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Orphelin à dix ans, il devient apprenti plâtrier, métier de son père, à Saint-Brice-en-Coglès puis à Rennes. Après un tour de France le tirage au sort l'appelle à un service militaire de cinq ans pendant lequel il se distinguera lors de la seconde campagne de Tunisie. De retour à Rennes, il reprend l'activité de plâtrier, devient chef d'équipe et est remarqué par l'architecte départemental [[Jean-Marie Laloy]] qui l'encourage à se mettre à son compte. En [[1888]] son entreprise est adjudicataire de la réfection extérieure du palais du [[Parlement de Bretagne]], elle prospère au point que l'année suivante il construit son hôtel particulier au n°6 de la [[rue Dupont des Loges]]. En [[1898]] il est président du syndicat des entrepreneurs de Rennes et devient un interlocuteur privilégié dans les rapports sociaux. Parallèlement il est juge au tribunal de commerce. Il a des fonctions régionales dans sa profession et contribue à la création de la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics. Il cède son entreprise fin [[1905]] et cesse ses activités syndicales à la fin de [[1906]].
Orphelin à dix ans, il devient apprenti plâtrier, métier de son père, à Saint-Brice-en-Coglès puis à Rennes. Après un tour de France le tirage au sort l'appelle à un service militaire de cinq ans pendant lequel il se distinguera lors de la seconde campagne de Tunisie. De retour à Rennes, il reprend l'activité de plâtrier, devient chef d'équipe et est remarqué par l'architecte départemental [[Jean-Marie Laloy]] qui l'encourage à se mettre à son compte. En [[1888]] son entreprise est adjudicataire de la réfection extérieure du palais du [[Parlement de Bretagne]], elle prospère au point que l'année suivante il construit son hôtel particulier au n°6 de la [[rue Dupont des Loges]]. En [[1898]] il est président du syndicat des entrepreneurs de Rennes et devient un interlocuteur privilégié dans les rapports sociaux. Parallèlement il est juge au tribunal de commerce. Il a des fonctions régionales dans sa profession et contribue à la création de la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics. Il cède son entreprise fin [[1905]] et cesse ses activités syndicales à la fin de [[1906]].
[[Fichier:Photo_jean_janvier.jpeg|250px|right]]
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Aux élections municipales de [[1908]] sa liste d'entente républicaine l'emporte sur celle du sénateur maire libéral [[Eugène Pinault]] et il est élu maire. Anticlérical, il réglemente la sonnerie des cloches. Son conseil approuve le projet de rénovation intérieure de l'hôtel-de-ville présenté par [[Emmanuel Le Ray]] et, en [[1911]], la décision de confier au statuaire cessonnais [[Jean Boucher]] la réalisation d'un groupe dans la niche extérieure de l'hôtel-de-ville, représentant l'union de la Bretagne à la France. Il poursuit activement un programme de rénovation et de construction d'écoles, telle celle du [[boulevard de la Liberté]]. Sa liste est réélue en mars [[1912]]. Un incendie ayant ravagé le [[palais du Commerce]] en cours de construction, il signe une convention d'achèvement avec l'Etat et inaugure en mars 1913 la couverture de la Vilaine entre le [[pont de Nemours]] et le [[pont de Berlin]]. Les 31 mai et 1er juin [[1914]] il reçoit [[le président Poincaré à Rennes]] qui inaugure l'hôtel de ville réaménagé et la Faculté des lettres installée dans l'ancien Grand Séminaire.
Aux élections municipales de [[1908]] sa liste d'entente républicaine l'emporte sur celle du sénateur maire libéral [[Eugène Pinault]] et il est élu maire. Anticlérical, il réglemente la sonnerie des cloches. Son conseil approuve le projet de rénovation intérieure de l'hôtel-de-ville présenté par [[Emmanuel Le Ray]] et, en [[1911]], la décision de confier au statuaire cessonnais [[Jean Boucher]] la réalisation d'un groupe dans la niche extérieure de l'hôtel-de-ville, représentant l'union de la Bretagne à la France. Il poursuit activement un programme de rénovation et de construction d'écoles, telle celle du [[boulevard de la Liberté]]. Sa liste est réélue en mars [[1912]]. Un incendie ayant ravagé le [[palais du Commerce]] en cours de construction, il signe une convention d'achèvement avec l'Etat et inaugure en mars 1913 la couverture de la Vilaine entre le [[pont de Nemours]] et le [[pont de Berlin]]. Les 31 mai et 1er juin [[1914]] il reçoit [[le président Poincaré à Rennes]] qui inaugure l'hôtel de ville réaménagé et la Faculté des lettres installée dans l'ancien Grand Séminaire. Il voulut à Rennes la [[piscine Saint-Georges]] achevée en juillet 1926.


Officier de réserve, promu chef de bataillon en 1911 par le [[maréchal Lyautey]], il est affecté en [[1915]] au poste de commissaire militaire à la gare de Rennes mais est relevé de ses obligations en raison de son état de santé. Dès l'armistice, son conseil municipal décide de l'installation d'un panthéon au rez-de-chausée de la mairie.
Officier de réserve, promu chef de bataillon en 1911 par le [[maréchal Lyautey]], il est affecté en [[1915]] au poste de commissaire militaire à la gare de Rennes mais est relevé de ses obligations en raison de son état de santé. Dès l'armistice, son conseil municipal décide de l'installation d'un panthéon au rez-de-chausée de la mairie.
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