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L'armée normande arrive, Guillaume et Harold en tête, les lances pointées en avant. Du sommet de la tour, descend au moyen d'une corde un homme casqué, mais désarmé. C'est, à n'en pas douter, un messager de Rivallon, allant annoncer à Guillaume la fuite de Conan. On voit en effet, immédiatement après cette scène, Conan se dirigeant avec précipitation vers Rennes : ''Conan fugam vertit Rednes'' : Conan fuit en direction de Rennes. | L'armée normande arrive, Guillaume et Harold en tête, les lances pointées en avant. Du sommet de la tour, descend au moyen d'une corde un homme casqué, mais désarmé. C'est, à n'en pas douter, un messager de Rivallon, allant annoncer à Guillaume la fuite de Conan. On voit en effet, immédiatement après cette scène, Conan se dirigeant avec précipitation vers Rennes : ''Conan fugam vertit Rednes'' : Conan fuit en direction de Rennes. | ||
Rennes est symbolisée dans la broderie du 12e siècle par une motte féodale, un donjon de bois construit sur un tertre artificiel, symbole car, à l'époque, Rennes avait des remparts et n'avait pas besoin de motte artificielle. Contemporaine de cette oeuvre de la reine Mathilde est l'appréciation du géographe arabe du 12e siècle à la cour du roi normand de Sicile, Roger II : Abou Abd Allah Mohamed ben Idris el Idrisi y décrit Rennes " ville considérable, pleine de ressources, entourée de fortes murailles..." <ref> ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Etienne Maignen- Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII - 2008</ref> Au 12e siècle, la muraille fut remaniée mais resta sur les bases gallo-romaines et était percée de cinq portes.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, J. Larcher éd.</ref> | Rennes est symbolisée dans la broderie du 12e siècle par une motte féodale, un donjon de bois construit sur un tertre artificiel, symbole car, à l'époque, Rennes avait des remparts et n'avait pas besoin de motte artificielle. Contemporaine de cette oeuvre de la reine Mathilde est l'appréciation du géographe arabe du 12e siècle à la cour du roi normand de Sicile, Roger II : Abou Abd Allah Mohamed ben Idris el Idrisi y décrit Rennes " ville considérable, pleine de ressources, entourée de fortes murailles..." <ref> ''Rennes dans les guides de voyage du XIXe siècle'', par Etienne Maignen- Bulletin et mémoires de la Société archéologique et historique d'Ille-et-Vilaine. t. CXII - 2008</ref> Au 12e siècle, la muraille fut remaniée mais resta sur les bases gallo-romaines et était percée de cinq portes.<ref> ''Le Vieux Rennes'', par Paul Banéat, J. Larcher éd.</ref> Il y eut bien à cette époque une "tour de Rennes", à l'emplacement ultérieur du couvent de la Trinité, "tour" étant à cette époque le nom donné à un château à l'intérieur d'une ville, telle la tour de Londres. La tour de Rennes était le château ducal flanqué, selon M. de Robien, de six grosses tours avec un donjon.<ref> ''Rennes ancien, Rennes moderne'', par A. Marteville. t.II p. 175</ref> | ||
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