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'''Quand Rennes n’avait pas l’eau courante, les puits''' | '''Quand Rennes n’avait pas l’eau courante, les puits''' | ||
[[Fichier: | [[Fichier:Eau a tous les etages.jpg|200px|right|thumb|boulevard Magenta]] | ||
[[Fichier: | [[Fichier:Rue descartes 1892 e.maignen.jpg|thumb|left|250px|Vue de l'angle du Boulevard Magenta et de la la [[rue Descartes]], en [[1892]]]] | ||
[[Fichier:Puits_rue_du_chapitre.jpeg|250px|right|thumb|Puits dans la cour de l'hôtel de Runefaut, rue du Chapitre, <ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat; éd. J. Larcher</ref>]] | |||
[[Fichier:Puits_des_portes_mordelaises.jpeg|250px|left|Puits près des Portes Mordelaises.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat; éd. J. Larcher</ref>]] | |||
Jusqu’à la fin du 19e siècle, les Rennais ignoraient pratiquement l’eau courante, en tout cas ce que l’on entend ainsi actuellement. La seule eau courante était celle des divers bras de la [[Vilaine]], une eau à vrai dire pas très engageante pour boire, voire répugnante et, plus grave, souvent malsaine. Une voiture distribuait l’eau en ville et, vers 1895, rares étaient les maisons pouvant afficher sur une plaque « eau à tous les étages ». l'immeuble de la photo ci-contre était supérieurement équipé comme l'indique cette plaque qui y subsiste : il n'avait pas besoin du porteur d'eau aux habitants de ses étages. | |||
Les Rennais avaient donc recours à des puits. Au 15 e siècle, on en tirait une eau douteuse, aussi fit-on venir l’eau par des conduites de bois ou de poterie de [[Saint-Grégoire]], puis de ''Goulbrune'' (dénomination peu engageante ) et du ''Bignon''. En 1511, on trouva une source près de la ''tour Le Bat'' ( au sud de la [[rue des Fossés]]<ref>[[remparts de Rennes]]</ref> et on installa un réservoir près de la ''porte-aux-Foulons''. On fora des puits et on installa des fontaines publiques. La [[place du Calvaire]] fut d'abord appelée ''place de la Grande-Pompe'', une fontaine publique, la principale de la ville, appelée ''pompe du Cartage'' y ayant été installée en 1510 qui fonctionna jusqu'en 1595. | Les Rennais avaient donc recours à des puits. Au 15 e siècle, on en tirait une eau douteuse, aussi fit-on venir l’eau par des conduites de bois ou de poterie de [[Saint-Grégoire]], puis de ''Goulbrune'' (dénomination peu engageante ) et du ''Bignon''. En 1511, on trouva une source près de la ''tour Le Bat'' ( au sud de la [[rue des Fossés]]<ref>[[remparts de Rennes]]</ref> et on installa un réservoir près de la ''porte-aux-Foulons''. On fora des puits et on installa des fontaines publiques. La [[place du Calvaire]] fut d'abord appelée ''place de la Grande-Pompe'', une fontaine publique, la principale de la ville, appelée ''pompe du Cartage'' y ayant été installée en 1510 qui fonctionna jusqu'en 1595. | ||
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De nombreux lieux-dits de Rennes annoncent aussi l’existence de puits : une auberge du ''Puits-d’Argent'' [[rue Saint-Melaine]], ''puits Barbet'', ''puits-Beurier'', ''puits-Drillon'', ''puits-Hamon'' ''Puits-Mauger'', ''Puits-Jacob''. On trouvait deux puits [[rue du Chapitre]], l’un dans la seconde cour, à l’ouest de l’[[hôtel de Blossac]], l’autre au n° 5, dans l’''hôtel de Runefaut''. | De nombreux lieux-dits de Rennes annoncent aussi l’existence de puits : une auberge du ''Puits-d’Argent'' [[rue Saint-Melaine]], ''puits Barbet'', ''puits-Beurier'', ''puits-Drillon'', ''puits-Hamon'' ''Puits-Mauger'', ''Puits-Jacob''. On trouvait deux puits [[rue du Chapitre]], l’un dans la seconde cour, à l’ouest de l’[[hôtel de Blossac]], l’autre au n° 5, dans l’''hôtel de Runefaut''. | ||
Des fontaines, au n° 7 de l’ancienne ''rue Haute'', ([[rue Saint-Malo]]), [[rue de la Visitation]], [[rue Louis-Postel]], [[rue Paul-Bert]], [[rue Leconte-de-Lisle]]. [[Rue Saint-Louis]], le ''puits Saint-Aubin'' remontait à 1470. | Des fontaines, au n° 7 de l’ancienne ''rue Haute'', ([[rue de Saint-Malo]]), [[rue de la Visitation]], [[rue Louis-Postel]], [[rue Paul-Bert]], [[rue Leconte-de-Lisle]]. [[Rue Saint-Louis]], le ''puits Saint-Aubin'' remontait à 1470. | ||
Et de nombreuses maisons particulières recèlent encore un puits, notamment rue de Fougères. <ref> ''Ouest-Eclair'' du 30 juin 1944, à l'occasion de la [[pénurie d'eau en juin 1944]]</ref> | Et de nombreuses maisons particulières recèlent encore un puits, notamment rue de Fougères. <ref> ''Ouest-Eclair'' du 30 juin 1944, à l'occasion de la [[pénurie d'eau en juin 1944]]</ref> |
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