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[[Catégorie:Rennes sous l'occupation|hostiles]] | [[Catégorie:Rennes sous l'occupation|hostiles]] | ||
Dès les premiers mois de l'occupation allemande des Rennais, d'une façon ou d'une autre, eurent un comportement hostile à l'occupant. Des gestes d'irascibilité ou de comportement réfléchi montrent en tout cas que des Rennais étaient mal disposés envers l'occupant et que certains n'hésitaient pas à en apporter la démonstration concrète. Bien sûr, le cas le plus flagrant est celui de [[Marcel Brossier]], exécuté le 17 septembre 1940 pour sectionnement d'un câble de communication de l'armée allemande | Dès les premiers mois de l'occupation allemande des Rennais, d'une façon ou d'une autre, eurent un comportement hostile à l'occupant. Des gestes d'irascibilité ou de comportement réfléchi montrent en tout cas que des Rennais étaient mal disposés envers l'occupant et que certains n'hésitaient pas à en apporter la démonstration concrète. Bien sûr, le cas le plus flagrant est celui de [[Marcel Brossier]], exécuté le 17 septembre 1940 pour sectionnement d'un câble de communication de l'armée allemande. | ||
====offenses publiques à l'armée allemande==== | ====offenses publiques à l'armée allemande==== | ||
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Le journal ''l'[[Ouest-Eclair]]'' rend compte périodiquement des jugements du Conseil de guerre de la Feldkommandantur à l'encontre d'autres Rennaises et Rennais qui n'eurent pas un comportement de collaboration mais de franche hostilité. Telles ces femmes : Aurélie Juge, blanchisseuse, 6 [[rue du Pré-Perché]], qui prit trois mois de prison, dès le le 6 août 1940, pour offense publique à l'armée allemande, et pour les mêmes raisons, Georgette Vallée, couturière, 7 [[rue Paul Féval]] et l'élève Renée Chaussinard, 14 [[rue Hamon]], qui ne furent condamnées qu'à une semaine de prison. L'ouvrier d'usine Gaston Lahaye écopa, pour la même raison, de deux mois de prison. | Le journal ''l'[[Ouest-Eclair]]'' rend compte périodiquement des jugements du Conseil de guerre de la Feldkommandantur à l'encontre d'autres Rennaises et Rennais qui n'eurent pas un comportement de collaboration mais de franche hostilité. Telles ces femmes : Aurélie Juge, blanchisseuse, 6 [[rue du Pré-Perché]], qui prit trois mois de prison, dès le le 6 août 1940, pour offense publique à l'armée allemande, et pour les mêmes raisons, Georgette Vallée, couturière, 7 [[rue Paul Féval]] et l'élève Renée Chaussinard, 14 [[rue Hamon]], qui ne furent condamnées qu'à une semaine de prison. L'ouvrier d'usine Gaston Lahaye écopa, pour la même raison, de deux mois de prison. | ||
L'''Ouest-Eclair'' du 19 octobre publie un avis du Feldkommandant imposant aux Rennais une "prohibition de sortie" de 21 h 00 à 5 h00 pendant une semaine, quelques civils non identifiés ayant tenté d'attaquer un membre de l'Armée allemande, le 13 octobre vers 23 h 00 boulevard de la Tour d'Auvergne. | |||
====détention d'armes==== | ====détention d'armes==== | ||
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