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===Beaucoup de blessés, quelques prisonniers...=== | ===Beaucoup de blessés, quelques prisonniers...=== | ||
[[Fichier:1914_bataille_de_morhange.png|250px|right|thumb|Malgré la présentation (tableau de Chaperon), la bataille de Morhange, une attaque qui sera une défaite]] | [[Fichier:1914_bataille_de_morhange.png|250px|right|thumb|Malgré la présentation (tableau de Chaperon), la bataille de Morhange, une attaque qui sera une défaite]] | ||
[[Fichier:H%C3%B4pital_compl%C3%A9mentaire_4.png|300px|right|thumb|Un des nombreux hôpitaux militaires complémentaires de Rennes: l'hôpital 41 installé dans la faculté de Droit]] | |||
Le 16 c'est le 24e dragons de réserve qui quitte Rennes et le 17 la vente d'absinthe est interdite. Le 18 Mgr Dubourg publie une lettre très optimiste quant à l'issue de la guerre. Le 20, un deuxième train de 104 blessés arrive à Rennes, parmi eux 7 allemands, et un convoi d'une cinquantaine arrive le 21. Et l'on relate toujours des atrocités commises par l'armée allemande. Le 22, quinze prisonniers allemands, surveillés par quatorze fantassins, baïonnette au canon - "Ah ! ces braves pioupious, il suffit de les voir pour savoir qu'ils ont fidèlement veillé. Dans leurs yeux passe un éclair de fierté, de triomphe" - arrivent à Rennes et sont enfermés à la prison militaire. Le lendemain c'est un millier de prisonniers qui arrivent à Dinan, via Dol. Et les trains de blessés arrivent fréquemment à Rennes, tel celui qui, le 25, en amène 640. Les listes de blessés adressés à Rennes citent d’abord des localisations à [[centre hospitalier universitaire (CHU)|Pontchaillou]] et bientôt - ils sont plus de 3500 à Rennes dès le 12 septembre ! dans de nombreux établissements détournés de leur utilisation habituelle, notamment : hôpital complémentaire du [[Lycée Émile Zola|Lycée de garçons]] de l'avenue de la gare (H.C. n°1), [[cercle Paul Bert]] (H.C. n°34), école des beaux-arts, faculté de droit, [[place Saint-Melaine]] (H.C. n°41), [[Ecole et lycée Saint-Vincent de Paul|collège Saint-Vincent]] (H.C. n°4), avec son annexe de la caserne de Guines, hôpital Saint-Yves, Faculté des Lettres, [[place Hoche]] (H.C. n°5), école d’Agriculture (H.C. n°39), [[collège Anne-de-Bretagne|lycée de jeunes filles]], [[rue Martenot]], Maison de retraite [[rue Saint-Hélier]]. | Le 16 c'est le 24e dragons de réserve qui quitte Rennes et le 17 la vente d'absinthe est interdite. Le 18 Mgr Dubourg publie une lettre très optimiste quant à l'issue de la guerre. Le 20, un deuxième train de 104 blessés arrive à Rennes, parmi eux 7 allemands, et un convoi d'une cinquantaine arrive le 21. Et l'on relate toujours des atrocités commises par l'armée allemande. Le 22, quinze prisonniers allemands, surveillés par quatorze fantassins, baïonnette au canon - "Ah ! ces braves pioupious, il suffit de les voir pour savoir qu'ils ont fidèlement veillé. Dans leurs yeux passe un éclair de fierté, de triomphe" - arrivent à Rennes et sont enfermés à la prison militaire. Le lendemain c'est un millier de prisonniers qui arrivent à Dinan, via Dol. Et les trains de blessés arrivent fréquemment à Rennes, tel celui qui, le 25, en amène 640. Les listes de blessés adressés à Rennes citent d’abord des localisations à [[centre hospitalier universitaire (CHU)|Pontchaillou]] et bientôt - ils sont plus de 3500 à Rennes dès le 12 septembre ! dans de nombreux établissements détournés de leur utilisation habituelle, notamment : hôpital complémentaire du [[Lycée Émile Zola|Lycée de garçons]] de l'avenue de la gare (H.C. n°1), [[cercle Paul Bert]] (H.C. n°34), école des beaux-arts, faculté de droit, [[place Saint-Melaine]] (H.C. n°41), [[Ecole et lycée Saint-Vincent de Paul|collège Saint-Vincent]] (H.C. n°4), avec son annexe de la caserne de Guines, hôpital Saint-Yves, Faculté des Lettres, [[place Hoche]] (H.C. n°5), école d’Agriculture (H.C. n°39), [[collège Anne-de-Bretagne|lycée de jeunes filles]], [[rue Martenot]], Maison de retraite [[rue Saint-Hélier]]. | ||
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