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Avant la Révolution, le jardin s'apparentait à une nécessité sociale comme élément sensible visible du rang occupé par tout président au [[parlement de Bretagne]], ses autres propriétés dans la province ne pouvant remplacer ces quelques mètres carrés au cœur de la capitale ; les Robien ne pouvaient offrir moins que leurs collègues à leurs relations personnelles et professionnelles. Ensuite, il servait personnellement aux membres de la famille, à la belle saison et quand le chef de famille et juge officiait. Ne disposant pas d'un équivalent plus spacieux en périphérie de la ville, ils se trouvaient, à quelques pas du logis, au moins un peu isolés, une fois franchi ou contourné le ruisseau nauséeux courant vers le bas de la [[place du Champ-Jacquet]]<ref>Gauthier Aubert note page 163 que [[Paul Banéat]] évoque l'existence d'un passage souterrain entre une cave de l'hôtel et le jardin.</ref> de l'agitation et tapage de cette place, et d'y profiter du climat breton au dehors de leur petit hôtel<ref>Les abords de l'hôtel sont pavés par le propriétaire en [[1751]], p. 137</ref>. Ils tiennent à en jouir au maximum comme en témoignent deux demandes de démolition à la ville : en [[1728]], celle des latrines se trouvant sur les murs d'enceinte ; puis celle des murs eux-mêmes en [[1779]]. L'ensemble, hôtel, jardin, emplacement, devait avoir ses charmes et intérêts puisque les circonstances d'héritages n'ont pas été exploitées par la famille pour se déplacer dans l'[[hôtel de Marbeuf]] ou dans l'hôtel des Kerambourg près de la [[Motte à Madame]]<ref>La raison d'être d'un "plan général des environs de l'hôtel de Robien" dressé au 18e siècle est inconnu, mais cette espèce de plan de masse montre un "domaine" en position centrale par rapport au parlement s'étendant en bas et à droite. La Révolution ne se profilait pas à l'horizon et il pouvait s'agir de prévoir des extensions dans le voisinage immédiat si les circonstances l'avaient permis.</ref> | Avant la Révolution, le jardin s'apparentait à une nécessité sociale comme élément sensible visible du rang occupé par tout président au [[parlement de Bretagne]], ses autres propriétés dans la province ne pouvant remplacer ces quelques mètres carrés au cœur de la capitale ; les Robien ne pouvaient offrir moins que leurs collègues à leurs relations personnelles et professionnelles. Ensuite, il servait personnellement aux membres de la famille, à la belle saison et quand le chef de famille et juge officiait. Ne disposant pas d'un équivalent plus spacieux en périphérie de la ville, ils se trouvaient, à quelques pas du logis, au moins un peu isolés, une fois franchi ou contourné le ruisseau nauséeux courant vers le bas de la [[place du Champ-Jacquet]]<ref>Gauthier Aubert note page 163 que [[Paul Banéat]] évoque l'existence d'un passage souterrain entre une cave de l'hôtel et le jardin.</ref> de l'agitation et tapage de cette place, et d'y profiter du climat breton au dehors de leur petit hôtel<ref>Les abords de l'hôtel sont pavés par le propriétaire en [[1751]], p. 137</ref>. Ils tiennent à en jouir au maximum comme en témoignent deux demandes de démolition à la ville : en [[1728]], celle des latrines se trouvant sur les murs d'enceinte ; puis celle des murs eux-mêmes en [[1779]]. L'ensemble, hôtel, jardin, emplacement, devait avoir ses charmes et intérêts puisque les circonstances d'héritages n'ont pas été exploitées par la famille pour se déplacer dans l'[[hôtel de Marbeuf]] ou dans l'hôtel des Kerambourg près de la [[Motte à Madame]], l'un et l'autre plus dignes de leur position sociale et très bien situés<ref>La raison d'être d'un "plan général des environs de l'hôtel de Robien" dressé au 18e siècle est inconnu, mais cette espèce de plan de masse montre un "domaine" en position centrale par rapport au parlement s'étendant en bas et à droite. La Révolution ne se profilait pas à l'horizon et il pouvait s'agir de prévoir des extensions dans le voisinage immédiat si les circonstances l'avaient permis.</ref> | ||
==Après la Révolution== | ==Après la Révolution== |
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