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La '''rue de Toulouse''' est une voie axée est-ouest qui relie la ||rue La Fayette]] à la [[rue de la Monnaie]]. Cette voie commerçante et piétonne ne renvoie pas à la ville de Toulouse, au contraire du [[boulevard de Metz]] ou du [[boulevard de Strasbourg]]. | La '''rue de Toulouse''' est une voie axée est-ouest qui relie la ||rue La Fayette]] à la [[rue de la Monnaie]]. Cette voie commerçante et piétonne ne renvoie pas à la ville de Toulouse, au contraire du [[boulevard de Metz]] ou du [[boulevard de Strasbourg]]. | ||
Elle remplace depuis l'[[incendie de 1720]] la ''rue des Halles'' avec ''la cohue'' qui la coupait diagonalement sous ses n° 5 et 10. | Elle remplace depuis l'[[incendie de 1720]] la ''rue des Halles'' avec ''la cohue'' qui la coupait diagonalement sous ses n° 5 et 10 et porta brièvement à partir de 1792 le nom de ''rue des Fédérés''. | ||
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=== Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse=== | === Louis Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse=== | ||
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( 1697- 1737, Rambouillet) | ( 1697- 1737, Rambouillet) | ||
Dernier des enfants naturels que Louis XIV eut de la marquise de Montespan, il fut légitimé et fait comte de Toulouse en 1681. Nommé duc de Penthièvre à sa naissance et duc de Rambouillet en 1711, il reçut, à l’âge de cinq ans, la charge d’amiral de France, le roi gardant ainsi la main sur la marine durant la minorité de l'amiral, et fut fait colonel d’un régiment d’infanterie à son nom en février 1684, puis mestre de camp d’un régiment de cavalerie en 1693. A 17 ans il obtint le gouvernement de Bretagne. | Dernier des enfants naturels que Louis XIV eut de la marquise de Montespan, il fut légitimé et fait comte de Toulouse en 1681. Nommé duc de Penthièvre à sa naissance et duc de Rambouillet en 1711, il reçut, à l’âge de cinq ans, la charge d’amiral de France, le roi gardant ainsi la main sur la marine durant la minorité de l'amiral, et fut fait colonel d’un régiment d’infanterie à son nom en février 1684, puis mestre de camp d’un régiment de cavalerie en 1693. A 17 ans il obtint le gouvernement de Bretagne, remplaçant le [[duc de Chaulnes]]. | ||
Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il fut chargé de défendre la Sicile. En 1704, devant Malaga, la flotte qu'il commandait infligea de lourdes pertes à la flotte anglo-hollandaise commandée par l’amiral George Rooke. Le roi Philippe V d'Espagne, son neveu, le nomma chevalier de la Toison d'or en 1704. Il devint chef du Conseil de la Marine jusqu’en 1722. | Lors de la guerre de Succession d'Espagne, il fut chargé de défendre la Sicile. En 1704, devant Malaga, la flotte qu'il commandait infligea de lourdes pertes à la flotte anglo-hollandaise commandée par l’amiral George Rooke. Le roi Philippe V d'Espagne, son neveu, le nomma chevalier de la Toison d'or en 1704. Il devint chef du Conseil de la Marine jusqu’en 1722. | ||
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Saint-Simon décrit « un homme fort court, avec un accueil aussi gracieux qu’un froid naturel, mais glacial, le pouvait permettre ; de la valeur et de l’envie de faire, mais par les bonnes voies, et en qui le sens droit et juste, pour le très ordinaire, suppléait à l’esprit ; fort appliqué d’ailleurs à savoir sa marine de guerre et de commerce et l’entendant très bien. » | Saint-Simon décrit « un homme fort court, avec un accueil aussi gracieux qu’un froid naturel, mais glacial, le pouvait permettre ; de la valeur et de l’envie de faire, mais par les bonnes voies, et en qui le sens droit et juste, pour le très ordinaire, suppléait à l’esprit ; fort appliqué d’ailleurs à savoir sa marine de guerre et de commerce et l’entendant très bien. » | ||
En 1706, il acheta le château de Rambouillet, agrandit considérablement le domaine et fit procéder à d’importants embellissements. Louis XV avait pour le comte de Toulouse une grande affection renforcée par leur goût commun pour la chasse et se rendit souvent à Rambouillet. En 1712, le comte de Toulouse | En 1706, il acheta le château de Rambouillet, agrandit considérablement le domaine et fit procéder à d’importants embellissements. Louis XV avait pour le comte de Toulouse une grande affection renforcée par leur goût commun pour la chasse et se rendit souvent à Rambouillet. En 1712, le comte de Toulouse avait acheté l’Hôtel de La Vrillière situé près de la place des Victoires, appelé depuis « Hôtel de Toulouse », qui abrite la Banque de France. | ||
{{source wikipédia|Louis-Alexandre de Bourbon, comte de Toulouse}} |
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