« Moulin de Trublet » : différence entre les versions

Complément d'information sur les activités des moulins de Trublé
(Il semble qu'en 1899, Edgar Leroux était mort depuis le 15 août 1965, il ne peut donc demander la destruction des moulins...)
(Complément d'information sur les activités des moulins de Trublé)
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L'activité des moulins de la rivière d'Ille, mis en chômage, fut perturbée en 1830 par la construction du [[canal d'Ille-et-Rance]] puis par un déficit d'eau en provenance de l'étang d'Ouée "pour tourner" et l'approvisionnement de Rennes en farine s'en ressent, de plus le meunier Julien Burel, le chemin de servitude des moulins ayant été coupé, doit laisser ses voitures au pont Saint-Martin, ''chez le sieur Brieux, aubergiste, où le lendemain il fait deux chargements d'un seul'', le sol du chemin de halage étant trop instable pour ses charrettes et ses chevaux.  
L'activité des moulins de la rivière d'Ille, mis en chômage, fut perturbée en 1830 par la construction du [[canal d'Ille-et-Rance]] puis par un déficit d'eau en provenance de l'étang d'Ouée "pour tourner" et l'approvisionnement de Rennes en farine s'en ressent, de plus le meunier Julien Burel, le chemin de servitude des moulins ayant été coupé, doit laisser ses voitures au pont Saint-Martin, ''chez le sieur Brieux, aubergiste, où le lendemain il fait deux chargements d'un seul'', le sol du chemin de halage étant trop instable pour ses charrettes et ses chevaux.  
En 1843, Edouard Leroux, riche bourgeois épris de sens social, nouveau propriétaire des moulins va refaire une des roues du moulin et installe, en 1859, une machine à vapeur locomobile ''destinée à faire mouvoir pendant la rareté de l'eau l'outillege des minoteries de Trublet et de St Martin.'' De 1867 à 1892, la minoterie de Trublet sera gérée par M. Lecoq. En 1893 les frères Tollemer entreprennent le broyage des nodules phisphatés, en activité parallèle à celle de la minoterie, transportés de Boulogne à Saint-Malo et leur acheminement se faisait vers Rennes par chalands le long du canal avec débarquement au moulin. <ref>Inventaire topographique de Rennes, par Gasnier Marina et Barbedor Isabelle - 2001</ref>
 
En 1843, Edouard Leroux, riche bourgeois épris de sens social, nouveau propriétaire des moulins va refaire une des roues du moulin et installe, en 1859, une machine à vapeur locomobile ''destinée à faire mouvoir pendant la rareté de l'eau l'outillege des minoteries de Trublet et de St Martin.''  
 
En août 1867, M. LECOQ est sous-locataire à Trublet et restera à la tête de la minoterie du Trublet jusqu’en 1892 sans jamais résider aux moulins.
Il est semble-t-il à l'origine du développement de l’activité d'écrasement des phosphates, en parallèle de la minoterie. Les nodules phosphatés sont transportés de Boulogne à Saint-Malo et leur acheminement se faisait vers Rennes par chalands le long du canal avec  
débarquement au moulin.  
 
Mme Veuve E. LEROUX décède le 14 juillet 1882 et ses neveux LE BASTARD (Alfred et Edouard) deviennent les propriétaires des moulins de Trublet .
 
Edouard TOLLEMER, meunier-chef, sa femme et ses trois fils sont logés au moulin de Trublet au moins à partir de 1882 .
 
En 1893, les frères TOLLEMER reprennent la minoterie et veulent continuer l’écrasement des phosphates commencé par LECOQ en 1867
mais leur bail ne sera pas renouvelé en 1894.
<ref>Inventaire topographique de Rennes, par Gasnier Marina et Barbedor Isabelle - 2001</ref>
<ref>Les moulins Saint-Martin, par Annik Pelhâte-Peron, dans "Des Moulins du Pays de Rennes". Université du Temps Libre du Pays de Rennes. UTLA de Bretagne - Vol.6 – oct. 1999</ref>
[[Fichier:Peche_a_trublet_1892.jpeg|300px|right|thumb|En 1892, les Rennais pêchaient à Trublé dans un cadre bucolique - photo E. Maignen]]
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[[File:Moulin de Trublé.jpg|300px|right|thumb|Les moulins de Trublé]]
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