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'''17 SEPTEMBRE 1940, LE PREMIER FUSILLÉ POUR ACTE DE RÉSISTANCE À RENNES''' | '''17 SEPTEMBRE 1940, LE PREMIER FUSILLÉ POUR ACTE DE RÉSISTANCE À RENNES''' | ||
[[Fichier:Marcel_brossier.jpg|200px|right|thumb|Un sous-officier allemand lit l'avis d'exécution de Marcel Brossier]] | [[Fichier:Marcel_brossier.jpg|200px|right|thumb|Un sous-officier allemand lit l'avis d'exécution de Marcel Brossier]] | ||
L'article 13 de la convention d'armistice du 22 juin 1940 stipulait que : | |||
''Le Gouvernement français s'engage à veiller à ce que, dans le territoire à occuper par les troupes allemandes, toutes les installations, outils et les stocks militaires soient remis intacts aux troupes allemandes. Il devra en outre veiller à ce que les ports, les entreprises industrielles et les chantiers navals restent dans l'état dans lequel ils se trouvent actuellement, et à ce qu'ils ne soient endommagés d'aucune façon, ni détruits. Il en est de même pour les moyens et voies de communications de toute nature, notamment en ce qui concerne les voies ferrées, les routes et voies navigables, '''l'ensemble des réseaux télégraphiques et téléphoniques''', ainsi que les installations d'indication de navigabilité et de balisage des côtes. En outre le Gouvernement français s'engage, sur ordre du Haut-Commandement allemand, à procéder à tous les travaux de remise en état nécessaires.'' | |||
Dès la fin juillet 1940, le "commandant en chef" allemand informe la population rennaise qu' "un câble militaire fut saboté de manière perfide" et que "de pareils actes de sabotages seront punis de la peine de mort". En outre, dans les endroits où de pareils actes seront constatés, au moins deux hommes seront arrêtés comme otages, jusqu'à ce que le malfaiteur soit "constaté". <ref> Ouest-Eclair du 28 juillet 1940</ref> Ce texte sera bientôt appliqué. | Dès la fin juillet 1940, le "commandant en chef" allemand informe la population rennaise qu' "un câble militaire fut saboté de manière perfide" et que "de pareils actes de sabotages seront punis de la peine de mort". En outre, dans les endroits où de pareils actes seront constatés, au moins deux hommes seront arrêtés comme otages, jusqu'à ce que le malfaiteur soit "constaté". <ref> Ouest-Eclair du 28 juillet 1940</ref> Ce texte sera bientôt appliqué. |
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