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La Convention décida l'adoption par la patrie de la mère de Bara qui fut admise avec deux de ses dix enfants dans l'enceinte de l'Assemblée et prit place quelques instants à côté du président [[Prieur de la Côte-d'Or]]. | La Convention décida l'adoption par la patrie de la mère de Bara qui fut admise avec deux de ses dix enfants dans l'enceinte de l'Assemblée et prit place quelques instants à côté du président [[Prieur de la Côte-d'Or]]. | ||
La grande fête nationale organisée par David devant célébrer les figures de Bara et de Viala, prévue au 10 Thermidor, fut annulée avec la chute de Robespierre le 9. Le transfert au Panthéon n'eut pas lieu, mais la mort de Bara est le thème de chansons, poèmes, et même de pièces de théâtre. Les estampes propagent aussi la légende du jeune tambour ; elle est immortalisée en peinture par David et dans le Chant du départ par | La grande fête nationale organisée par David devant célébrer les figures de Bara et de Viala, prévue au 10 Thermidor, fut annulée avec la chute de Robespierre le 9. Le transfert au Panthéon n'eut pas lieu, mais la mort de Bara est le thème de chansons, poèmes, et même de pièces de théâtre. Les estampes propagent aussi la légende du jeune tambour ; elle est immortalisée en peinture par David et dans le ''Chant du départ'' par {{w| André Chénier}}. {{w|David d'Angers}} réalisa une statue de Joseph Bara pour l'exposition de 1839. La même année un magazine populaire avance son engagement à l'âge d'a peine douze ans !<ref>''Le Magasin Pittoresque'' - 1839</ref>. Un tableau de {{w|Jean-Joseph Weerts}}, peint en 1883, est conservé au Musée d'Orsay. | ||
Des générations d'élèves, sous la Troisième République, liront dans leur manuel scolaire la légende qui veut que Bara, pressé par des Chouans de crier « Vive le Roi ! », cria « Vive la République ! » et tomba sous les balles royalistes. Le manuel général de l'instruction primaire de 1889 présente "''l'enfant héroïque de Palaiseau, mort à treize ans, non comme tambour, ainsi que le voudrait une tradition accréditée, mais comme cavalier, dans l'armée chargée de pacifier la Vendée.''" Le petit tambour mythique subsista même dans le Larousse, tel celui de l'édition de 1922 (vol.1), en contradiction avec celui de 1900 et il ne disparut des livres scolaires que dans les années soixante-dix du siècle dernier. La notice et l'illustration du Petit Larousse illustré, présentant cette icône de l'héroïsme auraient même marqué Hergé qui, enfant, y revenait souvent. Si peu de rues portent le nom de Bara, de nombreuses écoles sont ainsi dénommées. | Des générations d'élèves, sous la Troisième République, liront dans leur manuel scolaire la légende qui veut que Bara, pressé par des Chouans de crier « Vive le Roi ! », cria « Vive la République ! » et tomba sous les balles royalistes. Le manuel général de l'instruction primaire de 1889 présente "''l'enfant héroïque de Palaiseau, mort à treize ans, non comme tambour, ainsi que le voudrait une tradition accréditée, mais comme cavalier, dans l'armée chargée de pacifier la Vendée.''" Le petit tambour mythique subsista même dans le ''Larousse,'' tel celui de l'édition de 1922 (vol.1), en contradiction avec celui de 1900 et il ne disparut des livres scolaires que dans les années soixante-dix du siècle dernier. La notice et l'illustration du Petit Larousse illustré, présentant cette icône de l'héroïsme auraient même marqué Hergé qui, enfant, y revenait souvent. Si peu de rues portent le nom de Bara, de nombreuses écoles sont ainsi dénommées. | ||
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