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Vers 13 h 15,  le lundi 17 juillet, une première vague de bombardiers opérant à grande hauteur lâcha des bombes sur la partie nord-est de la ville. Un quart d'heure plus tard, alors que les sauveteurs travaillaient au milieu des décombres, une seconde vague a survolé la ville et « malgré les facilités de visée que leur procurait une visibilité parfaite, les assaillants ont lâché leurs bombes meurtrières au hasard, et loin de tout objectif pouvant présenter un caractère militaire »<ref> l'Ouest-Éclair du 18 juillet 1944</ref>.
Vers 13 h 15,  le lundi 17 juillet, une première vague de bombardiers opérant à grande hauteur lâcha des bombes sur la partie nord-est de la ville. Un quart d'heure plus tard, alors que les sauveteurs travaillaient au milieu des décombres, une seconde vague a survolé la ville et « malgré les facilités de visée que leur procurait une visibilité parfaite, les assaillants ont lâché leurs bombes meurtrières au hasard, et loin de tout objectif pouvant présenter un caractère militaire »<ref> l'Ouest-Éclair du 18 juillet 1944</ref>.


L'hôpital psychiatrique de [[Saint-Méen]], rue de Paris, (maintenant [[centre hospitalier Guillaume Régnier]]) fut atteint et un bâtiment est incendié que le personnel fait évacuer sans affolement. Au passage, le Dr [[René Patay]], maire de Rennes qui s'est rendu sur place entend "une vieille folle dire : "Cela devait arriver, avec leur manie de se servir de lampes à pétrole !" <ref> ''Mémoires d'un Français moyen '' par R. Patay- 1974</ref> Des bombes tombèrent sur une tranchée dans la jardin du [[Thabor]] tuant 25 Français et Allemands et endommageant fortement les serres de Martenot. On dénombra 103 morts et une soixantaine de blessés. Les obsèques furent, comme après les deux bombardements des 9 et 12 juin, célébrées dans l'ancienne chapelle du Cercle Paul-Bert et les inhumations de 66 cercueils dont certains contenaient des restes de plusieurs eurent lieu au cimetière de [[Saint-Laurent]], les deux cimetières de Rennes étant inutilisables.
L'hôpital psychiatrique de [[Saint-Méen]], rue de Paris, (maintenant [[centre hospitalier Guillaume Régnier]]) fut atteint et un bâtiment est incendié que le personnel fait évacuer sans affolement. Au passage, le Dr [[René Patay]], maire de Rennes qui s'est rendu sur place entend "une vieille folle dire : "Cela devait arriver, avec leur manie de se servir de lampes à pétrole !" <ref> ''Mémoires d'un Français moyen '' par R. Patay- 1974</ref> Des bombes tombèrent sur une tranchée dans la jardin du [[Thabor]] tuant 25 Français et Allemands et endommageant fortement les serres de Martenot. " Dépôt d'essence en feu.Fumée odoriférante sur la ville. cela tape dur" <ref> Carnet de Mme Huchet pendant la libération de Rennes </ref> On dénombra 103 morts et une soixantaine de blessés. Les obsèques furent, comme après les deux bombardements des 9 et 12 juin, célébrées dans l'ancienne chapelle du Cercle Paul-Bert et les inhumations de 66 cercueils dont certains contenaient des restes de plusieurs eurent lieu au cimetière de [[Saint-Laurent]], les deux cimetières de Rennes étant inutilisables.


Or, le rapport des opérations tactiques de la 9e Air Force donne les renseignements suivants à la date du lundi 17 juillet 1944 :
Or, le rapport des opérations tactiques de la 9e Air Force donne les renseignements suivants à la date du lundi 17 juillet 1944 :
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