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====Un écrivain engagé====
====Un écrivain engagé====


L'année suivante il rencontre Jean Cocteau auquel il voue une grande admiration puis André Gide, dont il épouse une ancienne compagne. Gide s'occupe de la publication de son premier roman, ''le Rôdeur'',  tandis que le couple s'installe à Cabris. Andrée Viollis, reporter au ''Petit Parisien'', lui propose de IL accompagner
L'année suivante il rencontre Jean Cocteau auquel il voue une grande admiration puis André Gide, dont il épouse une ancienne compagne. Gide s'occupe de la publication de son premier roman, ''le Rôdeur'',  tandis que le couple s'installe à Cabris.  


Il accompagne Andrée Viollis, reporter au ''Petit Parisien'', lsur les traces du ministre des Colonies, Paul Reynaud. Il prend position contre le colionalisme et devient communiste. deux voyages en U.R.S.S, le second avec André Gide et Louis Guilloux, lui desillent les yeux.
Il accompagne Andrée Viollis, reporter au ''Petit Parisien'', sur les traces du ministre des Colonies, Paul Reynaud. Il prend position contre le colonialisme et devient communiste. Deux voyages en U.R.S.S, le second avec André Gide et Louis Guilloux, lui dessilent les yeux.


Alors que la guerre d’Espagne vient d’éclater, Herbart part pour Barcelone avec les épreuves du pamphlet d’André Gide - ''Retour de l'U.R.S.S.'' - pour rencontrer André Malraux et voir avec lui l'opportunité d’une publication terrible pour l’URSS. Herbart est arrêté et ne doit sa libération qu’à l’intervention d’André Malraux. En 1937, il accompagne André Gide en Afrique et en 1939 publie''le Chancre du Niger''.
Alors que la guerre d’Espagne vient d’éclater, Herbart part pour Barcelone avec les épreuves du pamphlet d’André Gide - ''Retour de l'U.R.S.S.'' - pour rencontrer André Malraux et voir avec lui l'opportunité d’une publication terrible pour l’URSS. Herbart est arrêté et ne doit sa libération qu’à l’intervention d’André Malraux. En 1937, il accompagne André Gide en Afrique et en 1939 publie''le Chancre du Niger''.
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Albert Camus l’invite à participer à ''Combat''. En 1947, il est envoyé en Algérie pour un reportage sur le Maghreb dont le premier compte-rendu fait la une de ''France-Soir''  sous le titre ''S.O.S. Afrique du Nord'' mais le troisième volet ne sera pas publié.
Albert Camus l’invite à participer à ''Combat''. En 1947, il est envoyé en Algérie pour un reportage sur le Maghreb dont le premier compte-rendu fait la une de ''France-Soir''  sous le titre ''S.O.S. Afrique du Nord'' mais le troisième volet ne sera pas publié.
[[File:General_le_vigan.jpg|200px|right|thumb|Tombe du résistant Pierre Herbart, "général Le Vigan"]]
[[File:General_le_vigan.jpg|200px|right|thumb|Tombe du résistant Pierre Herbart, "général Le Vigan"]]
Il écrit un portrait vitriolé d’André Gide, ''À la recherche d’André Gide'', publié en 1952, qui lui vaudra l'animosité des admirateurs de l'écrivain, s’installe chez Roger Martin du Gard et écrit ''L’Âge d’or'',  dans lequel il évoque son homosexualité. L’année suivante c'est un livre sur son parcours politique, ''La Ligne de force''.  Soutenu d'abord financièrement par la veuve de l'écrivain, il  mourra à Cabris après une hémiplégie, oublié et quasiment dans la misère.<ref> ''Pierre Herbart, l'orgueil du dépouillement'', de Jean-Luc Moreau, éd. Grasset - 2014</ref>
Il écrit un portrait au vitriol d’André Gide, ''À la recherche d’André Gide'', publié en 1952, qui lui vaudra l'animosité des admirateurs de l'écrivain, s’installe chez Roger Martin du Gard et écrit ''L’Âge d’or'',  dans lequel il évoque son homosexualité. L’année suivante c'est un livre sur son parcours politique, ''La Ligne de force''.  Soutenu d'abord financièrement par la veuve de l'écrivain, il  mourra à Cabris après une hémiplégie, oublié et quasiment dans la misère.<ref> ''Pierre Herbart, l'orgueil du dépouillement'', de Jean-Luc Moreau, éd. Grasset - 2014</ref>


====...oublié====
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La revue Place Publique <ref> ''Pourquoi Rennes ignore Le Vigan'', par Georges Guitton, dans Place Publique, N° 30, - juillet-août 2014</ref> a rappelé, en juillet 2014, le rôle de cet homme étrange qui y est qualifié de "gêneur politique". De fait, souligne l'article, ni le colonel de Chevigné, gouverneur militaire, ni Jean Marin, ni [[Henri Fréville]] ne le citent dans leurs ouvrages, et de poser la question :" Est-ce pour ces raisons que le nom d'Herbart - le Vigan n'est pas une seule fois mentionné dans les livres de souvenirs couvrant la période de la Libération de Rennes ?"
La revue ''Place Publique'' <ref> ''Pourquoi Rennes ignore Le Vigan'', par Georges Guitton, dans Place Publique, N° 30, - juillet-août 2014</ref> a rappelé, en juillet 2014, le rôle de cet homme étrange qui y est qualifié de "gêneur politique". De fait, souligne clairement l'article, ni le colonel de Chevigné, gouverneur militaire, ni Jean Marin, ni [[Henri Fréville]] ne le citent dans leurs ouvrages, et de poser la question :" Est-ce pour ces raisons que le nom d'Herbart - le Vigan n'est pas une seule fois mentionné dans les livres de souvenirs couvrant la période de la Libération de Rennes ?"


Ce fut vrai jusqu'en novembre 2013 car, heureusement, l'ouvrage d'un Rennais sur Rennes pendant la guerre a interrompu ce silence.<ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Etienne Maignen. Editions Ouest-France - 2013</ref>
Ce fut vrai jusqu'en novembre 2013 car, heureusement, l'ouvrage d'un Rennais sur Rennes pendant la guerre a rompu ce silence.<ref>''Rennes pendant la guerre, chroniques de 1939 à 1945'', par Etienne Maignen. Editions Ouest-France - 2013</ref>


====références====
====références====
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