« Rue Saint-Hélier » : différence entre les versions

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Plus loin, s'étaient installées en 1831, à l'emplacement du n° 20, les faïenceries ''Vaumort'' qui fermèrent en 1878. Au n° 35 de la rue exista jusque dans les années soixante du 20e siècle ''l'hôtellerie du Signe de la Croix'', citée dès 1679. On trouvait alors en abondance de parlantes enseignes, telles ''l'Imaige Notre-Dame'', la ''Maison du puits'', la ''Maison du Gros-Billot'', ''la Croix-Verte'', le ''Mouton-Blanc'', le ''Petit Bel-Air'', le ''Puits-Barbet'', principalement hôtelleries et tavernes<ref>''Encore la voie douloureuse'', par L. B. ''L'Ouest-Eclair'', 24 juillet 1944</ref>. De l'autre côté, se trouve l'ancien ''couvent de la Retraite'', fondé par les Dames Budes, construit à partir de 1758 : bâtiment avec toit à la Mansart, fronton triangulaire, hautes fenêtres en étage sur entresol et rez-de-chaussée. Entre 1792 et 1825, l'édifice fut transformé en filature puis en dépôt de mendicité et de prostituées. Entre 1855 et 1860, les bâtiments furent agrandis, et en 1865, une chapelle construite par le [[chanoine Brune]]. Une annexe vint encore l'agrandir à l'est autour de 1965. Cet ancien couvent abrite aujourd'hui une clinique de rééducation et une maison de retraite.  
Plus loin, s'étaient installées en 1831, à l'emplacement du n° 20, les faïenceries ''Vaumort'' qui fermèrent en 1878. Au n° 35 de la rue exista jusque dans les années soixante du 20e siècle ''l'hôtellerie du Signe de la Croix'', citée dès 1679. On trouvait alors en abondance de parlantes enseignes, telles ''l'Imaige Notre-Dame'', la ''Maison du puits'', la ''Maison du Gros-Billot'', ''la Croix-Verte'', le ''Mouton-Blanc'', le ''Petit Bel-Air'', le ''Puits-Barbet'', principalement hôtelleries et tavernes<ref>''Encore la voie douloureuse'', par L. B. ''L'Ouest-Eclair'', 24 juillet 1944</ref>. De l'autre côté, se trouve l'ancien ''couvent de la Retraite'', fondé par les Dames Budes, construit à partir de 1758 : bâtiment avec toit à la Mansart, fronton triangulaire, hautes fenêtres en étage sur entresol et rez-de-chaussée. Entre 1792 et 1825, l'édifice fut transformé en filature puis en dépôt de mendicité et de prostituées. Entre 1855 et 1860, les bâtiments furent agrandis, et en 1865, une chapelle construite par le [[chanoine Brune]]. Une annexe vint encore l'agrandir à l'est autour de 1965. Cet ancien couvent abrite aujourd'hui une clinique de rééducation et une maison de retraite.  


Au-delà du pont enjambant les voies ferrés, plus à l'est avant 1955, (l'accès au pont actuel se trouvant sur l'emprise de l'ancienne ''rue des Ateliers''), subsistent, sur le côté droit, le château d'eau et le silo à malt de la [[Brasserie St Hélier - Rennes (Graff, de La Meuse, Kronenbourg)|brasserie]] fermée en 2005 ; créée en 1835, elle avait été successivement brasserie ''Le Boucher'', puis ''Sanson'', ''Brasserie rennaise'', brasserie ''Graff'' en 1878, puis encore ''La Meuse'' et ''Kronenbourg''. Un nouvel ensemble résidentiel y est en cours de construction.
Au-delà du pont enjambant les voies ferrés, plus à l'est avant 1955, (l'accès au pont actuel se trouvant sur l'emprise de l'ancienne ''rue des Ateliers''), subsistent, sur le côté droit, le château d'eau et le silo à malt de la [[Brasserie St Hélier - Rennes (Graff, de La Meuse, Kronenbourg)|brasserie]] fermée en 2005 ; créée en 1835, elle avait été successivement brasserie ''Le Boucher'', puis ''Sanson'', ''Brasserie rennaise'', [[brasserie Graff]] en 1878, puis encore ''La Meuse'' et ''Kronenbourg''. Un nouvel ensemble résidentiel y est en cours de construction.


Jusqu'en 1952, la rue était parcourue par un tramway allant de ''Port-Cahours'' (début de la [[rue de Lorient]], près de la [[rue de la Carrière]]) au [[Cimetière de l'Est]] en passant par la [[place de la Mairie]]. La ''rue des Ateliers'', ainsi dénommée en 1885, desservait au sud des voies ferrées, les ateliers du chemin de fer et était située en partie sur l'emprise de l'ancien tronçon du faubourg qui était surnommé ''Casserole'', altération de ''Casse-reule'' (casse-roue) en raison de la pente et du mauvais état de la chaussée.
Jusqu'en 1952, la rue était parcourue par un tramway allant de ''Port-Cahours'' (début de la [[rue de Lorient]], près de la [[rue de la Carrière]]) au [[Cimetière de l'Est]] en passant par la [[place de la Mairie]]. La ''rue des Ateliers'', ainsi dénommée en 1885, desservait au sud des voies ferrées, les ateliers du chemin de fer et était située en partie sur l'emprise de l'ancien tronçon du faubourg qui était surnommé ''Casserole'', altération de ''Casse-reule'' (casse-roue) en raison de la pente et du mauvais état de la chaussée.
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