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===Maire de Rennes sous le Consulat=== | ===Maire de Rennes sous le Consulat=== | ||
Bonaparte nomme Guy Lorin,alors âgé de 46 ans, maire de Rennes et la nouvelle municipalité est installée le 9 novembre 1800 et confirmé à ce poste le 4 février 1801, remplaçant le citoyen Parcheminier, peu favorable au régime consulaire, président de l'administration municipale qui avait fait beaucoup pour améliorer la santé publique : canalisation des immondices, surveillance des puits, prescription du balayage et du nettoyage des rues et cours, organisation de la compagnie de pompiers. | Bonaparte nomme Guy Lorin,alors âgé de 46 ans, maire de Rennes et la nouvelle municipalité est installée le 9 novembre 1800 et il est confirmé à ce poste le 4 février 1801, remplaçant le citoyen Parcheminier, peu favorable au régime consulaire, président de l'administration municipale qui avait pourtant fait beaucoup pour améliorer la santé publique : canalisation des immondices, surveillance des puits, prescription du balayage et du nettoyage des rues et cours, organisation de la compagnie de pompiers. | ||
La municipalité Lorin fait revenir les sœurs hospitalières de Saint-Yves, propose l'ancien maire [[Jean Leperdit]] sur la liste de la Légion d'honneur mais Bonaparte ne donne pas suite. Par son action réactive la ville bénéficie d'un des neuf premiers lycées implantés en France et Lorin s'attache à rétablir les diverses écoles universitaires et à installer une École d'artillerie, un arsenal, un marché sur la place de Toussaints. La population rennaise passe de 25 900 habitants en l'an VII à 29 250 au début de l'Empire. Fidèle au Premier Consul, Lorin représente la ville au sacre de Napoléon, le 2 décembre 1804. En 1806 un décret impérial le désigne au collège élcctoral d la Mayenne et, contre toute attente,, il est remplacé par décret du 18 mars 1808 par l'ex-émigré [[Charles de la Bourdonnaye-Blossac]]. Il aurait refusé de contribuer à la réparation d'un mur de [[l'hôtel d'artillerie]] et refusé de se désaisir de l'établissement Saint-Cyr visé pour en faire un lieu de casernement. Lorin est alors appelé par le préfet au conseil de préfecture pour remplacer [[Alexis Ler Graverend]], fédéraliste du département qui y siégeait depuis 1800. Lorin redevient juge dans les Côtes-du-Nord en 1810. | La municipalité Lorin fait revenir les sœurs hospitalières de Saint-Yves, propose l'ancien maire [[Jean Leperdit]] sur la liste de la Légion d'honneur mais Bonaparte ne donne pas suite. Par son action réactive la ville bénéficie d'un des neuf premiers lycées implantés en France et Lorin s'attache à rétablir les diverses écoles universitaires et à installer une École d'artillerie, un arsenal, un marché sur la place de Toussaints. La population rennaise passe de 25 900 habitants en l'an VII à 29 250 au début de l'Empire. Fidèle au Premier Consul, Lorin représente la ville au sacre de Napoléon, le 2 décembre 1804. En 1806 un décret impérial le désigne au collège élcctoral d la Mayenne et, contre toute attente,, il est remplacé par décret du 18 mars 1808 par l'ex-émigré [[Charles de la Bourdonnaye-Blossac]]. Il aurait refusé de contribuer à la réparation d'un mur de [[l'hôtel d'artillerie]] et refusé de se désaisir de l'établissement Saint-Cyr visé pour en faire un lieu de casernement. Lorin est alors appelé par le préfet au conseil de préfecture pour remplacer [[Alexis Ler Graverend]], fédéraliste du département qui y siégeait depuis 1800. Lorin redevient juge dans les Côtes-du-Nord en 1810. |
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