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Cette rue ne fut pas attaquée par l’incendie de 1720 et les constructions y sont, pour la plupart, du 17e siècle. Il y existait autrefois un four appartenant au Chapitre de la Cathédrale, d'où son ancien nom de rue ''"du Four-du-Chapitre".'' En 1792 elle fut brièvement appelée rue ''"de l’Union".''<ref> ''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe, Le Roy, éditeur - 1892.</ref> | Cette rue ne fut pas attaquée par l’incendie de 1720 et les constructions y sont, pour la plupart, du 17e siècle. Il y existait autrefois un four appartenant au Chapitre de la Cathédrale, d'où son ancien nom de rue ''"du Four-du-Chapitre".'' En 1792 elle fut brièvement appelée rue ''"de l’Union".''<ref> ''Les rues de Rennes'', par Lucien Decombe, Le Roy, éditeur - 1892.</ref> | ||
[[Fichier:Rennes_hotelblossac.jpg|250px|right|thumb|L'hôtel de Blossac a son entrée rue du Chapitre]] | [[Fichier:Rennes_hotelblossac.jpg|250px|right|thumb|L'hôtel de Blossac a son entrée rue du Chapitre. - (de Wikimedia Commons)]] | ||
La rue du Chapitre conserve encore quelques maisons assez curieuses. Au n° 3, l'hôtel particulier dénommé depuis le 18e siècle ''hôtel de Talhouêt'', après avoir été ''hôtel du Faouët'', puis ''hôtel de Villaudon'', avec ses deux étages à pans de bois, déroule une longue façade sur rue. En 1720 son propriétaire aurait payé les voisins pour qu'ils rasâssent un bâtiment voisin pour faire coupe-feu. On peut aussi voir, dans la cour de l'hôtel de l'Escu de Runefaut, au n°5, un joli escalier de bois à balustres tournés. En 1720, le président de Runefaut témoigna qu'il avait distribué des sommes considérables pour arrêter le feu qui avait gagné les maisons voisines de la sienne, empêchant ainsi l'embrasement de l'ensemble de la rue. Au n°6 se trouve le splendide [[hôtel de Blossac]], ancienne résidence du commandant en chef de la province, dont l'entrée est monumentale. Au n° 8 ''l'hôtel de Brie'' ou ''du Bois de la Motte'', daté de 1624, avec sa façade à pilastres, fait corps avec l'hôtel de Blossac <ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, Larcher éd. - 1911</ref> | La rue du Chapitre conserve encore quelques maisons assez curieuses. Au n° 3, l'hôtel particulier dénommé depuis le 18e siècle ''hôtel de Talhouêt'', après avoir été ''hôtel du Faouët'', puis ''hôtel de Villaudon'', avec ses deux étages à pans de bois, déroule une longue façade sur rue. En 1720 son propriétaire aurait payé les voisins pour qu'ils rasâssent un bâtiment voisin pour faire coupe-feu. On peut aussi voir, dans la cour de l'hôtel de l'Escu de Runefaut, au n°5, un joli escalier de bois à balustres tournés. En 1720, le président de Runefaut témoigna qu'il avait distribué des sommes considérables pour arrêter le feu qui avait gagné les maisons voisines de la sienne, empêchant ainsi l'embrasement de l'ensemble de la rue. Au n°6 se trouve le splendide [[hôtel de Blossac]], ancienne résidence du commandant en chef de la province, dont l'entrée est monumentale. Au n° 8 ''l'hôtel de Brie'' ou ''du Bois de la Motte'', daté de 1624, avec sa façade à pilastres, fait corps avec l'hôtel de Blossac <ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, Larcher éd. - 1911</ref> | ||
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