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[[ | [[Fichier:Rue Le Bastard à Rennes.JPG|right|250px|thumb|Le calme avant la tempête.]] | ||
La '''rue Le Bastard''', du nom du maire de Rennes [[Edgar Le Bastard]], est la grande artère commerciale piétonne de la ville, chaque jour et surtout chaque samedi, des milliers de badauds l'empruntent, en quête du vêtement, de la paire de chaussures, du livre ou du cd qu'ils recherchent. | |||
<flickr>3319395966|M</flickr> | <flickr>3319395966|M</flickr> | ||
== | ==Histoire== | ||
[[File:Plan de 1726 (Porte aux Foulons - Parlement).jpg|thumb|250px|La "rue au foulon" près de la porte du même nom sur le plan de Rennes de [[1726]].]] | [[File:Plan de 1726 (Porte aux Foulons - Parlement).jpg|thumb|250px|La "rue au foulon" près de la porte du même nom sur le plan de Rennes de [[1726]].]] | ||
=== | ===La rue aux Foulons=== | ||
[[Fichier:Hotelderobien_est.jpg|250px|left|thumb|L'élégante tourelle d'angle de l'hôtel de Robien - (de Wikimedia Commons)]] | [[Fichier:Hotelderobien_est.jpg|250px|left|thumb|L'élégante tourelle d'angle de l'hôtel de Robien - (de Wikimedia Commons)]] | ||
C'est en [[1893]] que la rue aux Foulons fut dénommée '''rue Le Bastard''', du nom de l'ancien maire de Rennes, décédé. Elle part de l'extrémité nord de la rue d'Estrées au point de rencontre des rues Nationale et Lafayette et se termine à l'intersection des rues de Bertrand, du Champ-Jacquet et du Pont-aux-Foulons (du nom d'un petit pont en bois qui y donnait accès par-dessus le fossé de ville. Ce nom de rue "aux Foulons" se rapporte à celui de ses occupants du 15e siècle, foulons ou drapiers qui avaient été autorisés à s'y établir par le duc de Bretagne Jean V après avoir fui la Normandie dévastée après le désastre d'Azincourt en 1415. | C'est en [[1893]] que la rue aux Foulons fut dénommée '''rue Le Bastard''', du nom de l'ancien maire de Rennes, décédé. Elle part de l'extrémité nord de la rue d'Estrées au point de rencontre des rues Nationale et Lafayette et se termine à l'intersection des rues de Bertrand, du Champ-Jacquet et du Pont-aux-Foulons (du nom d'un petit pont en bois qui y donnait accès par-dessus le fossé de ville. Ce nom de rue "aux Foulons" se rapporte à celui de ses occupants du 15e siècle, foulons ou drapiers qui avaient été autorisés à s'y établir par le duc de Bretagne Jean V après avoir fui la Normandie dévastée après le désastre d'Azincourt en 1415. | ||
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Le vice-amiral de Villeneuve fait halte à Rennes quelques jours, et est descendu à cet hôtel de la Patrie, dont il ne sort guère, plongé dans une profonde mélancolie. Le 22 avril en début de nuit, son valet le découvre étendu mort, un couteau dans le coeur, dans le petit cabinet de toilette attenant à sa chambre dont il a fallu travailler la serrure, la porte en étant fermée à clé de l'intérieur. Il laisse une lettre à son épouse. Ce serait donc un suicide, sauf que le rapport de police fait état de six coups de couteau. Divers écrits, contradictoires, voire de fabulation, font pencher vers le suicide ou l'assassinat.<ref>[http://www.histoire-empire.org/marine/la_mort_de_villeneuve.htm La mort de Villeneuve], sur le site Histoire Empire</ref> Les obsèques de première classe eurent lieu à l'église Saint-Germain et la ville de Rennes lui fit des funérailles pompeuses mais on ne sait où il fut inhumé. | Le vice-amiral de Villeneuve fait halte à Rennes quelques jours, et est descendu à cet hôtel de la Patrie, dont il ne sort guère, plongé dans une profonde mélancolie. Le 22 avril en début de nuit, son valet le découvre étendu mort, un couteau dans le coeur, dans le petit cabinet de toilette attenant à sa chambre dont il a fallu travailler la serrure, la porte en étant fermée à clé de l'intérieur. Il laisse une lettre à son épouse. Ce serait donc un suicide, sauf que le rapport de police fait état de six coups de couteau. Divers écrits, contradictoires, voire de fabulation, font pencher vers le suicide ou l'assassinat.<ref>[http://www.histoire-empire.org/marine/la_mort_de_villeneuve.htm La mort de Villeneuve], sur le site Histoire Empire</ref> Les obsèques de première classe eurent lieu à l'église Saint-Germain et la ville de Rennes lui fit des funérailles pompeuses mais on ne sait où il fut inhumé. | ||
==Adresses== | |||
* Fougeray, libraire-éditeur au 19, [[rue aux Foulons]], imprimeur avec René Haton à Paris en [[1880]] du '''Pouillé historique de l'Archevêché de Rennes''' de l'Abbé Guillotin de Corson. | |||
[[Fichier:Magasins_modernes.jpeg|150px|left|thumb|Publicité dans l'annuaire officiel d'Ille-et-Vilaine, imprimerie Fr. Simon - 1933]] | |||
* Du début des années trente jusqu'en 1979, les ''Magasins Modernes'', souvent appelés les "Mag' Mod'", furent un élément moteur de l'équipement commercial de la rue, remplacé par la suite par les ''Dames de France'' puis par un ''Monoprix'' avant de voir les locaux divisés pour deux occupations ultérieures. | |||
==Notes et références== | ==Notes et références== | ||
<references/> | <references/> | ||
== | ==Voir aussi== | ||
* [[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 64. | |||
[[Rennes d'histoire et de souvenirs]] quatrain 64 | == Haïku de nuit== | ||
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"Il est bien tard, | "Il est bien tard, | ||
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--[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 18 mars 2011 à 09:02 (CET) | --[[Utilisateur:Stephanus|Stephanus]] 18 mars 2011 à 09:02 (CET) | ||
[[Catégorie:Voie de Rennes|Le Bastard]] | |||
