24 992
modifications
Aucun résumé des modifications |
|||
Ligne 5 : | Ligne 5 : | ||
L'avenue de la gare qui conduit du [[jardin Saint-Georges]] à la [[gare de Rennes]] fut percée en [[1856]]/[[1857]] et était encore en travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes en avril 1857. | L'avenue de la gare qui conduit du [[jardin Saint-Georges]] à la [[gare de Rennes]] fut percée en [[1856]]/[[1857]] et était encore en travaux lors de l'arrivée du chemin de fer à Rennes en avril 1857. | ||
[[Fichier:Avenue-Janvier annees 50.jpg|280px|right|thumb|L'avenue Janvier dans les années 50, de la gare vers le Palais Saint-Georges]] | [[Fichier:Avenue-Janvier annees 50.jpg|280px|right|thumb|L'avenue Janvier dans les années 50, de la gare vers le Palais Saint-Georges]] | ||
[[Fichier:Maison_de_la_radio_en_construction.jpeg|250px|left|thumb|La "Maison de la Radio de Rennes" en construction, avenue Janvier, en 1952 (de ''la Semaine Radiophonique'')]] | [[Fichier:Maison_de_la_radio_en_construction.jpeg|250px|left|thumb|La "Maison de la Radio de Rennes" en construction, avenue Janvier, en 1952 (de ''la Semaine Radiophonique'')]] | ||
[[Fichier:Avenue_janviet_et_rue_St_h%C3%A9lier.png|300px|left|thumb|L'avenue Janvier avec le débouché de la [[rue Saint-Hélier]] à gauche, vers 1950]] | [[Fichier:Avenue_janviet_et_rue_St_h%C3%A9lier.png|300px|left|thumb|L'avenue Janvier avec le débouché de la [[rue Saint-Hélier]] à gauche, vers 1950]] | ||
[[File:Immeuble_odorico.JPG|250px|right|thumb|Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]] | [[File:Immeuble_odorico.JPG|250px|right|thumb|Immeuble Art-déco Odorico, à l'angle de l'avenue Janvier et de la [[rue Duhamel]] - (de Wikimedia Commons)]] | ||
En [[1858]], lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d''''avenue Janvier''' lui fut donné par délibération du conseil municipal du 19 décembre 1923 en l'honneur de [[Jean Janvier]], [[maire de Rennes]] (1859-1923). | En [[1858]], lors du voyage de l'empereur Napoléon III et de l'impératrice, qui quittèrent la Bretagne en prenant le train, on donna à cette voie le nom d'avenue Napoléon III, dénomination très vite désuète. Le nom d''''avenue Janvier''' lui fut donné par délibération du conseil municipal du 19 décembre 1923 en l'honneur de [[Jean Janvier]], [[maire de Rennes]] (1859-1923). Au n° 14, l'hôtel des Nétumières est d'une qualité architecturale exceptionnelle à Rennes, malgré les aménagements ultérieurs | ||
Bordant | qui perturbent la lecture de cet édifice original dans l'organisation des parties constituantes : le fond de scène du | ||
jardin, en fait réduit à une simple cour arrière, le porche monumental et le vestibule avec escalier d'honneur qui | |||
montre la capacité d'invention de l'architecte qui choisit une formule différente mais tout aussi prestigieuse que | |||
celle de l'hôtel Léofanti. L'édifice est représentatif de la formule mise au point par Martenot dans la conception des | |||
hôtels urbains, dont les puissants volumes dialoguent avec l'espace public de la rue. Ici cependant, contrairement | |||
à l'hôtel Léofanti (1875) ou à l'hôtel Léon des Ormeaux(1880), l'implantation en milieu de parcelle avec un recul | |||
significatif derrière une grille à claire voie et un rez de chaussée surélevé, joue sur l'ambiguïté de ce qu'on montre | |||
et qui reste pourtant hors d'atteinte. | |||
Bordant la voie on trouvait jusqu'en [[1944]], la prison militaire, au coin de la [[rue Saint-Hélier]] et de la [[rue Duhamel]] et la caserne Kergus, ancien hôtel des Gentilshommes réalisé par l'abbé Kergus, entre le [[boulevard de la Liberté]] et la [[rue Saint-Thomas]], bel édifice dont la façade donnait sur l'avenue, transformé en caserne après la Révolution, puis occupé par divers bureaux militaires (État-major, intendance, service de Santé, de la Place, anciens combattants)<ref> ''Rennes capitale de la Bretagne'', par Ad. Orain. Ed. L. Bahon-Rault - 1925</ref>. Ces deux édifices furent détruits lors des bombardements de 1944, ainsi d'ailleurs que les trois quarts des immeubles bordant l'avenue. Le grand lycée avec sa chapelle, endommagé, a été restauré. Subsiste au n°3 l'immeuble ''Tomine'' à huit niveaux, conçu par l'architecte | |||
[[Fichier:H%C3%B4tel_des_N%C3%A9tumi%C3%A8res.png|center|200px|thumb|L'hôtel des Nétumières]] [[Yves Lemoine]] et au n°7 un immeuble à six niveaux construit en 1931 par [[Jean Poirier]], qui présente une façade entièrement décorée de mosaïques gris et or avec deux larges frises à fond bleu, œuvre d'{{w|Isidore Odorico}}. | |||
Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du [[Palais Saint-Georges]]. | Cette avenue donne aux voyageurs sortant de la gare une perspective fort avenante sur la capitale de la Bretagne avec, en fond d'écran, les arcades du [[Palais Saint-Georges]]. |
modifications