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[[Fichier:Grigion_de_montfort.jpg|150px|right|thumb|Le Père Grignion de Montfort]]
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===Louis-Marie Grignion de Monfort===
==Louis-Marie Grignion de Monfort==


fondateur de deux congrégations religieuses  
fondateur de deux congrégations religieuses  


( 31 janvier [[1673]], Montfort sur Meu - 28 avril [[1716]], Saint-Laurent-sur-Sèvre)
(31 janvier [[1673]], Montfort sur Meu - 28 avril [[1716]], Saint-Laurent-sur-Sèvre)


D'une famille de dix-huit enfants, Louis-Marie Grignion est né  à Montfort-la-Cane (aujourd'hui Montfort-sur-Meu, dans le département d'Ille-et-Vilaine). Elève des Jésuites, à Rennes, il se prépare au sacerdoce, à Paris. Ordonné prêtre en 1700, il se consacre à la prédication dans des missions rurales qui s'organisaient dans l'ouest et le centre de la France.  Il réorganise l'hôpital de Poitiers et en est nommé aumônier. Montfort a beaucoup aimé les pauvres, mais il a aussi eu des amitiés spirituelles avec le Marquis de Magnanne et les époux de la Garaye en sont la preuve.
D'une famille de dix-huit enfants, Louis-Marie Grignion est né  à Montfort-la-Cane (aujourd'hui Montfort-sur-Meu, dans le département d'Ille-et-Vilaine). Elève des Jésuites, à Rennes, il se prépare au sacerdoce, à Paris. Ordonné prêtre en 1700, il se consacre à la prédication dans des missions rurales qui s'organisaient dans l'ouest et le centre de la France.  Il réorganise l'hôpital de Poitiers et en est nommé aumônier. Montfort a beaucoup aimé les pauvres, mais il a aussi eu des amitiés spirituelles avec le Marquis de Magnanne et les époux de la Garaye en sont la preuve.
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Le 6 juin 1706, il rencontre le pape qui lui confère le titre de Missionnaire apostolique et lui demande de rester en France pour continuer à renouveler l'esprit du christianisme par le renouvellement des Promesses du Baptême et la consécration à la Sainte Vierge.  Jusqu'à sa mort, en dix ans, Montfort prêche dans une dizaine de diocèses, de Saint-Brieuc à Saintes et de Nantes à Rouen. En 1712, il rédige à La Rochelle son ouvrage le plus connu et le plus important : le ''Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge''.
Le 6 juin 1706, il rencontre le pape qui lui confère le titre de Missionnaire apostolique et lui demande de rester en France pour continuer à renouveler l'esprit du christianisme par le renouvellement des Promesses du Baptême et la consécration à la Sainte Vierge.  Jusqu'à sa mort, en dix ans, Montfort prêche dans une dizaine de diocèses, de Saint-Brieuc à Saintes et de Nantes à Rouen. En 1712, il rédige à La Rochelle son ouvrage le plus connu et le plus important : le ''Traité de la Vraie dévotion à la Sainte Vierge''.
Très vite, après son ordination, il avait désiré réunir, au sein d'une Compagnie de Marie, des prêtres et des catéchistes, dûment formés. A sa mort, il n'a que deux collaborateurs : le Père Mulot et le Père Vatel, formé dans le séminaire de Claude Poullart des Places (+1709) son ami de jeunesse. Après sa mort, ce noyau se développera en deux directions : ''la Compagnie de Marie'', congrégation religieuse de missionnaires ruraux (Pères Montfortains) et la ''Congrégation enseignante des Frères du Saint-Esprit'' (devenus Frères de l'instruction chrétienne de Saint-Gabriel au 19 e siècle).
Très vite, après son ordination, il avait désiré réunir, au sein d'une Compagnie de Marie, des prêtres et des catéchistes, dûment formés. A sa mort, il n'a que deux collaborateurs : le Père Mulot et le Père Vatel, formé dans le séminaire de Claude Poullart des Places<ref>[[rue Poullart des Places]]</ref> son ami de jeunesse. Après sa mort, ce noyau se développera en deux directions : ''la Compagnie de Marie'', congrégation religieuse de missionnaires ruraux (Pères Montfortains) et la ''Congrégation enseignante des Frères du Saint-Esprit'' (devenus Frères de l'instruction chrétienne de Saint-Gabriel au 19 e siècle).


Il meurt à 43 ans, à l'occasion d'une mission paroissiale. Il a été béatifié par Léon XIII et a été canonisé en 1947 par Pie XII.
Il meurt à 43 ans, à l'occasion d'une mission paroissiale. Il a été béatifié par Léon XIII et a été canonisé en 1947 par Pie XII.
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{{#display_points: Rue du Père Grignion, Rennes |width=450|zoom=14}}
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===rérérences===
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<references/>
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