« Epuration » : différence entre les versions

De WikiRennes
Aller à la navigationAller à la recherche
178 octets ajoutés ,  17 décembre 2012
aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 6 : Ligne 6 :
Une douzaine d’exécutions auront lieu, telle celle d’un collaborateur, par une peloton de gendarmes, photographiée à Rennes par un reporter, Himes, du service d’information des Etats-Unis ( U.S.I.S), le 21 novembre 1944, neuf jours avant la mise en place de la Cour de  justice à Rennes.
Une douzaine d’exécutions auront lieu, telle celle d’un collaborateur, par une peloton de gendarmes, photographiée à Rennes par un reporter, Himes, du service d’information des Etats-Unis ( U.S.I.S), le 21 novembre 1944, neuf jours avant la mise en place de la Cour de  justice à Rennes.


L’''Ouest-France'' de ce  même 21 novembre donne la liste des  20 jurés d’Ille-et-Vilaine appelés à siéger pendant le mois de décembre à la Cour de justice , 13 sont rennais, dont une femme, comme pour les 20 jurés de la  chambre civique, et la date de la première audience de la Cour de justice est fixée au vendredi Ier décembre, salle de la Cour d’assises.
L’''Ouest-France'' de ce  même 21 novembre donne la liste des  20 jurés de la section  d'Ille-et-Vilaine de la Cour de justice de  Rennes, choisis par un magistrat et deux délégués du Comité départemental de Libération, appelés à siéger pendant le mois de décembre à la Cour de justice, 13 sont rennais, dont une femme, comme pour les 20 jurés de la  chambre civique, et la date de la première audience de la Cour de justice est fixée au vendredi Ier décembre, salle de la Cour d’assises avec un magistrat qui préside et 4 jurés.


En fait, sur les 15 condamnés à mort par la section départementale d'Ille-et-Vilaine de la Cour de justice de Rennes et effectivement exécutés, 7 étaient membres du GAJS (groupe d'action pour la justice sociale) spécialistes de la lutte antimaquis, et 2 des miliciens de la Selbstschutspolizei arrivés à Rennes en mai 1944 .
En fait, sur les 15 condamnés à mort par la section départementale d'Ille-et-Vilaine de la Cour de justice de Rennes et effectivement exécutés, 7 étaient membres du GAJS (groupe d'action pour la justice sociale) spécialistes de la lutte antimaquis, et 2 des miliciens de la Selbstschutspolizei arrivés à Rennes en mai 1944 .
24 955

modifications

Menu de navigation