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Dans un premier temps, les troupes allemandes, en mouvement vers l’ouest, doublent les groupes de soldats en fuite sans même leur prêter attention, puis, peu à peu les assemblent, et contrôlent tous ces hommes restés en uniforme, par craintes de représailles à venir pour les déserteurs, d’autres s’étant éclipsés et mis en civil. | Dans un premier temps, les troupes allemandes, en mouvement vers l’ouest, doublent les groupes de soldats en fuite sans même leur prêter attention, puis, peu à peu les assemblent, et contrôlent tous ces hommes restés en uniforme, par craintes de représailles à venir pour les déserteurs, d’autres s’étant éclipsés et mis en civil. | ||
Le 18 juin, les troupes allemandes ne rencontrent aucune formation militaire organisée. A 17 heures la caserne du Colombier fut occupée et ceux | Le 18 juin, les troupes allemandes ne rencontrent aucune formation militaire organisée. A 17 heures la caserne du Colombier fut occupée et ceux des officiers d’active et de réserve qui y étaient restés furent faits prisonniers, et rejoints au bout de quelques jours par des officiers de l’extérieur, au total près d’un millier est assemblé au bout de quelques jours. Beaucoup de sous-officiers et hommes de troupe sont parqués au camp de Coëtquidan. | ||
A partir du 21 juillet, l'''Ouest-Eclair'' publie, sur page entière, des listes de prisonniers de la région stationnés dans divers camps de France et de Belgique, et le journal du 18 août expose que pour l'ensemble du pays il faudrait établir 100 listes de 10 000 prisonniers... Le 28 août, Les officiers sont dirigés sur la caserne Mac-Mahon et, le 7 septembre, 750 partent à pied, via les quais, en direction de la plaine de Baud où, à 12 h 15 s’ébranle un train en direction de l’Allemagne. Fin novembre, des milliers de prisonniers quittent ainsi les camps et casernes et traversent la ville par les quais en direction de la plaine de Baud, en longues colonnes donnant lieu parfois à des scènes tragiques par des parents ou des enfants des partants. Le service cinématographique de l’armée allemande présenta ce cortège le long des quais aux actualités hebdomadaires (Die Deutsche Wochenschau). | |||
===Le retour pour quelques uns, puis des colis pour les autres=== | ===Le retour pour quelques uns, puis des colis pour les autres=== | ||
Un train sanitaire quitte Rennes pour Nîmes le 10 février 1941, avec 150 prisonniers libérés pour raison de santé. Et le 8 avril, un groupe d’officiers, pères de | Un train sanitaire quitte Rennes pour Nîmes le 10 février 1941, avec 150 prisonniers libérés pour raison de santé. Et le 8 avril, un groupe d’officiers, pères de famille de 4 enfants reviennent d’Allemagne, libérés. Fin juillet quelques prisonniers malades ou invalides sont libérés. Et le 1er septembre, la radioscopie de prisonniers des camps et Kommandos permet la libération de plus de 400 prisonniers et le 2, un groupe d’officiers de réserve, anciens combattants de 14-18 reviennent des camps de Oberlangendorf (Sudètes de l’est) et d’Elemberg. Et quelques autres le 12 octobre.. | ||
[[Fichier:Corerespondance_de_prisonnier.jpeg|250px|right|thumb|Lettre de septembre 1942 d'un prisonnier dans un camp situé à Krembs-Gneixendorf, en Autriche]] | [[Fichier:Corerespondance_de_prisonnier.jpeg|250px|right|thumb|Lettre de septembre 1942 d'un prisonnier dans un camp situé à Krembs-Gneixendorf, en Autriche]] |
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