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La '''rue Toullier''', parallèle au [[quai | La '''rue Toullier''', parallèle au [[quai Émile Zola]], va de l'[[église Toussaints]] à l'[[avenue Janvier]] et borde au nord le [[musée des beaux-arts|musée des Beaux-Arts]], au sud les collège et [[lycée Émile Zola]]. Avant la création des quais, la [[Vilaine]] touchait le nord de la rue par un grand arc de cercle<ref>Le vieux Rennes par Paul Banéat, Larcher 1911</ref>. Elle fut ainsi nommée le 12 décembre [[1862]] par délibération du conseil municipal de la Ville de Rennes du nom d'un jurisconsulte qui s'illustra à Rennes par ses leçons données à cette époque au Palais universitaire, l'actuel musée des Beaux-Arts. | ||
Le lycée est une des premières réalisations de l'architecte [[Jean-Baptiste Martenot]], après sa nomination au poste d'architecte de la Ville, dont le succès | Le lycée est une des premières réalisations de l'architecte [[Jean-Baptiste Martenot]], après sa nomination au poste d'architecte de la Ville, dont le succès | ||
établira sa notoriété. Implanté à proximité du ''Palais des Facultés'', nouvellement construit, à l'emplacement de | établira sa notoriété. Implanté à proximité du ''Palais des Facultés'', nouvellement construit, à l'emplacement de l'ancien collège des Jésuites qui sera détruit peu à peu, il constitue un édifice emblématique, en bordure d'un axe nouvellement créé, l'avenue de la Gare. Le choix de la ville basse est également significatif des projets urbains du maire [[Ange de Léon des Ormeaux]], attaché à redessiner et à embellir cette partie négligée de la ville, qui n'accueillait alors que deux édifices publics d'importance : la [[gare de Rennes|Gare]] et le ''palais des Facultés''. Les travaux commencés en [[1859]] s'achèvent en [[1889]] (chapelle construite entre [[1877]] et [[1879]]). Le procès historique qui s'y déroule, avec le jugement du capitaine [[ Alfred Dreyfus]], est commémoré par son vocable et par une sculpture exposée dans la cour, sur l'avenue Janvier. | ||
l'ancien collège des Jésuites qui sera détruit peu à peu, il constitue un édifice emblématique, en bordure d'un axe | |||
nouvellement créé, l'avenue de la Gare. Le choix de la ville basse est également significatif des projets urbains du | |||
maire [[Ange de Léon des Ormeaux]] , attaché à redessiner et à embellir cette partie négligée de la ville, qui n'accueillait alors que | |||
deux édifices publics d'importance : [[ | |||
en 1889 (chapelle construite entre 1877 et 1879). Le procès historique qui s'y déroule, avec le jugement du | |||
capitaine [[ Alfred Dreyfus]], est commémoré par son | |||
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Cette dénomination rend hommage à : | Cette dénomination rend hommage à : | ||
== Charles, | == Charles, Bonaventure, Marie Toullier== | ||
(21 janvier 1752, Dol-de-Bretagne - 19 septembre 1835, Rennes), professeur de droit à la faculté de Rennes. | (21 janvier 1752, Dol-de-Bretagne - 19 septembre 1835, Rennes), professeur de droit à la faculté de Rennes. |
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