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Aux élections municipales de [[1908]] sa liste d'entente républicaine l'emporte sur celle du sénateur maire libéral [[Eugène Pinault]] et il est élu maire. Anticlérical, il réglemente la sonnerie des cloches. Son conseil approuve le projet de rénovation intérieure de l'hôtel-de-ville présenté par [[Emmanuel Le Ray]] et, en [[1911]], la décision de confier au statuaire cessonnais [[Jean Boucher]] la réalisation d'un groupe dans la niche extérieure de l'hôtel-de-ville, représentant l'union de la Bretagne à la France. Il poursuit activement un programme de rénovation et de construction d'écoles, telle celle du [[boulevard de la Liberté]]. Sa liste est réélue en mars [[1912]]. Un incendie ayant ravagé le [[palais du Commerce]] en cours de construction, il signe une convention d'achèvement avec l'Etat et inaugure en mars 1913 la couverture de la Vilaine entre le [[pont de Nemours]] et le [[pont de Berlin]]. Les 31 mai et 1er juin [[1914]] il reçoit [[le président Poincaré à Rennes]] qui inaugure l'hôtel de ville réaménagé et la Faculté des lettres installée dans l'ancien Grand Séminaire. Il voulut à Rennes la [[piscine Saint-Georges]] achevée en juillet 1926. | Aux élections municipales de [[1908]] sa liste d'entente républicaine l'emporte sur celle du sénateur maire libéral [[Eugène Pinault]] et il est élu maire. Anticlérical, il réglemente la sonnerie des cloches. Son conseil approuve le projet de rénovation intérieure de l'hôtel-de-ville présenté par [[Emmanuel Le Ray]] et, en [[1911]], la décision de confier au statuaire cessonnais [[Jean Boucher]] la réalisation d'un groupe dans la niche extérieure de l'hôtel-de-ville, représentant l'union de la Bretagne à la France. Il poursuit activement un programme de rénovation et de construction d'écoles, telle celle du [[boulevard de la Liberté]]. Sa liste est réélue en mars [[1912]]. Un incendie ayant ravagé le [[palais du Commerce]] en cours de construction, il signe une convention d'achèvement avec l'Etat et inaugure en mars 1913 la couverture de la Vilaine entre le [[pont de Nemours]] et le [[pont de Berlin]]. Les 31 mai et 1er juin [[1914]] il reçoit [[le président Poincaré à Rennes]] qui inaugure l'hôtel de ville réaménagé et la Faculté des lettres installée dans l'ancien Grand Séminaire. Il voulut à Rennes la [[piscine Saint-Georges]] achevée en juillet 1926. | ||
Officier de réserve, promu chef de bataillon en 1911 par le [[maréchal Lyautey]], il est affecté en [[ | Officier de réserve, promu chef de bataillon en 1911 par le [[maréchal Lyautey]], il est affecté en [[1914]] au poste de commissaire militaire à la gare de Rennes mais est relevé de ses obligations en raison de son état de santé. Dès l'armistice, son conseil municipal décide de l'installation d'un panthéon au rez-de-chaussée de la mairie. | ||
En novembre 1919 sa liste commune avec les socialistes est réélue mais il échoue aux élections sénatoriales de 1920. Après la guerre il inaugure un troisième réservoir d'eau potable de 27000 m3 et annonce l'extension du réseau d'assainissement à 35 km ainsi que le projet d'une station d'épuration. Il fait aussi étudier un plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement de la ville qui ne sera approuvé qu'en [[1928]]. Il meurt subitement en 1923. | En novembre 1919 sa liste commune avec les socialistes est réélue mais il échoue aux élections sénatoriales de 1920. Après la guerre il inaugure un troisième réservoir d'eau potable de 27000 m3 et annonce l'extension du réseau d'assainissement à 35 km ainsi que le projet d'une station d'épuration. Il fait aussi étudier un plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement de la ville qui ne sera approuvé qu'en [[1928]]. Il meurt subitement en [[1923]]. | ||
La Ville, reconnaissante envers ce maire "laïque et social", écrivent les "[[Nouvelles rennaises]]", lui fait des obsèques solennelles et le quotidien "l'[[Ouest-Eclair]]" décrit longuement les gerbes et couronnes que portent trois chars et les délégations qui se rendent en cortège à la cathédrale. Le préfet, dans son allocution, soulignera les traits de caractère du défunt : volonté et indépendance, non sans avoir rappelé que certains le disaient autoritaire. Le conseil municipal donne à une des plus belles voies de Rennes, l'avenue de la gare, le nom d'[[avenue Janvier]]. | La Ville, reconnaissante envers ce maire "laïque et social", écrivent les "[[Nouvelles rennaises]]", lui fait des obsèques solennelles et le quotidien "l'[[Ouest-Eclair]]" décrit longuement les gerbes et couronnes que portent trois chars et les délégations qui se rendent en cortège à la cathédrale. Le préfet, dans son allocution, soulignera les traits de caractère du défunt : volonté et indépendance, non sans avoir rappelé que certains le disaient autoritaire. Le conseil municipal donne à une des plus belles voies de Rennes, l'avenue de la gare, le nom d'[[avenue Janvier]]. |
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