Bannière liberation Rennes 2.jpg

A l'occasion des 80 ans de la libération de Rennes, (re)découvrez l'ensemble des
contributions autour de la Seconde Guerre mondiale et de la libération sur Wiki-Rennes.

« 1912, un drame passionnel dans la bourgeoisie rennaise » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 10 : Ligne 10 :
Et, étrangement, c'est à la famille de la meurtrière et à celle-ci que l'''Ouest-Eclair'' manifeste de la compassion: « Nous tenons d’ailleurs à dire que la famille de Mme Leclair est une des plus honorables de Rennes et que nous nous associons à sa peine en cette douloureuse circonstance. Et le journal révèle d'ailleurs que la victime exerçait une profession estimée à risque : « Disons puisque c’est la vérité, que c’était une professionnelle. »
Et, étrangement, c'est à la famille de la meurtrière et à celle-ci que l'''Ouest-Eclair'' manifeste de la compassion: « Nous tenons d’ailleurs à dire que la famille de Mme Leclair est une des plus honorables de Rennes et que nous nous associons à sa peine en cette douloureuse circonstance. Et le journal révèle d'ailleurs que la victime exerçait une profession estimée à risque : « Disons puisque c’est la vérité, que c’était une professionnelle. »


Berthe, née Rosetzky à Rennes le 20 mai 1878, avait un pères d’origine polonaise, Lucien Rosetzky, fabricant de chandelles puis de siphons <ref>[[Siphons rennais]]</ref>. Elle a eu une éducation catholique, classique dans son milieu rennais, au pensionnat de la Sagesse à Rennes de 6 à 14 ans, puis à l’école de l’Immaculée Conception jusqu’au brevet. Elle fait un mariage d'amour à 20 ans, en 1898, avec Albert Leclair, propriétaire d'un garage automobile, et ils ont eu deux enfants.
Berthe, née Rosetzky à Rennes le 20 mai 1878, avait un père d’origine polonaise, Lucien Rosetzky, fabricant de chandelles puis de siphons <ref>[[Siphons rennais]]</ref>. Elle a eu une éducation catholique, classique dans son milieu rennais, au pensionnat de la Sagesse à Rennes de 6 à 14 ans, puis à l’école de l’Immaculée Conception jusqu’au brevet. Elle fait un mariage d'amour à 20 ans, en 1898, avec Albert Leclair, propriétaire d'un garage automobile, et ils ont eu deux enfants.


Le journaliste se fait juge : le crime fut prémédité, même si l'épouse a agi dans une "crise de jalousie aiguë". Une demande en séparation de corps avait été introduite puis "l'affaire finit par s'arranger". Emmenée à la maison d'arrêt, elle demanda au Dr Baderot :« Peut-on avoir des chambres payantes à la prison ?»<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref>. La victime s'était fait inscrire sous le nom de Mlle Lemarchand, modiste, et avait une petite fille de deux ans, placée à la campagne.
Le journaliste se fait juge : le crime fut prémédité, même si l'épouse a agi dans une "crise de jalousie aiguë". Une demande en séparation de corps avait été introduite puis "l'affaire finit par s'arranger". Emmenée à la maison d'arrêt, elle demanda au Dr Baderot :« Peut-on avoir des chambres payantes à la prison ?»<ref>[[rue Docteur Baderot]]</ref>. La victime s'était fait inscrire sous le nom de Mlle Lemarchand, modiste, et avait une petite fille de deux ans, placée à la campagne.
24 555

modifications

Menu de navigation