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En fait, sur les 15 condamnés à mort par la section départementale d'Ille-et-Vilaine de la Cour de justice de Rennes et effectivement exécutés, 7 étaient membres du GAJS (groupe d'action pour la justice sociale) spécialistes de la lutte antimaquis, et 2 des miliciens de la Selbstschutspolizei arrivés à Rennes en mai 1944 . | En fait, sur les 15 condamnés à mort par la section départementale d'Ille-et-Vilaine de la Cour de justice de Rennes et effectivement exécutés, 7 étaient membres du GAJS (groupe d'action pour la justice sociale) spécialistes de la lutte antimaquis, et 2 des miliciens de la Selbstschutspolizei arrivés à Rennes en mai 1944 . | ||
Seront ainsi exécutés des collaborateurs, des membres du groupe d’action du PPF, Guy Vissault de Coëtlogon, le 24 avril 1945, assistant armé du SD allemand, | Seront ainsi exécutés des collaborateurs, des membres du groupe d’action du PPF, Guy Vissault de Coëtlogon, le 24 avril 1945, assistant armé du SD allemand, Claude Garavel (PPF), le milicien Roger Le Neuf, bourreaux de maquisards de Broualan, le sinistre milicien Emile Schwaller, en juillet 1946. Au total, sur 86 condamnations à mort prononcées par la cour de justice de Rennes, 19 ont été exécutées, sanctionnant parfois dans les premiers temps des hommes dont les chefs s'étaient mis à l’abri. | ||
Le dernier numéro de l'Ouest-Eclair avait paru le Ier aoüt, trois jours avant la [[libération de Rennes ]] par les Américains. Son directeur Pierre Artur et son rédacteur en chef Henry Jan furent arrêtés le 28 septembre 1944. Henry Jan bénéficia d'un non-lieu. Pierre Artur, Jean des Cognets, directeur politique, et André Cochinal, auteur de nombreux articles collaborationnistes sous le pseudonyme de Jacques Favières, furent jugés par la Cour de justice de Rennes, sous le chef d'inculpation de participation à « une entreprise de nature à favoriser les menées de l'ennemi et de sa propagande contre la France et ses alliés ». Pierre Artur fut acquitté du chef d'inculpation d'atteinte à la sûreté de l'État, mais condamné pour le reste à dix ans d'indignité nationale. Jean des Cognets et André Cochinal furent condamnés à deux ans de prison et à l'indignité nationale à vie. | |||
Parfois prévaudra la modération ; ainsi la chambre civique de Rennes estimera que la sexualité n’est pas un motif de poursuites, considérant que les relations sexuelles avec un membre des troupes d’occupation ne constituent pas une aide à l’Allemagne. | Parfois prévaudra la modération ; ainsi la chambre civique de Rennes estimera que la sexualité n’est pas un motif de poursuites, considérant que les relations sexuelles avec un membre des troupes d’occupation ne constituent pas une aide à l’Allemagne. | ||
Quant aux anciens occupants, les prévenus sont jugés par un tribunal militaire, tels ces six soldats allemands présentés aux actualités cinématographiques du 20 juillet 1945, jugés à Rennes et dont cinq sont condamnés à mort pour assassinats de paysans non armés. | Quant aux anciens occupants, les prévenus sont jugés par un tribunal militaire, tels ces six soldats allemands présentés aux actualités cinématographiques du 20 juillet 1945, jugés à Rennes et dont cinq sont condamnés à mort pour assassinats de paysans non armés. |
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