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La '''rue Le Graverend''' descend de la [[rue de l'Hôtel-Dieu]], à partir de la [[rue de Saint-Malo]] jusqu'au [[boulevard de Chézy]] en rive gauche du canal d'Ille-et-Rance, son tronçon est ayant été percé en 1871.
La '''rue Legraverend''' est une rue de [[Rennes]] qui descend de la [[rue de l'Hôtel-Dieu]], à partir de la [[rue de Saint-Malo]], jusqu'au [[boulevard de Chézy]] en rive gauche du canal d'Ille-et-Rance, son tronçon est ayant été percé en 1871.


Elle a été ainsi nommée en 1878, en mémoire d’ '''Hippolyte, Jean-François Le Graverend''', né à Rennes le 7 avril 1806, mort à Rennes le 11 juin 1870, avocat que l'on confond souvent avec le député Jean-Marie Emmanuel Le Graverend (1776-1827) ou avec son cousin Guillaume, Marie, Jean, René Le Graverend, député (né à Rennes le 9 février 1755, décédé à Rennes le 27 mai 1834) et père d'Hippolyte!
Elle a été ainsi nommée en [[1878]] en mémoire d’ '''Hippolyte, Jean-François Le Graverend''', né à Rennes le 7 avril [[1806]], mort à Rennes le 11 juin [[1870]], avocat que l'on confond souvent avec le député Jean-Marie Emmanuel Le Graverend (1776-1827) ou avec son cousin Guillaume, Marie, Jean, René Le Graverend, député (né à Rennes le 9 février 1755, décédé à Rennes le 27 mai 1834) et père d'Hippolyte!


On ne connait d'Hippolyte Le Graverend, qui n'aura pas la célébrité des précédents, qu'un exemple de conclusions déposées par le jeune avocat en 1827 et imprimées en défense d'un sieur Hubert Deroche, négociant, condamné à un an de prison pour escroquerie.
On ne connait d'Hippolyte Le Graverend, qui n'aura pas la célébrité des précédents, qu'un exemple de conclusions déposées par le jeune avocat en 1827 et imprimées en défense d'un sieur Hubert Deroche, négociant, condamné à un an de prison pour escroquerie.


Hippolyte Le Graverend avait légué aux hospices de Rennes toute sa fortune, évaluée à près de 600 000 F., et avait fondé, en annexe de ces établissements, un asile où entrèrent, fin 1874, dix femmes âgées ou infirmes indigentes soignées par trois soeurs de la congrégation des Filles du Coeur immaculé de Marie. L'asile fut installé dans le ''manoir de la Pommeraie'', en [[Bruz]], construit au 17e siècle et hérité de son père Guillaume qui l'avait acheté en 1775. L'hospice fonctionna jusqu'en 1989, géré par les soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve.
Hippolyte Le Graverend avait légué aux hospices de Rennes toute sa fortune, évaluée à près de 600 000 Francs, et avait fondé, en annexe de ces établissements, un asile où entrèrent, fin 1874, dix femmes âgées ou infirmes indigentes soignées par trois soeurs de la congrégation des Filles du Coeur immaculé de Marie. L'asile fut installé dans le ''manoir de la Pommeraie'', en [[Bruz]], construit au 17e siècle et hérité de son père Guillaume qui l'avait acheté en 1775. L'hospice fut tenu par les soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve jusqu'en 1989.


C’est donc à titre de bienfaiteur des pauvres de Rennes que sa ville natale tint à rendre un hommage public à cet avocat rennais en donnant son nom à l'une de ses nouvelles rues, proche de l'Hôtel-Dieu qu'il avait doté de façon substantielle, les 600 000 francs-or correspondant à un montant que l'on peut estimer de l'ordre de 1 600 000 €.
C’est donc à titre de bienfaiteur des pauvres de Rennes que sa ville natale tint à lui rendre un hommage en donnant son nom à l'une de ses nouvelles rues, proche de l'Hôtel-Dieu qu'il avait doté de façon substantielle.
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