« Rue Zénaïde Fleuriot » : différence entre les versions

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Zénaïde a une éducation influencée par son père, vers 3 ans et demi elle va dans une petite école pour les enfants des meilleures familles, au cours privé Charlemagne de Saint-Brieuc. Elle y apprend la prière et la lecture. Puis elle rentre au couvent de la Providence. Son éducation va avoir une influence sur son œuvre pure, religieuse et profondément catholique. Après une enfance dorée, en 1848, c'est la ruine de son père qui la conduit à travailler à 20 ans comme préceptrice, c'est-à-dire qu'elle va se charger de l'instruction et de l'éducation des filles d'un ami de son père, une famille aisée châtelain de Château-Billy en Ploufragan.
Zénaïde a une éducation influencée par son père, vers 3 ans et demi elle va dans une petite école pour les enfants des meilleures familles, au cours privé Charlemagne de Saint-Brieuc. Elle y apprend la prière et la lecture. Puis elle rentre au couvent de la Providence. Son éducation va avoir une influence sur son œuvre pure, religieuse et profondément catholique. Après une enfance dorée, en 1848, c'est la ruine de son père qui la conduit à travailler à 20 ans comme préceptrice, c'est-à-dire qu'elle va se charger de l'instruction et de l'éducation des filles d'un ami de son père, une famille aisée châtelain de Château-Billy en Ploufragan.


Son père meurt deux mois après son départ après une courte maladie. Zénaïde pour éponger ses dettes commence alors à écrire, le soir quand les enfants sont couchés et que les parents jouent aux cartes. Ses premiers récits paraissent sous le pseudonyme d'Anna Edianez (anagramme inversé de son prénom). Au départ c'est une petite distraction et en 1857, elle envoie un des ses écrits, "La Fontaine de Moine Rouge", pour un concours proposé par La France Littéraire qui se déroule à Lyon. Elle remporte le 1er Prix. L'année suivante, elle récidive et obtient également le 1er Prix avec deux pièces en vers et une nouvelle en prose intitulée "Une Heure d'entrainement" qui paraît dans une revue lyonnaise sous le pseudonyme de Anna Edianez de Langle, Edianez étant l'anagramme de Zénaïde et de Langle en référence à un Académicien de Marine, Commandant d'un vaisseau dans l'expédition de La Pérouse, lui aussi de l'actuel département des Côtes-d'Armor et dont le nom entier est une partie du sien : Fleuriot de Langle.
Son père meurt deux mois après son départ après une courte maladie. Zénaïde pour éponger ses dettes commence alors à écrire, le soir quand les enfants sont couchés et que les parents jouent aux cartes. Ses premiers récits paraissent sous le pseudonyme d'Anna Edianez (anagramme inversé de son prénom). Au départ c'est une petite distraction et en 1857, elle envoie un des ses écrits, "La Fontaine de Moine Rouge", pour un concours proposé par ''La France Littéraire'' qui se déroule à Lyon. Elle remporte le 1er Prix. L'année suivante, elle récidive et obtient également le 1er Prix avec deux pièces en vers et une nouvelle en prose intitulée "Une Heure d'entrainement" qui paraît dans une revue lyonnaise sous le pseudonyme de Anna Edianez de Langle, Edianez étant l'anagramme de Zénaïde et de Langle en référence à un Académicien de Marine, commandant d'un vaisseau dans l'expédition de La Pérouse, lui aussi de l'actuel département des Côtes-d'Armor et dont le nom entier est une partie du sien : Fleuriot de Langle.


Elle entre à la Rédaction de la Semaine des Familles, en 1859, dont elle devient rédactrice en chef en 1871.
Elle entre à la Rédaction de la ''Semaine des Familles'', en 1859, dont elle devient rédactrice en chef en 1871.


Elle a écrit dans un style sans artifices et sans relief quantité de bons romans que l'on va retrouver longtemps dans les collections bleues ou roses destinées aux jeunes filles. Son œuvre, particulièrement prolifique, compte plus de 80 volumes, écrit de 1859 à 1890 et dont la majeure partie est destinée au jeune public. Elle fut, de son vivant, la collaboratrice la plus goûtée de la "Bibliothèque rose" et du "Journal de la Jeunesse". Sous son nom et aussi sous le pseudonyme de Anna Edianez de Saint-B… (pour Saint-Brieuc, sa commune de naissance), elle a fait paraître : le petit chef de famille, Tranquille et Tourbillon, Monsieur Nostradamus, Papillonne, Sans beauté, etc. Elle a également publié : Le Théâtre chez soi (1873), quelques comédies et proverbes.
Elle a écrit dans un style sans artifices et sans relief quantité de bons romans que l'on va retrouver longtemps dans les collections bleues ou roses destinées aux jeunes filles. Son œuvre, particulièrement prolifique, compte plus de 80 volumes, écrit de 1859 à 1890 et dont la majeure partie est destinée au jeune public. Elle fut, de son vivant, la collaboratrice la plus goûtée de la "Bibliothèque rose" et du "Journal de la Jeunesse". Sous son nom et aussi sous le pseudonyme de Anna Edianez de Saint-B… (pour Saint-Brieuc, sa commune de naissance), elle a fait paraître : ''<Le petit chef de famille'', ''Tranquille et Tourbillon'', ''Monsieur Nostradamus'', ''Papillonne'', ''Sans beauté'', etc. Elle a également publié : ''Le Théâtre chez soi'' (1873), quelques comédies et proverbes.


En 1869, Zénaïde est très affectée par la mort d'Alix, sa plus chère élève, suite à une épidémie de Choléra, elle hésite à entrer à Paris au couvent des Auxiliatrices du purgatoire et s'occupe de l'école professionnelle catholique voisine de la communauté. Elle visite tout Paris, mais elle trouve cela maussade et déprimant, elle va souvent en parler dans ses romans.
En 1869, Zénaïde est très affectée par la mort d'Alix, sa plus chère élève, suite à une épidémie de choléra, elle hésite à entrer à Paris au couvent des Auxiliatrices du purgatoire et s'occupe de l'école professionnelle catholique voisine de la communauté. Elle visite tout Paris, mais elle trouve cela maussade et déprimant, elle va souvent en parler dans ses romans.


En 1872, après le décès de sa mère, elle va rejoindre en vacances à Locmariaquer (Morbihan) sa belle-sœur à qui les médecins ont ordonnés de passer 2 mois avec ses enfants au bord de la mer. Au début elle n'est pas favorable à ce coin mais très vite elle est attirée par une vie qui est simple et primitive, correspondant à son goût de la solitude et du travail. Elle décide de s'y fixer et fait bâtir une maison "Kermoereb", qui signifie "la Maison de Tante", elle que ses neveux appellent "Tante Zaza".
En 1872, après le décès de sa mère, elle va rejoindre en vacances à Locmariaquer (Morbihan) sa belle-sœur à qui les médecins ont ordonné de passer 2 mois avec ses enfants au bord de la mer. Au début elle n'est pas favorable à ce coin mais, très vite, elle est attirée par une vie qui est simple et primitive, correspondant à son goût de la solitude et du travail. Elle décide de s'y fixer et fait bâtir une maison "Kermoereb", qui signifie "la Maison de Tante", elle que ses neveux appellent "Tante Zaza".


Elle décède d'une congestion, à Paris, le 19 Décembre 1890, aussi réputée que la Comtesse de Ségur. Elle est inhumée dans le petit cimetière de Locmariaquer.
Elle décède d'une congestion, à Paris, le 19 Décembre 1890, aussi réputée que la Comtesse de Ségur. Elle est inhumée dans le petit cimetière de Locmariaquer.
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