« Des Rennais hostiles » : différence entre les versions

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En décembre, neuf mois de prison sont attribués à Jean Renault, boulanger, et René Renault, typographe, demeurant 8 [[rue Robelin]], ainsi qu'à Pierre Roche, charpentier, [[rue du docteur Aussant]], pour avoir emporté d'un camp de munitions environ seize sacs de poudre explosive et du cordon de dynamite au détriment de l'armée allemande, peine relativement légère si l'on imagine l'usage qui pouvait en être fait contre ladite armée.
En décembre, neuf mois de prison sont attribués à Jean Renault, boulanger, et René Renault, typographe, demeurant 8 [[rue Robelin]], ainsi qu'à Pierre Roche, charpentier, [[rue du docteur Aussant]], pour avoir emporté d'un camp de munitions environ seize sacs de poudre explosive et du cordon de dynamite au détriment de l'armée allemande, peine relativement légère si l'on imagine l'usage qui pouvait en être fait contre ladite armée.
[[Fichier:Condamnations_en_decembre1940.jpeg|250px|left|thumb|condamnations de Rennais en décembre 1940]]


====voie de fait====
====voie de fait====
C'est à trois ans de prison, par jugement d'un conseil militaire du 39 novembre 1940, que sont condamnés pour hostilité aux Allemands, trois Rennais, Louis Hamon, infirmier et François Hamon, ouvrier, 49 avenue du Mail, ainsi que Pierre Denieul, 33 avenue du Mail, pour avoir à 22h20 le jeudi 17 octobre, jeté des pierres, sans toutefois le toucher, à un officier de l'aviation allemande qui les avait réprimandé pour leur inconduite inconvenante.


Le jeudi 16 janvier 1941, quelle mouche piqua Richard Thomas ? une mouche anti-allemande assurément puisque, sur le trottoir de la [[rue de l'Horloge]], cet horloger bouscula successivement un sous-officier puis un officier de l'armée allemande. ''L'Ouest-Eclair'' du 4 avril rapporta que pour cette "incivilité", comme l'on dit maintenant, l'horloger qui voulait garder le trottoir à défaut du haut du pavé, passa devant le Conseil de guerre allemand et écopa de deux mois de prison, peine relativement légère dans le contexte de l'époque.
Le jeudi 16 janvier 1941, quelle mouche piqua Richard Thomas ? une mouche anti-allemande assurément puisque, sur le trottoir de la [[rue de l'Horloge]], cet horloger bouscula successivement un sous-officier puis un officier de l'armée allemande. ''L'Ouest-Eclair'' du 4 avril rapporta que pour cette "incivilité", comme l'on dit maintenant, l'horloger qui voulait garder le trottoir à défaut du haut du pavé, passa devant le Conseil de guerre allemand et écopa de deux mois de prison, peine relativement légère dans le contexte de l'époque.
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