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Le '''parc du Thabor''' ou '''Thabor''', situé à proximité du [[Quartier Centre|centre ville]], dans le [[Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin|quartier Thabor]], est un parc public aménagé sur plus de dix hectares dont la particularité est de mêler un jardin à la française, un jardin à l’anglaise et un important jardin botanique. Son nom fait référence à une montagne calcaire d’Israël dominant au sud-ouest le lac de Tibériade, le {{w|Mont Thabor (Israël)|mont Thabor}}. <ref> [(Jardin du Thabor, galerie cartes postales])</ref> | Le '''parc du Thabor''' ou '''Thabor''', situé à proximité du [[Quartier Centre|centre ville]], dans le [[Quartier 2 : Thabor – Saint-Hélier – Alphonse Guérin|quartier Thabor]], est un parc public aménagé sur plus de dix hectares dont la particularité est de mêler un jardin à la française, un jardin à l’anglaise et un important jardin botanique. Son nom fait référence à une montagne calcaire d’Israël dominant au sud-ouest le lac de Tibériade, le {{w|Mont Thabor (Israël)|mont Thabor}}. <ref> [(Jardin du Thabor, galerie cartes postales])</ref> | ||
== L'origine de l'Enfer == | |||
Au 18e siècle, les Rennais demandèrent aux moines de Saint-Melaine la permission de creuser un réservoir où parniendrait l'eau des camapagnes environnantes. Les moines y consentirent moyennant une redevance qui leur fut payée jusqu'en 1T89 et c'est alors que fut creusé l'énorme trou baptisé "l'Enfer" où ne vint jamais d'autre eau que celle de pluie. <ref> ''Ouest-Eclair'', 12 août 1913 </ref> | |||
== Des agrandissements == | |||
Le développement et l’agrandissement du parc du Thabor se sont fait par vagues successives. D’abord simple promenade publique, puis muni d'un jardin botanique, le parc est aménagé entre 1866 et 1868 par [[Denis Bühler]] qui mit en place le boulingrin, l’enfer, les jardins à la française et les jardins à l’anglaise. Au début du 20e siècle, la partie sud du parc, appelée « les Catherinettes », est aménagée en extension du jardin anglais et donne sur la [[rue de Paris]] avec aménagement de rochers artificiels et cascade et descente jusqu'à la rue par le transfert des escaliers monumentaux du [[contour de la Motte]]. Un kiosque à musique est mis en service en mai 1880. | Le développement et l’agrandissement du parc du Thabor se sont fait par vagues successives. D’abord simple promenade publique, puis muni d'un jardin botanique, le parc est aménagé entre 1866 et 1868 par [[Denis Bühler]] qui mit en place le boulingrin, l’enfer, les jardins à la française et les jardins à l’anglaise. Au début du 20e siècle, la partie sud du parc, appelée « les Catherinettes », est aménagée en extension du jardin anglais et donne sur la [[rue de Paris]] avec aménagement de rochers artificiels et cascade et descente jusqu'à la rue par le transfert des escaliers monumentaux du [[contour de la Motte]]. Un kiosque à musique est mis en service en mai 1880. | ||
[[Fichier:Au_thabor_contemplation_de_la_cascade.jpeg|250px|left|thumb|Au tout début du 20e siècle, elle contemple l'eau cascadant vers la [[rue de Paris]] sur les rochers artificiels des frères Bühler - photo E. Maignen]] [[Fichier:Cascade_du_thabor.jpeg|250px|right|thumb|Au début du 20e siècle : l'eau coulait...]] | [[Fichier:Au_thabor_contemplation_de_la_cascade.jpeg|250px|left|thumb|Au tout début du 20e siècle, elle contemple l'eau cascadant vers la [[rue de Paris]] sur les rochers artificiels des frères Bühler - photo E. Maignen]] [[Fichier:Cascade_du_thabor.jpeg|250px|right|thumb|Au début du 20e siècle : l'eau coulait...]] | ||
[[Fichier:Kiosque du thabor 27mars1897 e.maignen.jpg|Kiosque du Thabor en 1897|left|500px|thumb|Ce samedi, 27 mars 1897, au loin deux dames sur un banc, deux messieurs passent en conversant. Devant le kiosque cinq toute petites Rennaises sous de grands chapeaux, dans un mystérieux conciliabule. (''Photo E. Maignen'')]] | [[Fichier:Kiosque du thabor 27mars1897 e.maignen.jpg|Kiosque du Thabor en 1897|left|500px|thumb|Ce samedi, 27 mars 1897, au loin deux dames sur un banc, deux messieurs passent en conversant. Devant le kiosque cinq toute petites Rennaises sous de grands chapeaux, dans un mystérieux conciliabule. (''Photo E. Maignen'')]] |
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