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C'est dès le départ que la première municipalité [[Henri Fréville|Fréville]] (1953-1959) envisage d'urbaniser le Nord-Ouest du territoire communal, au-delà de la voie ferrée, en vue de répondre à la fois aux demandes de l'enseignement supérieur et au fort besoin de logements, en lien notamment avec les programmes de destruction-rénovation des quartiers de la [[rue de Nantes]] et de la [[rue de Brest]]. Le 17 mai 1954, le conseil municipal approuve les grandes lignes du projet, et la procédure d'expropriation se met en place. | C'est dès le départ que la première municipalité [[Henri Fréville|Fréville]] (1953-1959) envisage d'urbaniser le Nord-Ouest du territoire communal, au-delà de la voie ferrée, en vue de répondre à la fois aux demandes de l'enseignement supérieur et au fort besoin de logements, en lien notamment avec les programmes de destruction-rénovation des quartiers de la [[rue de Nantes]] et de la [[rue de Brest]]. Le 17 mai 1954, le conseil municipal approuve les grandes lignes du projet, et la procédure d'expropriation se met en place. | ||
À partir de 1959, le projet vient se couler dans le tout nouveau cadre réglementaire des ZUP : le 7 octobre paraît l'arrêté ministériel créant la Zone à Urbaniser en Priorité de Villejean-Malifeu (du nom de deux des fermes en cours de disparition). La conception d'ensemble est confiée à l'architecte-urbaniste parisien Henri Madelain, relayé localement par [[Louis Arretche]]. La responsabilité de l'opération est attribuée à la SEMAEB récemment créée. | |||
Le principe retenu par Henri Madelain est simple : six îlots regroupant chacun autour d'une école logements sociaux et logements privés, espaces verts et un centre commercial de proximité. Dans les faits, la réforme de l'enseignement va conduire à remplacer les écoles D et F par deux CES (collèges d'enseignement secondaire de Villejean-Malifeu et de Montbarrot). Par ailleurs, la nouvelle donne commerciale liée à l'apparition des grandes surfaces de périphérie conduit à l'abandon du centre commercial F (Limousin), tandis que le centre commercial Montbarrot, déjà construit [[rue d'Armagnac]], va se trouver condamné à végéter. | Le principe retenu par Henri Madelain est simple : six îlots regroupant chacun autour d'une école logements sociaux et logements privés, espaces verts et un centre commercial de proximité. Dans les faits, la réforme de l'enseignement va conduire à remplacer les écoles D et F par deux CES (collèges d'enseignement secondaire de Villejean-Malifeu et de Montbarrot). Par ailleurs, la nouvelle donne commerciale liée à l'apparition des grandes surfaces de périphérie conduit à l'abandon du centre commercial F (Limousin), tandis que le centre commercial Montbarrot, déjà construit [[rue d'Armagnac]], va se trouver condamné à végéter. | ||
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Les acteurs de l'opération ont été, à peu près pour moitié, quatre organismes HLM - Office municipal, Office départemental, groupe CIL et Coopérative d'Aiguillon (Foyer Moderne)<ref>Aujourd'hui respectivement : Archipel Habitat, Habitat 35 devenu plus récemment Néotoa, Espacil Habitat et Aiguillon.</ref> - et, pour l'autre moitié, divers promoteurs privés, dont le plus important est le groupement Promoba dont les 800 logements se retrouvent aux quatre coins du quartier. | Les acteurs de l'opération ont été, à peu près pour moitié, quatre organismes HLM - Office municipal, Office départemental, groupe CIL et Coopérative d'Aiguillon (Foyer Moderne)<ref>Aujourd'hui respectivement : Archipel Habitat, Habitat 35 devenu plus récemment Néotoa, Espacil Habitat et Aiguillon.</ref> - et, pour l'autre moitié, divers promoteurs privés, dont le plus important est le groupement Promoba dont les 800 logements se retrouvent aux quatre coins du quartier. | ||
Les premiers immeubles (Provence, Dauphiné) sont habités fin 1965. La construction se poursuit sans faiblir jusqu'en 1972 (en tout 5 500 logements pour la ZUP proprement dite). | Les premiers immeubles (Provence, Dauphiné) sont habités fin 1965. La construction se poursuit sans faiblir jusqu'en 1972 (en tout 5 500 logements pour la ZUP proprement dite). À mi-parcours, le 12 mai 1968, est organisée une cérémonie d'inauguration officielle du quartier par le maire Henri Fréville. Après l'achèvement de la ZUP, de nouvelles constructions ont vu et continuent de voir le jour sur ses flancs Nord et Sud : on peut sans doute estimer à 6 500 logements la taille du quartier de Villejean aujourd'hui. | ||
====Les Villejeannais(es)==== | ====Les Villejeannais(es)==== | ||
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===Monographies concernant Beauregard=== | ===Monographies concernant Beauregard=== | ||
[[Fichier:Beauregard_nord.png|350px|right|thumb| | [[Fichier:Beauregard_nord.png|350px|right|thumb|Au centre le parc de Beauregard et, à droite, le nouveau quartier de Beauregard-nord]] | ||
*Patrick Guérin | *Patrick Guérin | ||
**Ville de Rennes, quartier de Beauregard : intégration d'un nouveau quartier dans la ville : Contribution aux études pré-opérationnelles | **Ville de Rennes, quartier de Beauregard : intégration d'un nouveau quartier dans la ville : Contribution aux études pré-opérationnelles | ||
Ligne 223 : | Ligne 223 : | ||
La zone à l'ouest de la rocade comprend plusieurs exploitations agricoles encore en activité. On y trouve également, autour d'un ancien manoir, le Lycée agricole et horticole privé de La Lande du Breil (vente aux particuliers)<ref>Site de l'établissement [http://www.lycee-landedubreil.org]. Depuis 2015, l'établissement s'inscrit dans un regroupement avec des établissements de Vitré, La Guerche et Etrelles formant le groupe Antoine-de-Saint-Exupéry ; le centre de La Lande du Breil prend le nom de {{w|Giorgio Frassati}}</ref>, ainsi que, un peu plus loin, le Grand Breil, autre ancien manoir, aujourd'hui propriété de la Ville de Rennes qui y a créé une ferme d'insertion (paniers bio)<ref>Voir le site [http://www.epi-jdb.fr]</ref>. A la limite des communes de Pacé et de [[Vezin-le-Coquet]], à la Haute-Martinière, on peut voir une porte flanquée de deux tours, restes d'un château ancien<ref>Plus de détails sur ce château ainsi que sur les manoirs du Grand Breil et de La Lande du Breil, voir le site de l'inventaire général du patrimoine [http://patrimoine.region-bretagne.fr]</ref>. | La zone à l'ouest de la rocade comprend plusieurs exploitations agricoles encore en activité. On y trouve également, autour d'un ancien manoir, le Lycée agricole et horticole privé de La Lande du Breil (vente aux particuliers)<ref>Site de l'établissement [http://www.lycee-landedubreil.org]. Depuis 2015, l'établissement s'inscrit dans un regroupement avec des établissements de Vitré, La Guerche et Etrelles formant le groupe Antoine-de-Saint-Exupéry ; le centre de La Lande du Breil prend le nom de {{w|Giorgio Frassati}}</ref>, ainsi que, un peu plus loin, le Grand Breil, autre ancien manoir, aujourd'hui propriété de la Ville de Rennes qui y a créé une ferme d'insertion (paniers bio)<ref>Voir le site [http://www.epi-jdb.fr]</ref>. A la limite des communes de Pacé et de [[Vezin-le-Coquet]], à la Haute-Martinière, on peut voir une porte flanquée de deux tours, restes d'un château ancien<ref>Plus de détails sur ce château ainsi que sur les manoirs du Grand Breil et de La Lande du Breil, voir le site de l'inventaire général du patrimoine [http://patrimoine.region-bretagne.fr]</ref>. | ||
Au printemps 2015, la zone fait parler d'elle, Rennes Métropole envisageant d'y transférer la déchèterie nord-ouest, trop à l'étroit dans son site actuel de l'avenue Charles Tillon, ce qui empièterait sur des parcelles cultivées et induirait un surcroît de circulation à l'entrée même du Lycée<ref> ''Ouest-France'', Rennes, 22 avril 2015, RCL 09</ref>. | Au printemps 2015, la zone fait parler d'elle, Rennes Métropole envisageant d'y transférer la déchèterie nord-ouest, trop à l'étroit dans son site actuel de l'avenue Charles Tillon, ce qui empièterait sur des parcelles cultivées et induirait un surcroît de circulation à l'entrée même du Lycée<ref>''Ouest-France'', Rennes, 22 avril 2015, RCL 09</ref>. | ||
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