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[[Catégorie:Patrimoine historique]]
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==1357, aux Portes Mordelaises, une truie et une idée rapportent gros de lard aux Rennais==


Depuis octobre 1356, les Rennais sont enfermés dans leur étroite enceinte, assiégés par les troupes du frère du roi d'Angleterre, le duc de Lancastre qui a préféré que la ville se rende affamée, plutôt que de tenter des assauts. Les estomacs des pauvres Rennais crient famine de plus en plus fort à mesure que les vivres rationnés s'amenuisent. Et ces cochons d'Anglais ne trouvent rien de moins drôle que de laisser des centaines et des centaines de cochons, leur futur bacon sur pattes, ici, au bas des Portes Mordelaises, sur les terrains du pré Raoul, sous les yeux des habitants.
Le nom des portes vient de la localité de Mordelles. Les bâtiments actuels sont du 15e siècle. Les futurs ducs de Bretagne venaient y prêter serment avant d'entrer en leur capitale. Jusqu'au 16e siècle le capitaine ou gouverneur y demeurait.
 
Les Portes  mordelaises (ou [[porte mordelaise]] ) sont composées d'un châtelet à deux tours, couronné de machicoulis. Une porte piétonne ou poterne et une porte charretière donnent accès à la cité. Elles étaient fermées par un pont-levis à potence et contrepoids ouvrant sur le passage voûté qui était fermé par une herse. Les tours étaient précédées d'une barbacane.
 
 
 
==1357, aux Portes mordelaises, une truie et une idée rapportent gros de lard aux Rennais==
 
Depuis octobre 1356, les Rennais sont enfermés dans leur étroite enceinte, assiégés par les troupes du frère du roi d'Angleterre, le duc de Lancastre qui a préféré que la ville se rende affamée, plutôt que de tenter des assauts. Les estomacs des pauvres Rennais crient famine de plus en plus fort à mesure que les vivres rationnés s'amenuisent. Et ces cochons d'Anglais ne trouvent rien de moins drôle que de laisser des centaines et des centaines de cochons, leur futur bacon sur pattes, ici, au bas des Portes mordelaises, sur les terrains du pré Raoul, sous les yeux des habitants.


La défense de la cité est assumée par "[[Tors Boiteux]]", sobriquet de [[Guillaume de Penhoët]], qui a une idée géniale ou, du moins, la met en oeuvre : suspendre à une poterne une truie ayant survécu à la consommation des assiégés. Ses cris perçants ne manquèrent pas d'attirer les hordes de cochons que l'on fît pénétrer dans la ville avant que les Anglais eussent réagi. Et les Rennais, hilares sur les remparts de s'esbaudir :" Eh, l'Anglois ! Gages tu nous dois ! Dame, sommes-nous point tes porchers à c't'heure !" Et soldats et population de narguer l'adversaire :
La défense de la cité est assumée par "[[Tors Boiteux]]", sobriquet de [[Guillaume de Penhoët]], qui a une idée géniale ou, du moins, la met en oeuvre : suspendre à une poterne une truie ayant survécu à la consommation des assiégés. Ses cris perçants ne manquèrent pas d'attirer les hordes de cochons que l'on fît pénétrer dans la ville avant que les Anglais eussent réagi. Et les Rennais, hilares sur les remparts de s'esbaudir :" Eh, l'Anglois ! Gages tu nous dois ! Dame, sommes-nous point tes porchers à c't'heure !" Et soldats et population de narguer l'adversaire :
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