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Le maire de Rennes demande aux familles de prendre en charge des blessés convalescents qui se trouvent dans des hôpitaux. Le 2 au soir on héberge aux Lices les réfugiés qui viennent de débarquer d'un train et le maire de Rennes appelle la population à fournir des vivres avant leur répartition dans diverses communes. Une mère de famille écrit à l'[[Ouest-Eclair]] pour stigmatiser les semeurs de panique qui sèment le découragement et le manque de confiance dans l'armée, surtout dans les généraux. Un détachement de 400 cavaliers de divers corps provenant du front est venu à Rennes pour remplacer leurs chevaux fatigués. | Le maire de Rennes demande aux familles de prendre en charge des blessés convalescents qui se trouvent dans des hôpitaux. Le 2 au soir on héberge aux Lices les réfugiés qui viennent de débarquer d'un train et le maire de Rennes appelle la population à fournir des vivres avant leur répartition dans diverses communes. Une mère de famille écrit à l'[[Ouest-Eclair]] pour stigmatiser les semeurs de panique qui sèment le découragement et le manque de confiance dans l'armée, surtout dans les généraux. Un détachement de 400 cavaliers de divers corps provenant du front est venu à Rennes pour remplacer leurs chevaux fatigués. | ||
Des domestiques se plaignent que leurs maîtres, prétextant la guerre, suppriment les gages ou les diminuent de moitié ... Le 6, 400 ressortissants allemands passent en [[gare de Rennes]] en direction de Saint-Brieuc. " Bon voyage !" écrit le journaliste. Et débarquent 160 femmes en provenance de la prison de Saint-Lazare, entre deux haies de fantassins baïonnette au canon. L'après-midi les recrues de la classe 14 montent dans des wagons décorés de fleurs et de rameaux et agrémentés d'inscriptions où "Guillaume et les "Boches" étaient plutôt maltraités". Le 8, sous le titre "La leçon des soldats", le journal s'élève contre "trop de Rennais qui ne conservent pas leur sang-froid" et qui, pronostiquant la défaite comme en 1870, "mériteraient d'être mis sous clef". "Et quoi ! parce qu'une manœuvre ne nous a pas réussi (...) il faudrait douter de la fin du conflit ?" | Des domestiques se plaignent que leurs maîtres, prétextant la guerre, suppriment les gages ou les diminuent de moitié ... Le 6, 400 ressortissants allemands passent en [[gare de Rennes]] en direction de Saint-Brieuc. " Bon voyage !" écrit le journaliste. La classe 1915 va être mobilisée dans la foulée. Le journal relate que, dans la nuit de dimanche 6 au lundi 7 septembre, 2000 réfugiés arrivés du Nord et de la région parisienne sont hébergés aux Lices. Le 9 c'est un train de 300 aliénés venant de Villejuif qui arrive à Rennes où 190 d'entre eux sont hébergés à l'asile de Saint-Méen. Et débarquent 160 femmes en provenance de la prison de Saint-Lazare, entre deux haies de fantassins baïonnette au canon. L'après-midi les recrues de la classe 14 montent dans des wagons décorés de fleurs et de rameaux et agrémentés d'inscriptions où "Guillaume et les "Boches" étaient plutôt maltraités". Le 8, sous le titre "La leçon des soldats", le journal s'élève contre "trop de Rennais qui ne conservent pas leur sang-froid" et qui, pronostiquant la défaite comme en 1870, "mériteraient d'être mis sous clef". "Et quoi ! parce qu'une manœuvre ne nous a pas réussi (...) il faudrait douter de la fin du conflit ?" | ||
Dans la nuit de dimanche 6 au lundi 7 septembre, 2000 réfugiés arrivés du Nord et de la région parisienne sont hébergés aux Lices. Le 9 c'est un train de 300 aliénés venant de Villejuif qui arrive à Rennes où 190 d'entre eux sont hébergés à l'[[asile de Saint-Méen]], les autres étant envoyés à Bégard. La publication des listes de souscription pour le secours aux blessés et pour les secours de guerre continue. | Dans la nuit de dimanche 6 au lundi 7 septembre, 2000 réfugiés arrivés du Nord et de la région parisienne sont hébergés aux Lices. Le 9 c'est un train de 300 aliénés venant de Villejuif qui arrive à Rennes où 190 d'entre eux sont hébergés à l'[[asile de Saint-Méen]], les autres étant envoyés à Bégard. La publication des listes de souscription pour le secours aux blessés et pour les secours de guerre continue. |
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