« Rue Michel Le Nobletz » : différence entre les versions

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[[Catégorie:Voie de Rennes|Le Nobletz]]
[[Catégorie:Voie de Rennes|Le Nobletz]][[Catégorie:Quartier 1 : Centre]]
La toute petite '''rue Michel Le Nobletz''', à angle droit, reliant la [[rue d'Echange]] au  [[boulevard de Chézy]] fait référence à :
La toute petite '''rue Michel Le Nobletz''', à angle droit, reliant la [[rue d'Échange]] au  [[boulevard de Chézy]] fait référence à :


==='''Michel le Nobletz'''===
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De Landerneau, il fut autorisé par l'évêque de Quimper à évangéliser Quimper, Le Faou, Concarneau et les campagnes où les pratiques superstitieuses étaient selon lui développées au point de constituer un retour au paganisme. Après une mission dans l'île de Sein, il resta 25 ans à Douarnenez jusqu'en [[1639]]. Il fut cependant en butte à bien des épreuves de la part de ses proches, des marchands, des débauchés dont il stigmatisait les vices, ainsi que des « dévots », des prêtres mondains que sa conduite austère condamnait, et qui le dénonçaient aux évêques comme un exalté. Surnommé « ar beleg foll » (le prêtre fou), il donnait prise aux accusations de fanatisme par ses outrances. Chassé de Douarnenez où il s'était rendu odieux à la population par son rigorisme, il revint au Conquet en 1639. Il y resta jusqu'à sa mort, handicapé par la maladie de Parkinson et souffrant de difficultés d'élocution.
De Landerneau, il fut autorisé par l'évêque de Quimper à évangéliser Quimper, Le Faou, Concarneau et les campagnes où les pratiques superstitieuses étaient selon lui développées au point de constituer un retour au paganisme. Après une mission dans l'île de Sein, il resta 25 ans à Douarnenez jusqu'en [[1639]]. Il fut cependant en butte à bien des épreuves de la part de ses proches, des marchands, des débauchés dont il stigmatisait les vices, ainsi que des « dévots », des prêtres mondains que sa conduite austère condamnait, et qui le dénonçaient aux évêques comme un exalté. Surnommé « ar beleg foll » (le prêtre fou), il donnait prise aux accusations de fanatisme par ses outrances. Chassé de Douarnenez où il s'était rendu odieux à la population par son rigorisme, il revint au Conquet en 1639. Il y resta jusqu'à sa mort, handicapé par la maladie de Parkinson et souffrant de difficultés d'élocution.
==Sur la carte==
{{#display_points: Rue Michel Le Nobletz, Rennes |width=450|zoom=14}}
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