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Le '''square Séverine''' | Le '''square Séverine''' est situé près du [[canal Saint-Martin]]. Cet espace a été dénommé par délibération du conseil municipal du 8 juillet 1999, son intitulé à été modifié par délibération du conseil municipal du 7 octobre 2002. | ||
== Séverine== | == Séverine == | ||
Journaliste et femme de lettre<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> | Journaliste et femme de lettre<ref>à partir de la notice rédigée par Joël David, chargé d'odonymie à la Ville de Rennes, Rennes Métropole</ref> | ||
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(27 avril 1855, Paris - 23 avril 1929, Pierrefonds, Orne) | (27 avril 1855, Paris - 23 avril 1929, Pierrefonds, Orne) | ||
[[File:CarolineRemy-Renoir.jpg|right|thumb|200px]] | [[File:CarolineRemy-Renoir.jpg|right|thumb|200px]] | ||
Caroline Rémy naît dans une famille de petit-bourgeois conformistes. Son père est fonctionnaire à la Préfecture de Paris elle a une éducation austère, privée de caresses, de cadeaux et de rires. | Caroline Rémy naît dans une famille de petit-bourgeois conformistes. Son père est fonctionnaire à la Préfecture de Paris elle a une éducation austère, privée de caresses, de cadeaux et de rires. | ||
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Séverine fait la connaissance de Marguerite Durant, l'épouse d'un député boulangiste. Une femme qui va permettre au féminisme de faire une formidable avancée avec la création du quotidien ''La Fronde'', dans lequel Séverine va écrire. Le seul homme de l'établissement est le gardien de nuit. Séverine va un certain temps résister au féminisme. Comme beaucoup de femmes à cette époque, elles s'imaginent qu'en s'engageant dans le féministe, elles vont perdre leur féminité. Séverine va également collaborer à des journaux comme ''Le Gaulois'' sous le pseudonyme, Renée et à ''Gil Blas'', sous le pseudonyme de Jacqueline. Elle écrit également dans un journal antisémite mais va se rattraper dans ''La Fronde'' lors de l'affaire Dreyfus. | Séverine fait la connaissance de Marguerite Durant, l'épouse d'un député boulangiste. Une femme qui va permettre au féminisme de faire une formidable avancée avec la création du quotidien ''La Fronde'', dans lequel Séverine va écrire. Le seul homme de l'établissement est le gardien de nuit. Séverine va un certain temps résister au féminisme. Comme beaucoup de femmes à cette époque, elles s'imaginent qu'en s'engageant dans le féministe, elles vont perdre leur féminité. Séverine va également collaborer à des journaux comme ''Le Gaulois'' sous le pseudonyme, Renée et à ''Gil Blas'', sous le pseudonyme de Jacqueline. Elle écrit également dans un journal antisémite mais va se rattraper dans ''La Fronde'' lors de l'affaire Dreyfus. | ||
En 1898, elle contribue à la fondation de La Ligue des Droits de l'Homme. | En 1898, elle contribue à la fondation de La Ligue des Droits de l'Homme. Le 5 août 1899, Séverine vient à Rennes, pour couvrir le procès d'[[Alfred Dreyfus]] pour le quotidien féministe. | ||
Le 5 | |||
A l'Auberge des Trois Marches, devenue le restaurant Lecoq Gadby, elle rencontre les professeurs rennais [[Victor Basch|Basch]], le fondateur de la section rennaise de la Ligue des Droits de l'Homme, qui en deviendra le président national, Blondel, aux côtés de Jaurès, Julien Benda, Armand Dayot. | A l'Auberge des Trois Marches, devenue le restaurant Lecoq Gadby, elle rencontre les professeurs rennais [[Victor Basch|Basch]], le fondateur de la section rennaise de la Ligue des Droits de l'Homme, qui en deviendra le président national, Blondel, aux côtés de Jaurès, Julien Benda, Armand Dayot. | ||
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En [[1927]], à 72 ans, elle pose sa candidature aux élections municipales, au sein du parti républicain-socialiste. Cette même année, elle prend la défense des anarchistes Sacco et Venzetti faussement accusés aux Etats-Unis et qui furent exécutés dans la nuit du 22 au 23 août. | En [[1927]], à 72 ans, elle pose sa candidature aux élections municipales, au sein du parti républicain-socialiste. Cette même année, elle prend la défense des anarchistes Sacco et Venzetti faussement accusés aux Etats-Unis et qui furent exécutés dans la nuit du 22 au 23 août. | ||
Séverine décède | Séverine décède à l'âge de 74 ans, dans sa propriété, appelée la villa "Les Trois Marches", tout comme l'Auberge où se réunissaient les Dreyfusards lors du second procès du capitaine Alfred Dreyfus à Rennes. | ||
== Sur la carte == | |||
==Sur la carte== | |||
{{#display_points: Square Séverine, Rennes |width=450|zoom=14}} | {{#display_points: Square Séverine, Rennes |width=450|zoom=14}} | ||
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<references/> | <references/> | ||
== | == Article connexe== | ||
[[Louise Bodin]] | [[Louise Bodin]] | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes|Severine]][[Catégorie:Quartier 4 : Saint-Martin]][[Catégorie:Voie portant un nom de femme|Severine]][[Catégorie:Square de Rennes|Severine]] |
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