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Marcel, Louis, Gaston, fils de Gustave Brossier et d’Henriette Mézerais, avait dû avoir une enfance difficile car il avait un tuteur, M. Louis Forget. En juillet 1929, il habite à Vern-sur-Seiche, près de Rennes, où il exerce la profession de mécanicien. Convoqué pour passer le conseil de révision, il ne fera pas de service militaire car il est amputé de la moitié inférieure de la jambe gauche. Sans doute est-il appareillé. | Marcel, Louis, Gaston, fils de Gustave Brossier et d’Henriette Mézerais, avait dû avoir une enfance difficile car il avait un tuteur, M. Louis Forget. En juillet 1929, il habite à Vern-sur-Seiche, près de Rennes, où il exerce la profession de mécanicien. Convoqué pour passer le conseil de révision, il ne fera pas de service militaire car il est amputé de la moitié inférieure de la jambe gauche. Sans doute est-il appareillé. | ||
En septembre 1939, pour la même raison, il n’est pas mobilisé. Il va se distinguer autrement que pour un vol de bicyclette dans la nuit du 13 au 14 juillet 1939 alors qu'il était en état d' | En septembre 1939, pour la même raison, il n’est pas mobilisé. Il va se distinguer autrement que pour un vol de bicyclette dans la nuit du 13 au 14 juillet 1939 alors qu'il était en état d'ivresse, ce qui lui coûtera deux mois de prison. <ref> Ouest-Éclair des 12 août et 12 octobre 1939</ref> Il ne peut donc pas se battre contre l’Allemagne nazie et pourtant, il enrage quand il voit les armées ennemies à Rennes le 18 juin 1940.<ref>[[18 juin 1940 : les troupes allemandes à Rennes, ville traumatisée]]</ref> Il ne supporte pas de les voir se pavaner dans nos rues et s’installer pour y rester longtemps. Il habite alors au 33, [[rue Duhamel]] à Rennes. | ||
Dès la fin juillet 1940, le "commandant en chef" allemand informe la population rennaise qu' "un câble militaire fut saboté de manière perfide" et que "de pareils actes de sabotages seront punis de la peine de mort". En outre, dans les endroits où de pareils actes seront constatés, au moins deux hommes seront arrêtés comme otages, jusqu'à ce que le malfaiteur soit "constaté". <ref> Ouest-Eclair du 28 juillet 1940</ref> Ce texte sera bientôt appliqué. | Dès la fin juillet 1940, le "commandant en chef" allemand informe la population rennaise qu' "un câble militaire fut saboté de manière perfide" et que "de pareils actes de sabotages seront punis de la peine de mort". En outre, dans les endroits où de pareils actes seront constatés, au moins deux hommes seront arrêtés comme otages, jusqu'à ce que le malfaiteur soit "constaté". <ref> Ouest-Eclair du 28 juillet 1940</ref> Ce texte sera bientôt appliqué. | ||
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