan, construit pour cette famille en 1786, marqué en façade principale, au fond de la cour, par quatre pilastres à chapiteaux de style ionique. | ||
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