« Août 1914, Rennes entre en guerre » : différence entre les versions

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===Les Rennais acclament les "braves pioupious"===
===Les Rennais acclament les "braves pioupious"===


A 20 heures le 1er  août,  s’était déroulée une retraite avec la musique du 41e RI et une escorte de dragons, aux sons de ''Sambre et Meuse'' et du ''Chant du départ'' et la foule d’emboîter le pas à « nos braves pioupious », criant surtout « Vive la France ! » et « A bas Guillaume ! ». « Les femmes  applaudissent, les larmes aux yeux ». [[Place de la Mairie]] la foule réclame ''la Marseillaise'' que la musique attaque  et que la foule entonne aussi.
A 20 heures le 1er  août,  s’était déroulée une retraite avec la musique du 41e RI et une escorte de dragons, aux sons de ''Sambre et Meuse'' et du ''Chant du départ'' et la foule d’emboîter le pas à « nos braves pioupious », criant surtout « Vive la France ! » et « A bas Guillaume ! ». « Les femmes  applaudissent, les larmes aux yeux ». [[Place de la Mairie]] la foule réclame ''la Marseillaise'' que la musique attaque  et que la foule entonne aussi.


Lundi 3 août 1914, le Rennais lit le titre de l’Ouest-Eclair : '''Les Allemands ont attaqué notre frontière'''. Emmanuel Desgrées Du Lou signe un éditorial et, sans fard, dit que ce mot « guerre » dit tout :  « la grandeur du sacrifice, les larmes des mères, l’angoisse de ceux et de celles qui restent » et parlant de la France mutilée depuis 43 ans, il cite l’espoir qui renaît chez les « chers Alsaciens-Lorrains ».
Lundi 3 août 1914, le Rennais lit le titre de l’Ouest-Eclair : '''Les Allemands ont attaqué notre frontière'''. Emmanuel Desgrées Du Lou signe un éditorial et, sans fard, dit que ce mot « guerre » dit tout :  « la grandeur du sacrifice, les larmes des mères, l’angoisse de ceux et de celles qui restent » et parlant de la France mutilée depuis 43 ans, il cite l’espoir qui renaît chez les « chers Alsaciens-Lorrains ».
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