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Du fort de Romainville, elles furent déportées au camp d'Auschwitz le 23 janvier 1943, et Marie  y mourut d’épuisement le 4 juin 1943.
Du fort de Romainville, elles furent déportées au camp d'Auschwitz le 23 janvier 1943, et Marie  y mourut d’épuisement le 4 juin 1943.




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Camors était né à Pau en 1919 dans une famille de militaires. Il était le fondateur et chef national du réseau "Bordeaux-Loupiac", chargé de retrouver des aviateurs et parachutistes tombés sur le sol français. Le 11 octobre 1943, il était à Rennes au ''café de l'Epoque'', pour rencontrer des membres de son réseau. Reconnu par un ancien résistant qui travaillait pour la Gestapo, il fut blessé dans la fusillade mais réussit à s'enfuir et à mettre à l'abri ceux qui étaient avec lui. Il fut retrouvé mort le lendemain matin sur un palier du 3, rue Maréchal Joffre. Il y a à Rennes une [[rue Jean-Claude Camors]].
Camors était né à Pau en 1919 dans une famille de militaires. Il était le fondateur et chef national du réseau "Bordeaux-Loupiac", chargé de retrouver des aviateurs et parachutistes tombés sur le sol français. Le 11 octobre 1943, il était à Rennes au ''café de l'Epoque'', pour rencontrer des membres de son réseau. Reconnu par un ancien résistant qui travaillait pour la Gestapo, il fut blessé dans la fusillade mais réussit à s'enfuir et à mettre à l'abri ceux qui étaient avec lui. Il fut retrouvé mort le lendemain matin sur un palier du 3, rue Maréchal Joffre. Il y a à Rennes une [[rue Jean-Claude Camors]].
===Françoise Elie===
En 1939 Françoise Elie, veuve avec deux enfants, tenait une épicerie fine, l'''épicerie du Cartage'', [[place du Calvaire]. Mme Elie  prend une part active dans la résistance, en participant à l'action du réseau Bordeaux-Loupiac, créé par Jean-Claude Camors et dont le responsable régional est André Heurtier, pharmacien à Rennes. réseau spécialisé dans les filières d'évasion pour les parachutistes et aviateurs anglais et Américains tombés sur sol français. L'épicerie sert de boîte aux lettres du mouvement Défense de la France.
L'épicerie sert de boîte aux lettres du mouvement Défense de la France, cacha fusils et armes dans son épicerie. En 1944 elle est dénoncée, arrêtée, torturée et, le 2 août au soir dirigée vers le train de déportés qui partira le matin du 3. La résistance n'est pas intervenue pour tenter darrêter cet embarquement, direction Ravensbrück. Elle reviendra à Rennes en 1945 et y restera jusqu’à sa mort en 1968.
   
   


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