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[[file:Plan de 1726 (Porte Abbaye St Georges).jpg|thumb|La rue de Corbin sur le plan de Rennes de [[1726]].]] | [[file:Plan de 1726 (Porte Abbaye St Georges).jpg|thumb|La rue de Corbin sur le plan de Rennes de [[1726]].]] | ||
La ''rue de Corbin'' est une rue de | La '''rue de Corbin''' est une rue de Rennes située entre la [[rue Gambetta]] et l'[[Eglise Saint-Germain]], citée dès [[1397]]. Jusqu'au 15e siècle, elle se prolongeait vers l'ouest à l'emplacement de l'actuel chœur de l'église Saint-Germain. l'origine de sa dénomination est inconnue. | ||
=== Des hôtels particuliers === | |||
Au 1, on trouve l'hôtel Sarsfield, au 3 l'hôtel de Rochefort composé de deux bâtiments en équerre, avec toit à la Mansard, précédés d'une cour. | Au 1, on trouve l''''hôtel Sarsfield'', au 3 l'''hôtel de Rochefort'' composé de deux bâtiments en équerre, avec toit à la Mansard, précédés d'une cour. | ||
Au 7 se trouve l'[[hôtel de Rosnyvinen]] ou de Piré, construit en [[1629]] par le père du philosophe René Descartes dont les pièces de réception du premier étage comporte de grandes glaces et où se trouve un petit boudoir au plafond peint représentant une naïade versant de l'eau. | Au 7 se trouve l'[[hôtel de Rosnyvinen]] ou de Piré, construit en [[1629]] par le père du philosophe René Descartes dont les pièces de réception du premier étage comporte de grandes glaces et où se trouve un petit boudoir au plafond peint représentant une naïade versant de l'eau. Christophe de Rosnyvinen s'était marié avec Prudence Descartes. | ||
De l'autre côté on admire, autour d'une cour, le bel hôtel, d'abord dénommé Châteaugiron, et acheté, sous le | De l'autre côté on admire, autour d'une cour, le bel hôtel, d'abord dénommé ''Châteaugiron'', et acheté, sous le Second Empire, par la princesse Bacciochi, nièce de Napoléon Ier. Il est devenu, au 20e siècle, siège de l'autorité militaire dans la région et l'est resté. | ||
=== Une faute sur la plaque de marbre === | === Une faute sur la plaque de marbre === | ||
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En juin [[1998]], est inaugurée en grande pompe, l'apposition d'une plaque de marbre à l'entrée, commémorant le passage en cet hôtel du général de Gaulle le 15 juin [[1940]], venu étudier l'éventualité d'un "réduit breton".<ref>[[De Gaulle à Rennes]]</ref> Mais sur la plaque est gravée la célèbre formule prononcée de Londres le 18 juin 1940 : | En juin [[1998]], est inaugurée en grande pompe, l'apposition d'une plaque de marbre à l'entrée, commémorant le passage en cet hôtel du général de Gaulle le 15 juin [[1940]], venu étudier l'éventualité d'un "réduit breton".<ref>[[De Gaulle à Rennes]]</ref> Mais sur la plaque est gravée la célèbre formule prononcée de Londres le 18 juin 1940 : | ||
[[File:Rennes Hôtel de Boisgeffroi-04.JPG|300px|right|thumb|La plaque de marbre, texte corrigé : Quoi qu'il arrive...]] | [[File:Rennes Hôtel de Boisgeffroi-04.JPG|300px|right|thumb|La plaque de marbre, texte corrigé : Quoi qu'il arrive...]] | ||
"Quoiqu'il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre". | "'''Quoiqu''''il arrive, la flamme de la résistance ne doit pas s'éteindre". | ||
Et donc tous n'y voient que... du feu, hormis un Rennais qui fait observer quelques jours plus tard la belle faute d'orthographe. Le général qui commandait alors la circonscription militaire de défense, dont le quartier général est ici, dit ne pas avoir de crédits pour faire refaire la plaque mais convint qu'il fallait corriger, ce qui fut fait. | Et donc tous n'y voient que... du feu, hormis un Rennais qui fait observer quelques jours plus tard la belle faute d'orthographe. Le général qui commandait alors la circonscription militaire de défense, dont le quartier général est ici, dit ne pas avoir de crédits pour faire refaire la plaque mais convint qu'il fallait corriger, ce qui fut fait. |
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