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[[Fichier:Troncon_rue_nantes.jpeg|300px|left|thumb|Tronçon de la rue de Nantes disparu lors de l'opération de rénovation du secteur du Colombier vers 1969]] | [[Fichier:Troncon_rue_nantes.jpeg|300px|left|thumb|Tronçon de la rue de Nantes disparu lors de l'opération de rénovation du secteur du Colombier vers 1969]] | ||
[[File:Rue de Nantes - La Madeleine.jpg|thumb|300px|Partie de la rue de Nantes s'incurvant dans le quartier de la Madeleine. La [[rue Ange Blaize]] puis la [[Rue Ginguené]] commencent à gauche après l'abri-bus ordinairement très fréquenté par les élèves de ''Sainte-Geneviève''. La partie la plus à l'arrière de l'immeuble visible à gauche a été édifiée sur le terrain libéré par la démolition de la [[Chapelle de la Madeleine]].]] | |||
[[File:Rue de Nantes - La Madeleine.jpg|thumb|300px|Partie de la rue de Nantes s'incurvant dans le quartier de la Madeleine. La [[rue Ange | |||
[[File:Rue de Nantes - Boulevard Pompidou.jpg|thumb|300px|Zone de rencontre de la partie haute du [[boulevard Georges Pompidou]] (non visible) avec une partie de la [[rue de Nantes]] (à droite) dont seul subsiste ensuite vers le [[pont de Nantes|pont]] le côté droit (où apparaissent le [[Foyer Rennais]] et des commerces).]] | [[File:Rue de Nantes - Boulevard Pompidou.jpg|thumb|300px|Zone de rencontre de la partie haute du [[boulevard Georges Pompidou]] (non visible) avec une partie de la [[rue de Nantes]] (à droite) dont seul subsiste ensuite vers le [[pont de Nantes|pont]] le côté droit (où apparaissent le [[Foyer Rennais]] et des commerces).]] | ||
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Commençant de nos jours au [[pont de Nantes]], elle a toujours connu, sous des configurations variables de tracé, de longueur et de dénomination, un trafic conséquent comme liaison de la ville avec la route de Nantes et la route de Redon, elles-mêmes les seules du sud de la ville. Elle reste la deuxième rue la plus longue de Rennes, avec 2,3 km. Elle a ainsi été anciennement habitée comme axe du ''faubourg de Nantes'', puis au XXe siècle, le [[boulevard Georges Pompidou]] lui a été accolé et ''imposé'' sur une partie de son parcours - avant le pont de Nantes - pour absorber le trafic global et aussi améliorer son écoulement vers et depuis la route de Redon via le [[boulevard Jean Mermoz]]. | Commençant de nos jours au [[pont de Nantes]], elle a toujours connu, sous des configurations variables de tracé, de longueur et de dénomination, un trafic conséquent comme liaison de la ville avec la route de Nantes et la route de Redon, elles-mêmes les seules du sud de la ville. Elle reste la deuxième rue la plus longue de Rennes, avec 2,3 km. Elle a ainsi été anciennement habitée comme axe du ''faubourg de Nantes'', puis au XXe siècle, le [[boulevard Georges Pompidou]] lui a été accolé et ''imposé'' sur une partie de son parcours - avant le pont de Nantes - pour absorber le trafic global et aussi améliorer son écoulement vers et depuis la route de Redon via le [[boulevard Jean Mermoz]]. | ||
[[Fichier:Rue_de_Nantes.png|300px|left|thumb|La rue de Nantes en 1950, en oblique de la [[rue Tronjoly]] (en haut à droite) à la [[rue Jean Mermoz]] en bas à gauche, ( au centre le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]](de ''Géobretagne'IGN BD ORTHO Historique 2011.'') ]] | [[Fichier:Rue_de_Nantes.png|300px|left|thumb|La rue de Nantes en 1950, en oblique de la [[rue Tronjoly]] (en haut à droite) à la [[rue Jean Mermoz]] en bas à gauche, ( au centre le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]](de ''Géobretagne'IGN BD ORTHO Historique 2011.'') ]] | ||
==Histoire== | |||
== Histoire == | |||
[[File:Plan de 1877 (Cleunay - Beaumont).jpg|thumb|300px|Plan de [[1877]] montrant la route de Bordeaux à Saint-Malo qui deviendra en partie la [[rue de Nantes]] en deçà des voies ferrées à la fin du XIXe siècle.]] | [[File:Plan de 1877 (Cleunay - Beaumont).jpg|thumb|300px|Plan de [[1877]] montrant la route de Bordeaux à Saint-Malo qui deviendra en partie la [[rue de Nantes]] en deçà des voies ferrées à la fin du XIXe siècle.]] | ||
[[File:Plan de 1860 (Tour d'Auvergne - Avenue Janvier).jpg|thumb|300px|Plan de 1860 après la création du réseau ferroviaire : la rue de Nantes est alors située entre les nouveaux boulevards - futur [[boulevard de la Liberté]] - et le [[pont de Nantes]] en bas. A gauche, le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] sous le nom d'avenue Napoléon III est aussi de création récente.]] | [[File:Plan de 1860 (Tour d'Auvergne - Avenue Janvier).jpg|thumb|300px|Plan de 1860 après la création du réseau ferroviaire : la rue de Nantes est alors située entre les nouveaux boulevards - futur [[boulevard de la Liberté]] - et le [[pont de Nantes]] en bas. A gauche, le [[boulevard de la Tour d'Auvergne]] sous le nom d'avenue Napoléon III est aussi de création récente.]] | ||
[[File:Plan de 1919 (Caserne de Guines - Quartier Marguerite).jpg|thumb|300px|Quartier de la (nouvelle) [[rue de Nantes]] vers [[1919]].]] | [[File:Plan de 1919 (Caserne de Guines - Quartier Marguerite).jpg|thumb|300px|Quartier de la (nouvelle) [[rue de Nantes]] vers [[1919]].]] | ||
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Il n'est plus question de ''faubourg'' sur le plan de [[1934]] qui montre toutes les rues de la section du [[boulevard Georges Pompidou]] dans leurs noms et dispositions actuels, sauf la [[rue Colonel Péchot]] tracée mais non nommée. Sur ce plan figure l'[[école du pont de Nantes]] à l'angle de l'[[allée Ferdinand]]. Plus au sud, il comprend le [[boulevard Jacques Cartier]], le [[boulevard Georges Clémenceau]], la [[rue Victor Rault]] ainsi que leurs ''petites rues'' perpendiculaires. | Il n'est plus question de ''faubourg'' sur le plan de [[1934]] qui montre toutes les rues de la section du [[boulevard Georges Pompidou]] dans leurs noms et dispositions actuels, sauf la [[rue Colonel Péchot]] tracée mais non nommée. Sur ce plan figure l'[[école du pont de Nantes]] à l'angle de l'[[allée Ferdinand]]. Plus au sud, il comprend le [[boulevard Jacques Cartier]], le [[boulevard Georges Clémenceau]], la [[rue Victor Rault]] ainsi que leurs ''petites rues'' perpendiculaires. | ||
Ce plan de 1934 indique qu'une ligne de tramways électrique ou autobus circule alors entre le [[palais du Commerce]] et le carrefour avec le [[boulevard Jean Mermoz]], passant par la [[rue Ange | Ce plan de 1934 indique qu'une ligne de tramways électrique ou autobus circule alors entre le [[palais du Commerce]] et le carrefour avec le [[boulevard Jean Mermoz]], passant par la [[rue Ange Blaize]] et la [[rue de l'Alma]]. | ||
== Lieux notables == | |||
* Le café ''Le Lyra'' est un des cafés du secteur qui, avec le bal de l'Arsenal, participent dans les années 1950 aux ''années folles de l'accordéon''<ref>''Les années 50 en Ille-et-Vilaine'', hors-série Ouest-France [[2005]], p. 23.</ref>. | |||
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* Vers [[1948]], la femme de Louis Bobet tient une épicerie dans "l'ancienne rue de Nantes", avant de s'installer [[rue de Paris]]<ref>''Les années 50 en Ille-et-Vilaine'', hors-série Ouest-France [[2005]], p. 27.</ref>. | * Vers [[1948]], la femme de Louis Bobet tient une épicerie dans "l'ancienne rue de Nantes", avant de s'installer [[rue de Paris]]<ref>''Les années 50 en Ille-et-Vilaine'', hors-série Ouest-France [[2005]], p. 27.</ref>. | ||
==Faits divers== | == Faits divers == | ||
Le 19 novembre 1811, un tisserand de la rue, Jean Foulon originaire de Paimpont et âgé de 42 ans, est jugé à la cour d'assises pour avoir volé des poires dans un jardin enclos de planches et deux pièces de bois non loin de là le six octobre dernier. Si sa femme, Françoise Lecoq, de [[Vern-sur-Seiche|Vern]] est acquittée, lui est condamné à cinq ans de travaux forcés et est exposé au carcan pendant une heure place du Palais. C'est l'escalade de la clôture qui leur vaut la cour d'assises au lieu du tribunal correctionnel. La propriétaire surveillait avec soin la maturité de la production de ses onze poiriers qu'elle avait déjà vendue vingt francs (autour de cent kilos peut-être)<ref>Arrêt du 19 novembre 1811 : registre 2U 292 des Archives départementales</ref>. | Le 19 novembre 1811, un tisserand de la rue, Jean Foulon originaire de Paimpont et âgé de 42 ans, est jugé à la cour d'assises pour avoir volé des poires dans un jardin enclos de planches et deux pièces de bois non loin de là le six octobre dernier. Si sa femme, Françoise Lecoq, de [[Vern-sur-Seiche|Vern]] est acquittée, lui est condamné à cinq ans de travaux forcés et est exposé au carcan pendant une heure place du Palais. C'est l'escalade de la clôture qui leur vaut la cour d'assises au lieu du tribunal correctionnel. La propriétaire surveillait avec soin la maturité de la production de ses onze poiriers qu'elle avait déjà vendue vingt francs (autour de cent kilos peut-être)<ref>Arrêt du 19 novembre 1811 : registre 2U 292 des Archives départementales</ref>. | ||
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En 1815, un "figuriste" exerce son artisanat dans la rue. Il s'agit d'un italien, Dominique Leofante, auquel un concitoyen de la principauté de Luques, André Masini, a confié son fils, Dominique (sa mère est Marie Octavia) âgé de 14 ans à 15 ans. Celui-ci nous renseigne sur cette profession, puisque c'est comme exerçant le métier de "marchand de figures en plâtre" qu'il est acquitté par la cour d'assises du vol d'une montre dans une auberge de Hédé. Notes : configuration courante à l'époque, cet acquittement s'accompagne d'un placement en maison de correction, ici pour trois ans, mais son tuteur obtient que l'enfant lui soit rendu<ref>Arrêt du 24 mai 1815 : registre 2U 293 des Archives départementales. Dans les témoins entendus par le juge de paix, figurent un boulanger et deux tisserands dont un demeurant rue de la Magdeleine...</ref>. | En 1815, un "figuriste" exerce son artisanat dans la rue. Il s'agit d'un italien, Dominique Leofante, auquel un concitoyen de la principauté de Luques, André Masini, a confié son fils, Dominique (sa mère est Marie Octavia) âgé de 14 ans à 15 ans. Celui-ci nous renseigne sur cette profession, puisque c'est comme exerçant le métier de "marchand de figures en plâtre" qu'il est acquitté par la cour d'assises du vol d'une montre dans une auberge de Hédé. Notes : configuration courante à l'époque, cet acquittement s'accompagne d'un placement en maison de correction, ici pour trois ans, mais son tuteur obtient que l'enfant lui soit rendu<ref>Arrêt du 24 mai 1815 : registre 2U 293 des Archives départementales. Dans les témoins entendus par le juge de paix, figurent un boulanger et deux tisserands dont un demeurant rue de la Magdeleine...</ref>. | ||
==Sur la carte== | == Sur la carte == | ||
{{#display_points: Rue de Nantes, Rennes |width=450|zoom=14}} | {{#display_points: Rue de Nantes, Rennes |width=450|zoom=14}} | ||
==Notes et références== | == Notes et références == | ||
<references/> | <references/> | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes|Nantes]] | [[Catégorie:Voie de Rennes|Nantes]][[Catégorie:Quartier 8 : Sud-Gare]][[Catégorie:Rue de Rennes|Nantes]] |
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