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À dix-sept ans,  Pierre Herbart est employé dans une compagnie d'électricité, Thomson Houston, à Paris, puis est incorporé dans les troupes de Lyautey au Maroc en 1923, occasion de voyager en Afrique du Nord, au Sénégal puis au Mali et au Niger.
À dix-sept ans,  Pierre Herbart est employé dans une compagnie d'électricité, Thomson Houston, à Paris, puis est incorporé dans les troupes de Lyautey au Maroc en 1923, occasion de voyager en Afrique du Nord, au Sénégal puis au Mali et au Niger.
 
[[Fichier:AVT_Pierre-Herbart_771.jpeg|200px|right|thumb|Pierre Herbart, à droite, avec André Gide dans les années 30]]
====Un écrivain engagé====
====Un écrivain engagé====


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Albert Camus l’invite à participer à ''Combat''. En 1947, il est envoyé en Algérie pour un reportage sur le Maghreb dont le premier compte-rendu fait la une de ''France-Soir''  sous le titre ''S.O.S. Afrique du Nord'' mais le troisième volet ne sera pas publié.
Albert Camus l’invite à participer à ''Combat''. En 1947, il est envoyé en Algérie pour un reportage sur le Maghreb dont le premier compte-rendu fait la une de ''France-Soir''  sous le titre ''S.O.S. Afrique du Nord'' mais le troisième volet ne sera pas publié.
[[File:General_le_vigan.jpg|200px|right|thumb|Tombe du résistant Pierre Herbart, "général Le Vigan"]]
[[File:General_le_vigan.jpg|200px|right|thumb|Tombe du résistant Pierre Herbart, "général Le Vigan", à Cabris (Alpes Maritimes)]]
Il écrit un portrait au vitriol d’André Gide, ''À la recherche d’André Gide'', publié en 1952, qui lui vaudra l'animosité des admirateurs de l'écrivain, s’installe chez Roger Martin du Gard et écrit ''L’Âge d’or'',  dans lequel il évoque son homosexualité. L’année suivante c'est un livre sur son parcours politique, ''La Ligne de force''.  Soutenu d'abord financièrement par la veuve de l'écrivain, il  mourra à Cabris après une hémiplégie, oublié et quasiment dans la misère.<ref> ''Pierre Herbart, l'orgueil du dépouillement'', de Jean-Luc Moreau, éd. Grasset - 2014</ref>
Il écrit un portrait au vitriol d’André Gide, ''À la recherche d’André Gide'', publié en 1952, qui lui vaudra l'animosité des admirateurs de l'écrivain, s’installe chez Roger Martin du Gard et écrit ''L’Âge d’or'',  dans lequel il évoque son homosexualité. L’année suivante c'est un livre sur son parcours politique, ''La Ligne de force''.  Soutenu d'abord financièrement par la veuve de l'écrivain, il  mourra à Cabris après une hémiplégie, oublié et quasiment dans la misère.<ref> ''Pierre Herbart, l'orgueil du dépouillement'', de Jean-Luc Moreau, éd. Grasset - 2014</ref>


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