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[[Fichier:Plan_incendie_de_1720.jpeg|450px|left|thumb| Plan de l'incendie de 1720 <ref>''Les goûts artistiques des officiers de judicature à Rennes, au XVIII e siècle'' t. 1, par Patrick Belorde, Université de Rennes 2- 2003-2004</ref>]] | [[Fichier:Plan_incendie_de_1720.jpeg|450px|left|thumb| Plan de l'incendie de 1720 <ref>''Les goûts artistiques des officiers de judicature à Rennes, au XVIII e siècle'' t. 1, par Patrick Belorde, Université de Rennes 2- 2003-2004</ref>]] | ||
[[Fichier:Plan de 1726 (partie incendiee).jpg|thumb|400px|right|Une partie du plan dressé après l'incendie de Rennes en 1720, est consacrée à la représentation des rues dévastées alors que le plan proprement dit vise la reconstruction sur de nouvelles bases.]] | [[Fichier:Plan de 1726 (partie incendiee).jpg|thumb|400px|right|Une partie du plan dressé après l'incendie de Rennes en 1720, est consacrée à la représentation des rues dévastées alors que le plan proprement dit vise la reconstruction sur de nouvelles bases.]] | ||
[[Fichier:Plan_de_1726_pour_la_reconstructio.jpeg|350px|left|thumb|Le plan levé par Forestier en 1726 pour la ville dessinée par Robelin]] | |||
== Reconstruction == | == Reconstruction == | ||
La valeur des biens immobiliers détruits s'élève à 293 246 £ , celle des biens mobiliers monte à 2 527 947 £. Un terrier ( cadastre) est établi, les adjudications se font aux anciens propriétaires, en respectant un nouvel alignement. Ce drame a permis de transformer le cadre de vie des Rennais autour du parlement et de l’hôtel de ville. Il s’agit de réédifier la ville car elle est anéantie en de nombreux quartiers. Sous le contrôle de Gabriel, les architectes Le Mousseux, Abeille, Huguet participent à sa reconstruction. | La valeur des biens immobiliers détruits s'élève à 293 246 £ , celle des biens mobiliers monte à 2 527 947 £. Un terrier ( cadastre) est établi, les adjudications se font aux anciens propriétaires, en respectant un nouvel alignement. Ce drame a permis de transformer le cadre de vie des Rennais autour du parlement et de l’hôtel de ville. Il s’agit de réédifier la ville car elle est anéantie en de nombreux quartiers. Sous le contrôle de Gabriel, les architectes Le Mousseux, Abeille, Huguet participent à sa reconstruction. | ||
La reconstruction | La reconstruction fut menée de 1726 à 1754 sous la direction de {{w|Jacques Gabriel (1667-1742)|Jacques Gabriel}}, qui en profita pour compléter la [[place du Parlement de Bretagne]]. Elle se fit selon un plan dessiné par Isaac Robelin, ingénieur de la marine à Brest, avec un projet de redressement du cours de la [[Vilaine]], en rupture avec ce qui restait de la ville à pans de bois. Ces constructions très anciennes se situent dans les secteurs actuels de la [[rue Saint-Georges]], [[rue Saint-Michel]] – [[rue Pont aux Foulons]], [[rue Saint-Yves]] – [[rue du dureté et son peu d'attention à leurs besoins excitait "une nouvelle espèce d'incendie presque aussi funeste que le premier" et, en [[1724]], le maire, Rallier du Baty<ref>[[place Rallier du Baty]]</ref> alla même se plaindre à Paris. | ||
Les bâtiments neufs furent construits sous le statut de la copropriété. Aussi trouve-t-on dans le secteur opérationnel actuel deux types principaux de constructions très distinctes : les immeubles à structure bois d’emprise au sol réduite et particulièrement dégradés et les immeubles de la reconstruction du 18 e siècle aux murs de pierre sur rue mais à structure bois sur l’arrière, de grande emprise au sol, de style très classique et de gestion compliquée due au statut de la copropriété. Sur 1380 immeubles dans la partie historique 330 sont en état moyen et 300 sont fortement dégradés.<ref> L'état du bâti, Ville de Rennes, 23 mars 2012</ref> | Les bâtiments neufs furent construits sous le statut de la copropriété. Aussi trouve-t-on dans le secteur opérationnel actuel deux types principaux de constructions très distinctes : les immeubles à structure bois d’emprise au sol réduite et particulièrement dégradés et les immeubles de la reconstruction du 18 e siècle aux murs de pierre sur rue mais à structure bois sur l’arrière, de grande emprise au sol, de style très classique et de gestion compliquée due au statut de la copropriété. Sur 1380 immeubles dans la partie historique 330 sont en état moyen et 300 sont fortement dégradés.<ref> L'état du bâti, Ville de Rennes, 23 mars 2012</ref> |
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