« Rue Jean-Baptiste Barré » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
m
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
mAucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
[[Catégorie:Voie de Rennes|Barré]]
La '''rue Jean-Baptiste Barré''', axée ouest-est, ouverte en 1929, relie la [[rue de l'Alma]] à la [[rue de Châtillon]]. La plus ancienne maison de la rue, dite de la Boulais, à étage carré avec comble, située du côté de la rue de Châtillon, est citée dès 1682.<ref> Inventaire  topographique. Isabelle Barbedor et Aline Carpentier - 2001</ref>
La '''rue Jean-Baptiste Barré''', axée ouest-est, ouverte en 1929, relie la [[rue de l'Alma]] à la [[rue de Châtillon]]. La plus ancienne maison de la rue, dite de la Boulais, à étage carré avec comble, située du côté de la rue de Châtillon, est citée dès 1682.<ref> Inventaire  topographique. Isabelle Barbedor et Aline Carpentier - 2001</ref>


La ville de Rennes rappelle ainsi :
La ville de Rennes rappelle ainsi :


===Jean-Baptiste Barré===
== Jean-Baptiste Barré ==
[[Fichier:70PX-R~2.JPG|250px|right|thumb|le médaillon représentant J-B Barré au dessus de sa tombe]]
[[Fichier:70PX-R~2.JPG|250px|right|thumb|le médaillon représentant J-B Barré au dessus de sa tombe]]
(28 septembre 1804, Nantes - 25 avril 1877, Rennes)
(28 septembre 1804, Nantes - 25 avril 1877, Rennes)


Ce sculpteur et peintre, élève du sculpteur nantais Jean Debay, travailla beaucoup en Bretagne, à Rennes notamment. En 1827, il fut appelé pour des travaux à exécuter à la cathédrale. Il se plut à tel point à Rennes qu'il s'y fixa définitivement en 1830. Il ouvrit un cours de dessin et de sculpture et s'installa rue Nantaise. En 1831, il collabora à l'école des Beaux Arts. Ensuite il s'installa définitivement dans la maison néo-Renaissance au 5 [[quai Chateaubriant]]. Sculpteur en titre de le Ville de Rennes, il reçut la Légion d'Honneur des mains de [[Napoléon III à Rennes]] en 1858. Sur la fin de sa vie, ruiné, il dut vendre sa maison et travailla du matin au soir pour gagner son pain. Oublié, il mourut au 3 Boulevard Magenta.
Ce sculpteur et peintre, élève du sculpteur nantais Jean Debay, travailla beaucoup en Bretagne, à Rennes notamment. En 1827, il fut appelé pour des travaux à exécuter à la cathédrale. Il se plut à tel point à Rennes qu'il s'y fixa définitivement en 1830. Il ouvrit un cours de dessin et de sculpture et s'installa [[rue Nantaise]]. En 1831, il collabora à l'école des Beaux Arts. Ensuite il s'installa définitivement dans la maison néo-Renaissance au 5 [[quai Chateaubriand]]. Sculpteur en titre de le Ville de Rennes, il reçut la Légion d'Honneur des mains de [[Napoléon III à Rennes]] en 1858. Sur la fin de sa vie, ruiné, il dut vendre sa maison et travailla du matin au soir pour gagner son pain. Oublié, il mourut au 3 [[boulevard Magenta]].
Il est enterré au cimetière du nord à Rennes, comme son disciple Adolphe Leofanti, auteur du médaillon en bronze de sa tombe.(section 1, rang 20, tombe 9)
Il est enterré au [[cimetière du nord]] à Rennes, comme son disciple Adolphe Leofanti, auteur du médaillon en bronze de sa tombe.(section 1, rang 20, tombe 9)
 
[[Fichier:Le carre duguesclin parc du thabor 1892 e.maignen.jpg|300px|right|thumb| statue de Duguesclin et colonne Vanneau Papu au Thabor en 1892]]


[[Fichier:Le carre duguesclin parc du thabor 1892 e.maignen.jpg|300px|right|thumb|Statue de Duguesclin et Colonne Vaneau Papu au Thabor en 1892]]


Les Rennais lui doivent :
Les Rennais lui doivent :


- en 1827, les anges adorateurs près du tabernacle de la [[cathédrale Saint-Pierre]]  
- en 1827, les anges adorateurs près du tabernacle de la [[cathédrale Saint-Pierre]],


- la façade sculptée de ''l'hôtel Barré'', réalisée en 1844 au 5,[[quai Châteaubriand]] immeuble de style néo-Renaissance construit par [[Louis Leray]],
- la façade sculptée de ''l'hôtel Barré'', réalisée en 1844 au 5,[[quai Chateaubriand]] immeuble de style néo-Renaissance construit par [[Louis Leray]],


- en 1836 la statue au sommet de la colonne Vanneau-Papu, rénovée en mars 2012, et la statue de Bertrand Duguesclin, détruite le 31 mai 1950 par des autonomistes, au parc du [[Thabor]],
- en 1836 la statue au sommet de la colonne Vaneau-Papu, rénovée en mars 2012, et la statue de Bertrand Duguesclin, détruite le 31 mai 1950 par des autonomistes, au parc du [[Thabor]],


- le fronton de l'Hôtel-Dieu,
- le fronton de l'Hôtel-Dieu,


- la statue ''L'Espérance'' en extérieur de la chapelle funéraire à l'entrée du cimetière du Nord,
- la statue ''L'Espérance'' en extérieur de la chapelle funéraire à l'entrée du cimetière du nord,


- la sculpture du fronton triangulaire au centre de la façade nord du musée des Beaux-Arts, représentant la Bretagne entourée des attriburs des lettres, des sciences et des arts,
- la sculpture du fronton triangulaire au centre de la façade nord du [[musée des beaux-arts]], représentant la Bretagne entourée des attributs des lettres, des sciences et des arts,
[[Fichier:Facade_neo_renaissance.jpeg|250px|left|thumb|le n°5 du quai Chateaubriand, de style néo-Renaissance]]
[[Fichier:Facade_neo_renaissance.jpeg|250px|left|thumb|le n°5 du quai Chateaubriand, de style néo-Renaissance]]
- les statues de Saint Paul et Saint Melaine, sur deux petits côtés de la tour octogonale de l'église Notre-Dame,
- les statues de Saint Paul et Saint Melaine, sur deux petits côtés de la tour octogonale de l'[[église Notre-Dame-en- Saint-Melaine]],


- en 1854, la sculpture du plafond à caissons peints par [[Jobbé-Duval]] dans la salle éponyme, au Palais du [[Parlement de Bretagne]].
- en 1854, la sculpture du plafond à caissons peints par [[Auguste-Louis Jobbé-Duval]]<ref>[[allée Auguste-Louis Jobbé Duval]]</ref> dans la salle éponyme, au Palais du [[Parlement de Bretagne]],


- vers 1867, sculptures au-dessus de l'entrée principale du [[lycée Emile Zola]], [[avenue Janvier]]
- vers 1867, sculptures au-dessus de l'entrée principale du [[lycée Émile Zola]], [[avenue Janvier]],


- en 1848, un buste de [[Jean Leperdit]] (au Musée des Beaux-Arts)
- en 1848, un buste de [[Jean Leperdit]] (au Musée des Beaux-Arts),


- la décoration, continuée à sa mort par [[Jean-Baptiste Martenot]] de l'hôtel Leofanti, à l'angle du [[boulevard de la Liberté]] et de la [[rue du Maréchal Joffre]].<ref> ''Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard, éditions du Thabor - 1978</ref>
- la décoration, continuée à sa mort par [[Jean-Baptiste Martenot]] de l'hôtel Leofanti, à l'angle du [[boulevard de la Liberté]] et de la [[rue Maréchal Joffre]],<ref> ''Rennes au XIXe siècle, architectes, urbanisme et architecture'', par Jean-Yves Veillard, éditions du Thabor - 1978</ref>


- A Fougères, 32 rue Nationale, au 1er étage d'un hôtel néo-Renaissance, des décors végétaux et le portrait de François Ier et de ses maîtresses.
- A Fougères, 32 rue Nationale, au 1er étage d'un hôtel néo-Renaissance, des décors végétaux et le portrait de François Ier et de ses maîtresses.
Ligne 42 : Ligne 40 :
Il reçut aussi des commandes pour des églises du département d'Ille-et-Vilaine, telles l'église Saint-Pierre à Evran où l'on voit plusieurs statues de 1850 : Christ de la Résurrection, saint Pierre et saint Paul, et l'église de Les Brulais (Ille-et-Vilaine).
Il reçut aussi des commandes pour des églises du département d'Ille-et-Vilaine, telles l'église Saint-Pierre à Evran où l'on voit plusieurs statues de 1850 : Christ de la Résurrection, saint Pierre et saint Paul, et l'église de Les Brulais (Ille-et-Vilaine).


===références===
== Sur la carte ==
{{#display_points: Rue Jean-Baptiste Barré, Rennes |width=450|zoom=14}}
 
== Références ==
<references/>
<references/>
[[Catégorie:Voie de Rennes|Barre]][[Catégorie:Rue de Rennes|Barre]]
9 127

modifications

Menu de navigation