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On l'appelait autrefois ''rue Haute'', par opposition à la ''rue Basse'' qui partait d'elle en oblique pour suivre à distance l'Ille. En 1792 elle était évidemment devenue rue de Port-Malo. A l'entrée de la rue, en centre ville, subsistent les bâtiments de l'ancien couvent des Jacobins. Lors de la [[Révolte du papier timbré|révolte dite "du papier timbré"]] de 1675, les habitants de la rue Haute se firent remarquer, très en pointe dans ce soulèvement populaire. Des habitants en pâtirent et des maisons furent détruites en représailles.<ref> [[ Révolte du papier timbré]]</ref>. | On l'appelait autrefois ''rue Haute'', par opposition à la ''rue Basse'' qui partait d'elle en oblique pour suivre à distance l'Ille. En 1792 elle était évidemment devenue rue de Port-Malo. A l'entrée de la rue, en centre ville, subsistent les bâtiments de l'ancien couvent des Jacobins. Lors de la [[Révolte du papier timbré|révolte dite "du papier timbré"]] de 1675, les habitants de la rue Haute se firent remarquer, très en pointe dans ce soulèvement populaire. Des habitants en pâtirent et des maisons furent détruites en représailles.<ref> [[ Révolte du papier timbré]]</ref>. | ||
En [[1832]], une grande épidémie de choléra ayant frappé Rennes avec comme point de départ la rue de Saint-Malo, le journal l' ''Auxiliaire Breton'' donne de la rue et de ses habitants un triste tableau sans indulgence : | En [[1832]], une grande épidémie de "choléra-morbus", comme on disait alors, ayant frappé Rennes avec comme point de départ la rue de Saint-Malo, le journal l' ''Auxiliaire Breton'' donne de la rue et de ses habitants un triste tableau sans indulgence : | ||
''La construction de cette rue, étroite et sans air, ces allées infectes, ces cloaques qui ne vident jamais, ces asyles du pauvre, qu'une paresse poussée au dernier degré n'assainit, ne raréfie point, cette malpropreté naturelle à la plupart des gens qui habitent cette rue, qu'aucun avertissement n'a pu dérober à leur apathie, les excès auxquels sont enclins quelques-uns, les privations qui affligent les autres, tout devait faire présumer que là éclaterait le fléau.'' | ''La construction de cette rue, étroite et sans air, ces allées infectes, ces cloaques qui ne vident jamais, ces asyles du pauvre, qu'une paresse poussée au dernier degré n'assainit, ne raréfie point, cette malpropreté naturelle à la plupart des gens qui habitent cette rue, qu'aucun avertissement n'a pu dérober à leur apathie, les excès auxquels sont enclins quelques-uns, les privations qui affligent les autres, tout devait faire présumer que là éclaterait le fléau.'' |
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